Gaza : génocide par la famine, banquet des criminels aux USA, voyeurisme sadique et fasciste d’israéliens jouissant du spectacle génocidaire

Normalisation de l’extrême violence, déshumanisation totale, complicité de la plupart des Etats occidentaux...

vendredi 25 juillet 2025

Si l’Etat d’Israël massacre atrocement les palestiniens et leur fait perdre toute dignité par des pratiques abjectes comme la famine organisée et le meurtre récurrent de personnes cherchant à se ravitailler, le génocide live détruit toute humanité et toute moralité chez les israéliens (et autres consommateurs de mort en direct) qui se repaissent du spectacle de l’anéantissement d’un peuple devant des écrans ou depuis des spots voyeuristes et consumméristes installés sur des collines environnants Gaza.

- Le 09 août, une action est annoncée, voir plus bas.

Gaza : génocide par la famine, banquet des criminels aux USA, voyeurisme sadique et fasciste d’israéliens jouissant du spectacle génocidaire

Un génocide par la famine à Gaza

Il est impossible, à moins d’être dépourvu de cœur, de ne pas éprouver une profonde rage et un immense dégoût à la lecture des témoignages qui proviennent de Gaza et à la vue des images d’enfants décharnés. Impossible aussi de ne pas faire de parallèle avec les épisodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité, car c’est bien un génocide par la famine qui est commis sous nos yeux, avec le soutien logistique de l’occident.

« Depuis que l’AFP a été fondée en août 1944, nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le souvenir d’avoir vu un collaborateur mourir de faim » alerte l’Agence France Presse le 21 juin, institution médiatique de référence, déjà prise pour cible par l’armée israélienne depuis octobre 2023 à Gaza.

Mais cette fois-ci, les journalistes de l’agence évoquent une situation inédite : ses reporters présents dans l’enclave palestinienne sont littéralement en train de « mourir de faim », et sont tellement affaiblis physiquement et moralement que certains n’ont plus la force de poursuivre leur tâche et lancent des appels au secours quotidiens.

L’un d’entre eux nommé Bashar, un photographe de 30 ans, dit sur Facebook être à bout de souffle : « Mon corps est maigre et je ne peux plus travailler ». Il survit depuis février dans les ruines de sa maison avec sa mère, ses quatre frères et sœurs et la famille d’un de ses frères. L’AFP poursuit : « Ils sont jeunes et leur force les quitte. La plupart n’ont plus la capacité physique de parcourir l’enclave pour faire leur métier. Circuler en voiture équivaut de toutes les façons à prendre le risque d’être une cible pour l’aviation israélienne. »

Dans ce génocide à huis clos, les journalistes étrangers ont été interdits d’entrer à Gaza, permettant à Israël de commettre les pires crimes et de répandre les plus ignobles mensonges sans témoins extérieurs. Plus de 200 reporters palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes, il s’agit du plus grand massacre de journalistes de l’histoire. Désormais, les partenaires palestiniens des médias occidentaux qui ont survécu s’éteignent à cause des privations.

Les soignants aussi subissent la famine. Le coordinateur de Médecins sans frontières à Gaza, Mohamed Abu Mughaisib, publie également un appel au secours : « Je n’aurais jamais imaginé que ce jour viendrait. J’avais l’habitude de faire des rapports sur la faim et la malnutrition sur la façon dont elles affectent les enfants, les femmes enceintes et les familles déplacées. J’ai documenté l’effondrement de l’assainissement, l’insécurité alimentaire, la souffrance quotidienne. Mais je n’aurais jamais pensé que je le vivrais moi-même. »

Il ajoute : « Au cours du dernier mois, j’ai survécu avec un repas par jour. Ces deux derniers jours, juste un repas tous les deux jours, non pas parce que je n’ai pas les moyens d’acheter de la nourriture mais parce qu’il n’y a plus de nourriture à acheter, les marchés sont vides. J’essaie de calmer la douleur dans mon estomac avec tout ce qui est disponible à manger. Mon énergie a disparu. Mon corps abandonne. Et je ne suis pas le seul, nous tous dans le domaine médical souffrons de la même faim. Nous traitons des patients affamés tout en étant nous-mêmes affamés. »

« Les ambulanciers qui amènent les blessés ont tout autant faim. On s’attend à ce que nous sauvions des vies alors que les nôtres se détériorent lentement. Ce n’est pas seulement la faim, c’est un lent effondrement de la vie, de la dignité et de l’humanité. » Si même la direction du personnel soignant meurt de faim, il faut imaginer le niveau d’horreur qui frappe silencieusement l’immense majorité de la population qui était déjà pauvre et démunie avant octobre 2023.

