On attendait rien de bon de la part de Macron et de sa clique concernant l’écologie, c’est confirmé le 25 septembre.
Le tyran reprend à nouveau les délires contradictoires, partout répandus et impossibles de « l’écologie industrielle », des « industries vertes », de la « sobriété mesurée » avec Croissance « verte », de la « création de valeur » tout en gardant des « paysages fleuris », des usines de batteries et de bagnoles électriques, des mines de lithium et de l’agro-industrie numérisée, de la compétitivité et du productivisme...
Bref la continuation suicidaire de la civilisation industrielle qui ravage partout la planète.
En plus, dans son exercice éculé de communication opportuniste, le petit roi a le culot de prétendre s’appuyer sur la rationalité, ...tout en imposant/perpétuant un modèle irrationnel, hors sol, chaotique, qui génère ravages et désolation !
Mais avec le macronisme on est à présent coutumier des mensonges et des inversions de langage.
- Macron : la destruction écologique planifiée, saupoudrée de « vert » industriel
- à Lubrizol comme ailleurs, l’industrialisation détruit la biosphère
voir : Emmanuel Macron incarne une vision de l’écologie productiviste - Le chef de l’Etat a tenté de concilier la bataille contre le réchauffement climatique avec sa vision d’une écologie productiviste, source d’emplois et de croissance, lundi, en rejetant la « cure » imposée par les Verts et le « déni » de l’extrême droite.
sur Reporterre, des critiques trop mesurées :
- Planification écologique : Macron recycle des mesurettes - Le président de la République a réuni le 25 septembre un nouveau conseil de planification écologique. À son issue, il a livré un discours décevant, recyclant des mesures et n’annonçant aucun véritable changement structurel.
- « Déplanifions le désastre que nous livre le gouvernement » - Aéroports, fermes-usines, mégabassines... Macron annonce sa planification écologique tout en prévoyant des centaines de projets bétonisant le pays, dénonce Terres de luttes dans cette tribune.
A gauche et chez la plupart des écolos (tous adeptes du "parti technologiste"), on prétend faire une meilleure planification, une meilleure ré-industrialisation "verte", mais en réalité ils s’enlisent dans les mêmes impasses que les macronistes :
- Sur Terrestres : Planification écologique : frein d’urgence ou administration de la catastrophe ? - Les plans de sauvetage ne manquent pas de surgir face à l’emballement des catastrophes et des inégalités. S’ensuit une renaissance de l’idée de « planification » pour piloter les sociétés industrielles dans un monde globalement instable. En retraçant l’histoire de cette idée, Geneviève Azam nous rappelle ici qu’aucune planification écologique ne pourra s’extraire de notre condition terrestre, de ses limites et de ses multiples interdépendances.
- Planification écologique de Macron ou Mélenchon c’est bidon - Pour notre subsistance, s’affranchir du Marché et du Plan
- Négawatt et autres scénarios de décarbonation : des projets globalement indésirables et de toute façon incompatibles avec les impératifs techno-capitalistes - Décarboner l’Economie à l’horizon 2050, une fumisterie suicidaire
- A gauche, les impasses de la société techno-industrielle restent en partie les angles morts de la planification écologique - Une perspective de la subsistance pour s’affranchir du Marché ou du Plan
- Aucun scénario de transition énergétique/écologique ne tient la route, la seule issue est de renverser la civilisation industrielle - Les mouvements, individus et collectifs radicaux ont donc une responsabilité historique
Tant qu’on a pour horizon et cadre la civilisation industrielle (le capitalisme et l’Etat, l’emploi dans le cadre capitaliste, la société de masse et la techno-industrie), aucune écologie consistante ni protection du climat ne sont possibles (de même qu’aucune démocratie réelle).
C’est le référentiel le problème de fond, pas les modalités politiques, les répartitions de richesse, le type d’énergies ou de gouvernement.
Et ça, aucun "parti de gouvernement" ne veut le prendre en compte. Chaque parti préfère surfer sur l’existant, les dogmes et croyances en vigueur, plus porteurs électoralement.
Comme Macron, ils ne veulent pas de rupture, mais juste une éventuelle adapation qui froisse le moins de monde possible.
Une politique conséquente aurait été au contraire de préparer psychologiquement, socialement et matériellement les humains à des ruptures radicales.
Une politique encore plus conséquente aurait été de laisser les populations s’auto-gouverner d’en bas et prendre la mesure elles-même des enjeux.
Plus on attend pour assumer des ruptures franches, massives et choisies, plus on subira des "ruptures" (des crises et effondrements) brutales, sanglantes et irréversibles.