Les hôpitaux de Gaza ne font plus seulement remonter le chiffre des victimes des bombes israéliennes, mais aussi ceux des enfants tués par la faim. 21 mineurs palestiniens sont morts de famine dans les hôpitaux qui sont encore fonctionnels dans l’enclave, ces 72 dernières heures. Un bilan effroyable, mais qu’on devine malheureusement incomplet.

Au niveau des points de distribution de nourriture, toujours contrôlés par l’armée israélienne, les massacres continuent. Pour la première fois de l’Histoire, on attire une population en détresse en lui promettant à manger pour lui tirer dessus. Dimanche 20 juillet, à nouveau, 93 personnes ont été tuées en allant chercher de la nourriture. « Ils tiraient de manière aléatoire » explique un homme témoin, qui affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir. Dilemme terrible : « La question était : est-ce que j’emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits ! »

Le 20 juillet, Israël a aussi bombardé un point de distribution d’eau dans le centre de la bande de Gaza, alors que des dizaines de civils, principalement des femmes et des enfants, faisaient la queue pour s’approvisionner. Douze personnes ont été tuées, dont huit enfants. Et ce n’était pas la première fois.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) déclare qu’un de ses convois de 25 camions transportant de l’aide alimentaire, entré dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza, a « rencontré d’immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénonce lundi 21 juillet des « attaques » israéliennes contre son principal entrepôt à Gaza. En plus des tirs, des employés de l’OMS et des membres de leur famille ont été enlevés par les soldats.

Enfin, l’armée israélienne a bombardé dimanche l’Église de la Saint-Famille, un des rares lieux de culte chrétien à Gaza, théoriquement placée sous la protection historique de la France. Les frappes ont tué trois personnes, et ce n’est pas la première attaque qui vise les chrétiens de Palestine. La pseudo unité « judéo-chrétienne » est une fable pour justifier la violence coloniale, et les dirigeants occidentaux regardent ailleurs.

Il n’y a toujours aucun embargo sur les armes vers Israël, aucun rappel des ambassadeurs occidentaux, aucune suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël, aucune application des mandats d’arrêt de la Cour Pénale Internationale contre Netanyahou. Il serait pourtant simple de mettre la pression sur les génocidaires. Nos dirigeants sont les complices actifs de l’un des pires crimes contre l’humanité du XXIe siècle.

- source, avec des liens : https://contre-attaque.net/2025/07/22/un-genocide-par-la-famine-a-gaza/

🇵🇸 Plus de 100 ONG ont mis en garde, mercredi, contre la propagation d’une « famine de masse » dans la bande de Gaza

Gaza : génocide par la famine, banquet des criminels aux USA, voyeurisme sadique et fasciste d’israéliens jouissant du spectacle génocidaire

Action pour Gaza : mettre à l’arrêt les pays alliés, opération drapeau blanc

Le 9 août 2025, pour stopper le massacre stoppons tout !

Un appel à bloquer le pays le 9 août a été lancé par les organisateurs de MarchToGaza devenu MarchTogether.

Routes, autoroutes, plateformes, pétrole, logistique..., ce sera une mise à l’arrêt coordonnée des pays alliés d’Israël...

Y-a-t-il parmi vous des personnes intéressés pour réfléchir à une action dans la Drôme ?
Si oui, écrivez à ce mail (actionsgaza26 chez proton.me) et contactons nous sur telegram, signal ou encore mieux, en vrai.

Voici l’appel que vous pouvez diffuser si vous voulez :

Action pour Gaza : mettre à l’arrêt les pays alliés, opération drapeau blanc le 9 août 2025

Il n’y a pas de « guerre » à Gaza

Israël est bien engagé dans une guerre d’expansion territoriale et de nettoyage ethnique. Mais pas à Gaza : Gaza est traitée avec méthode comme une déchetterie. Les « armes » y sont des bulldozers, les bombes y servent de dynamite pour en préparer le travail, et les humains y sont traités comme des déchets parmi d’autres.

La toile est encombrée d’arguties sémantiques sur la légitimité de l’emploi du mot « génocide » : une réalité qu’Israël est accusé de perpétrer ou vouloir perpétrer à Gaza, par le bras de son armée que diligentent Netanyahu et son gouvernement, avec l’approbation massive, semble-t-il, de l’opinion intérieure. Jean-Pierre Filiu parle de "guerre inhumanitaire" ou de "guerre d’anéantissement".

Disons-le tout net : les témoignages sont criants. Le mot "génocide" dit bien la réalité de la pointe la plus avancée d’une « solution finale » en cours – l’exécution méthodique d’une entreprise revendiquée de nettoyage ethnique. Cette entreprise présente des paliers : Gaza doit être détruite de fond en comble – qu’il n’en reste ni terre vivante ni âme qui vive ; la Cisjordanie doit être vidée de ses habitants arabes, progressivement chassés de leurs localités, parqués dans des camps, bientôt exilés, et systématiquement remplacés par des colons juif
(...)
Certes, donc, Israël est en guerre sur des fronts multiples, dont les moindres ne sont pas l’opinion internationale et l’ONU. Mais il s’agit moins d’un « droit à se défendre » que d’une guerre d’expansion territoriale. Que penser, alors, de la « guerre de Gaza » ?

Cela n’a rien à voir avec une guerre. Inutile donc de crier aux « crimes de guerre ». Israël y possède un allié objectif : le Hamas ; et sous prétexte de le combattre rase tout le territoire, pêle-mêle avec ses habitants.
Même sous blocus aggravé et régulièrement bombardée, Gaza restait jusqu’à l’automne 2023 une oasis dynamique et surpeuplée sur le flanc sud d’Israël. N’étaient la part considérable, depuis la Nakba, de réfugiés au sein de sa population et l’appétit colonialiste d’Israël, puis les contraintes insupportables du blocus, elle n’avait guère de raison de combattre son voisin. L’anéantissement, ou plutôt, au dire même d’Israël, la « stérilisation » qui lui est imposée depuis le 7 octobre semblent ne même plus viser une colonie de peuplement : l’objectif est ailleurs, à coup sûr, pour commencer, dans l’exploitation du gisement gazier au large du Gaza strip (et peut-être aussi dans la mise en valeur de ses plages, selon les fanfaronnades trumpiennes ?). La vengeance et la peur ne servent que de justification et de combustible pour impulser et entretenir un simulacre de guerre. Aux dernières nouvelles, il suffit de désigner parmi les survivants du Hamas quelques têtes de turc non encore abattues pour autoriser les bombes à pleuvoir sans discontinuer.
(...)
On croit pouvoir compter les morts, on martèle le chiffre de 55.000… Quelle naïveté ! Gaza est une usine à morts et un dépotoir à cadavres, importés même de l’extérieur (que sont devenus les 4000 Gazouis disparus, qui travaillaient en Israël jusqu’au 7 octobre ?) ou exhumés par les pelleteuses (cimetières défoncés…). Le fameux « ministère de la santé du Hamas » ne compte que les victimes reçues par les hôpitaux, ou ce qu’il en reste. Il compte donc aussi les « blessés » enregistrés, qui ne sont que des morts en sursis, faute de matériel et de personnel de soin.

Pour accélérer l’ouvrage, en bon gestionnaire de la solution finale, Israël arme aussi directement parmi les Gazaouis des bandes de hors-la-loi qui pillent les camions d’aide et tirent sur les crève-la-faim. Mais il faut encore laisser le champ net à ces charognards : aussi les escortes « humanitaires » chargées de sécuriser l’acheminement de nourriture sont-elles systématiquement visées par les drones de l’occupant. Et comme on ne saurait laisser prospérer des « terroristes », tout ce qui peut aider ou soutenir les assiégés est ciblé avec autant de précision que d’obstination : hôpitaux, écoles, personnel soignant ou humanitaire, journalistes, photographes, intellectuels, la capacité maintenue de communiquer avec l’étranger, la débrouillardise des 8-12 ans, ou simplement l’exemple de solidarité interne donné par les grandes familles…, tout est fauché, broyé, éliminé. Le nom de Fatima Hassouna est-il célébré à Cannes ? La même nuit, un missile s’abat sur sa maison. Pour repérer ces proies à haut rendement en matière de démoralisation et de désagrégation sociale, l’IA est plus sagace encore que le sadisme le plus affûté. Quant à compter les vivants, bien malin qui y réussirait, dans ce qui reste d’agglutination de tentes et d’ordures accumulées par une précaire survie : les drones seuls auraient assez de surplomb pour une telle évaluation, mais on n’y recourt que pour traquer et tuer encore.

Hier, des images montraient des ombres humaines courant entre des sacs de céréales éventrés à même le sol d’un no mans land d’allure sableuse, nivelé par les bulldozers. Netanyahou peut se féliciter : jamais Israël n’a fait un aussi bon « travail » de terrassement, ni malaxé de manière à ce point indiscernable le béton, les corps, le sang, la farine.

- article complet : https://paris-luttes.info/il-n-y-a-pas-de-guerre-a-gaza-19635
source : https://blogs.mediapart.fr/renee-piettre/blog/050625/il-ny-pas-de-guerre-gaza

Gaza : génocide par la famine, banquet des criminels aux USA, voyeurisme sadique et fasciste d’israéliens jouissant du spectacle génocidaire

Angleterre : interdiction du collectif Palestine Action et arrestations de masse

Jusqu’à 14 ans de prison encourus pour un soutien à la Palestine : le tournant vers l’autoritarisme se confirme outre-Manche après le classement du collectif Palestine Action comme organisation terroriste et l’interpellation de militant-es propalestien-nes

Samedi 5 juillet entrait en vigueur une mesure répressive prise par le gouvernement britannique : le mouvement Palestine Action est désormais classé comme « organisation terroriste ». Crée il y a 5 ans, Palestine Action est un collectif de désobéissance civile qui prône l’action directe contre des entreprises et des institutions complices de l’apartheid, l’occupation, la colonisation et le génocide en Palestine.

Ses activistes ont notamment pénétré la base aérienne militaire de Brize Norton le 20 juin dernier. Deux avions militaires avaient été recouverts de peinture rouge, et des actions de désarmement réalisées. Palestine Action rappelait dans un communiqué la complicité du gouvernement anglais : « Le Royaume-Uni est un acteur direct du génocide à Gaza. L’armée britannique collecte des renseignements, ravitaille des avions de chasse et fournit des armes utilisées contre les Palestiniens ». Quatre personnes avaient été placées en détention provisoire, en attendant leur jugement le 18 juillet prochain.

- Un précédent inquiétant

L’ordonnance prise par le juge Chamberlain à la Haute Cour de Londres confirme le tournant autoritaire pris par le pays et la criminalisation inédite du soutien à la Palestine qui fera date. Le pays est d’ailleurs reconnu comme le pire en matière de répression judiciaire au niveau européen pour les militants et militantes écologistes, selon le rapporteur spécial de l’ONU Michel Forst. Des peines de prison ferme ont déjà été prononcées pour de simples jets de soupe ou blocages de route. À l’heure actuelle, 56 membres de Palestine Action sont d’ors et déjà jugés pour des manifestations devant des usines d’armement et installations militaires. En janvier dernier, 77 personnes étaient arrêtées à Londres lors d’une manifestation pacifique contre lé génocide à Gaza.

Il est à craindre que cette qualification de Palestine Action comme « organisation terroriste » ouvre la voie à d’autres. En effet, l’ordonnance du gouvernement pointe du doigt la perte de revenus des entreprises pour qualifier le collectif de terroriste. Ainsi, n’importe quel collectif appelant à une action de désobéissance civile – comme un simple blocage d’une entreprise – faisant perdre de l’argent à une entreprise ou au gouvernement pourrait être qualifié à son tour d’organisation terroriste, comme les groupes écologistes par exemple. Le Socialist Equality Party alerte : « Si le sabotage non violent par des manifestants individuels est qualifié de terroriste, alors qu’en est-il des grèves des marins et des travailleurs du secteur portuaire, ou des ouvriers d’usine et de logistique qui boycottent la fourniture d’armes et d’autres équipements à la machine de guerre israélienne, comme l’ont fait les dockers français, grecs et italiens ? »

Ces atteintes graves à la liberté d’expression et d’action étaient également visibles il y a une semaine, lorsque la BBC a été sommée par le gouvernement de s’expliquer sur la diffusion en direct du concert du duo de rap Bob Vylan, lors du festival de Glastonbury, plus gros festival du pays. « Death, death to the I.D.F » – « Mort aux forces de défense israéliennes » – avait entonné le duo, repris par les dizaines de milliers de festivaliers brandissant des drapeaux palestiniens. Une enquête a été ouverte contre eux. La chaîne de télé anglaise avait choisi de diffuser ce concert en lieu et place de celui de Kneecap – groupe irlandais connu pour ses prises de position pour une Palestine libre, dont le chanteur Mo Chara est également visé par une enquête, espérant ainsi silencier les voix pro-palestiniennes. C’est loupé.

- Une offensive gravissime

Les conséquences de cette ordonnance sont énormes pour Palestine Action. Le Terrorism Act 2000 prévoit jusqu’à 14 ans de prison pour ses membres, toutes les listes de diffusion et réseaux sociaux sont détruits, et ce même si l’ordonnance était finalement rejetée en appel le 21 juillet prochain. Le simple fait d’arborer un symbole sur un vêtement, un drapeau est également passible de 6 mois de prison. Ainsi, des centaines de milliers de Britanniques ont affiché le slogan « Nous sommes tous Palestine Action ! » sur leur compte X. C’est désormais illégal.

Le simple fait pour un journaliste de couvrir des campagnes pourra être passible de poursuites. L’ONU estime qu’il s’agit d’une décision gravissime et a publié un communiqué le 1er juillet dernier appelant à ne pas « mal utiliser les lois antiterroristes contre Palestine Action ». Elle rappelle que « les actes de protestation qui s’en prennent à des biens, mais dont l’objectif n’est pas de tuer ou blesser des personnes ne doivent pas être traités comme du terrorisme ». L’ONU rappelle que le problème est que le terrorisme n’a pas de définition précise en droit international. De ce fait, on peut y mettre tout et n’importe quoi, comme le fait l’Angleterre aujourd’hui en criminalisant la lutte pour la Palestine ou les luttes écologistes.

- La riposte s’organise

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme, le Conseil national pour les libertés civiles (Liberty) et Amnesty International UK se sont également élevés contre cette décision.

La société civile se mobilise pour soutenir Palestine Action. Le 5 juillet, des centaines de militants et militantes du collectif « Defend our Juries » étaient présent-es à Londres pour contester cette décision. 29 d’entre elles et eux ont été arrêtés. Leur crime ? Tenir des pancartes. Parmi les dangereux terroristes, une révérende de 83 ans, Sue Parfitt, qui tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action ». Son arrestation a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, les Anglais dénonçant « la marche vers l’autoritarisme et les mesures contre la liberté d’expression », se demandant « s’il était légal de l’appeler une héroïne ? » Le musicien Roger Waters a également publié une vidéo de soutien : « Je soutiens Palestine Action. C’est une organisation formidable. Elle est non violente et absolument pas terroriste ». En réalité, des millions de Britanniques soutiennent la cause palestinienne. Seront-ils tous considérés comme des terroristes ?

Partout dans le monde les gouvernements occidentaux complices du génocide tentent de criminaliser le soutien à la Palestine. Rappelons qu’en France Bruno Retailleau a également demandé la dissolution d’Urgence Palestine, que l’on a vu des policiers confisquer un drapeau palestinien sur une plage française, qu’une énorme enquête pour « association de malfaiteurs » vise la mobilisation qui dénonçait le Salon de l’armement du Bourget, que des manifestant-es sont sous contrôle judiciaire pour avoir mis un drapeau palestinien place de la République pendant que l’avion du génocidaire Netanyahou survolait de nouveau l’espace aérien français sans être inquiété.

- source, et liens : https://contre-attaque.net/2025/07/10/angleterre-interdiction-du-collectif-palestine-action-et-arrestations-de-masse/

« De l’économie d’occupation à l’économie de génocide » : le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese

Le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese dénonce nommément la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) parmi les institutions financières, dont les investissements « ont continué à soutenir, à profiter et à normaliser une économie fonctionnant en mode génocidaire ».

En date du 30 juin 2025, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Me Francesca Albanese, a rendu public son troisième rapport intitulé De l’économie d’occupation à l’économie de génocide, qui n’est présentement disponible qu’en anglais. Dès qu’il deviendra disponible en français, nous vous en fournirons la référence ici.
(...)
« Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 enquête sur la mécanique corporative qui soutient le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens dans le territoire occupé. Alors que les dirigeants politiques et les gouvernements se dérobent à leurs obligations, de trop nombreuses entreprises ont profité de l’économie israélienne d’occupation illégale, d’apartheid et maintenant de génocide. »
(...)

De l’économie d’occupation à l’économie de génocide : Francesca Albanese, 3 juillet 2025
par [Coalition du Québec URGENCE Palestine->https://www.youtube.com/@urgencepalestine_quebec]
https://youtu.be/463yXLDqYfo

- suite sur https://urgencepalestine.quebec/de-leconomie-doccupation-a-leconomie-de-genocide-le-troisieme-rapport-de-la-rapporteuse-speciale-de-lonu-me-francesca-albanese/

Gaza : génocide par la famine, banquet des criminels aux USA, voyeurisme sadique et fasciste d’israéliens jouissant du spectacle génocidaire
Gaza : génocide par la famine, banquet des criminels aux USA, voyeurisme sadique et fasciste d’israéliens jouissant du spectacle génocidaire

DIVERS

  • Gaza : Le joli spectacle d’un génocide - A la lecture de ce texte d’Abu Amir le 3 juillet, on ne veut pas y croire et pourtant il décrit des plateformes d’observation, à la frontière de Gaza, pour regarder la mort qui devient un spectacle touristique pour les Israéliens. Le génocide comme divertissement.
  • Georges Ibrahim Abdallah va sortir de prison le 25 juillet, après 41 ans d’enfermement - Otage de la raison d’État, « il mourra libre à Beyrouth en tant que résistant »
  • Ce que Gaza fait au langage : réponse au discours du CRIF 2025 - (Contre l’inversion et l’amnésie, pour une pensée critique renouvelée) Le 3 juillet dernier se tenait le diner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), avec entre autres invités François Bayrou, les ministres Bruno Retailleau, Elisabeth Borne, Gérald Darmanin, Benjamin Haddad, ainsi que le président du Sénat, Gérard Larcher. Si le CRIF est l’objet de tous les fantasmes antisémites les plus crasses, il a aussi été régulièrement et légitimement épinglé pour sa proximité avec le pouvoir israélien. Le réalisateur, écrivain et metteur en scène Sylvain George a patiemment décortiqué ce qui s’est dit lors de ce 39e dîner. Contre l’inversion et l’amnésie, il propose une pensée critique renouvelée.
  • Nach Gaza - Notes pour un néonihilisme politique depuis la campagne Stop Arming Israël - Nous avons reçu ce brillant texte depuis le mouvement Stop Arming Israël en Belgique. Il propose de penser stratégiquement et politiquement depuis les campagnes de soutien à Gaza, soit, pour reprendre Adorno, depuis et par-delà Gaza.
  • « Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre - Ni l’État génocidaire d’Israël, ni la dictature de la République islamique, vive les luttes populaires - Roja est un collectif féministe et internationaliste basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté », il nous a transmis cette prise de parole et de position à la suite de la "guerre de 12 jours" opposant le régime israélien au régime iranien.
  • Pendant ce temps, l’insupportable quotidien de Gaza - Dans son livre "Gaza, Vie", le journaliste Rami Abou Jamous raconte comment lui et ses proches tentent de s’habituer à la "demi-vie" de misère et d’humiliation dans les camps de tentes, sous la menace constante des bombes. Des récits directs et sensibles sur la peur, le dénuement et la débrouille. Mais c’était avant la famine organisée… Depuis, le génocide se poursuit.
  • Trump – Netanyahou : le dîner de criminels - C’est désormais une petite habitude. Le criminel contre l’humanité Benjamin Netanyahou traverse la planète pour aller voir son copain Donald Trump. Le Premier Ministre israélien, qui supervise le génocide du peuple de Gaza, a été lundi 7 juillet reçu pour la troisième fois à Washington depuis janvier, pour un dîner très médiatisé à la Maison Blanche.
  • « La paix par la force » : Résister au fascisme - « Le fascisme, c’est la guerre ! » titrait un article de l’historien Michel Winock, paru dans L’Histoire en 1999. Reprise d’un célèbre discours du député communiste Maurice Thorez.
    Pour Michel Winock, le fascisme est avant tout une exaltation de la guerre, une primauté accordée à la force brute : « Le fascisme, écrivait Alain, est un autre nom du militarisme. » « Disons même, poursuit l’historien, un militarisme enthousiaste, produisant une attitude d’« obéissance joyeuse », selon le mot de Hitler. Une des meilleures façons d’unifier la nation est de la plonger dans l’état de guerre, ou un simili état de guerre. La volonté nationale est alors tendue par un danger commun, la discipline s’impose. »

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