La dure réalité des chiffres est tellement énorme et décalée par rapport aux mensonges et promesses des Etats et des techno-capitalistes que ça en devient risible et ridicule.
- Derrière les fables des autorités, les émissions de CO2, méthane et NO2 accélèrent leur augmentation
- On attend que le climat s’emballe pour de bon de manière incontrôlable, ou on se révolte ?
- Gaz à effet de serre : la croissance folle - « Nous sommes loin d’être sur la bonne voie. » Le constat du bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale est sans appel : le taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère progresse de façon alarmante. Résultats : de fortes températures et plus de phénomènes extrêmes sont à prévoir. (...) le réchauffement déjà observé persistera pendant plusieurs décennies, même si les émissions nettes étaient ramenées à zéro rapidement, prévient l’OMM.
- Pétrole, gaz et charbon : les États explosent l’Accord de Paris - La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le constat inquiétant du Production Gap Report, publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement.
- Les nouvelles promesses des Etats mènent toujours le monde vers une « catastrophe climatique » - Les engagements pris pour 2030 mènent la planète vers un réchauffement climatique de 2,7 °C à la fin du siècle et ne sont, de toute façon, pas encore respectés, prévient le Programme des Nations unies pour l’environnement.
- Cadeau du gouvernement aux secteurs polluants : 25 milliards d’euros - Le Réseau Action Climat a analysé le projet de loi de finances et révèle que 25 milliards d’euros seront utilisés par l’État en 2022 pour soutenir des secteurs polluants tels que l’aviation ou la construction.
- Les émissions à effet de serre accélèrent leur augmentation, et les "puits de carbone" eux se dégradent : L’Amazonie pourrait atteindre un point de non-retour - Saviez-vous que l’Amazonie pourrait devenir une savane ? Que cette immense forêt tropicale libère désormais plus de carbone qu’elle n’en stocke ? Ravagée par la déforestation, les incendies volontaires et le changement climatique, elle pourrait subir des changements irréversibles. Avec l’augmentation des températures, les océans pourraient aussi arrêter d’absorber du CO2....
- Il faudrait ajouter à ce sombre tableau la destruction planifiée des écoystèmes, espèces et animaux/végétaux...
On trouve malgré tout encore quantité de personnes qui parient ou espèrent la venue miraculeuse d’un système techno-industriel capitaliste peu émetteur de gaz à effet de serre et peu destructeur du vivant et de la nature en général alors que la réalité montre chaque année l’inverse : tout empire.
Les discours, promesses, aménagements des désastres et « greenwashing » ne peuvent plus masquer les nuisances croissantes ni la volonté affirmée et réitérée des puissants de privilégier leurs postes et leurs revenus, et donc de continuer le même système.
En bon servants et profiteurs de la Mégamachine les dirigeants ne risquent pas de faire ce qu’il y aurait à faire.
- Derrière les fables des autorités, les émissions de CO2, méthane et NO2 accélèrent leur augmentation
- Enfumage des autorités et des capitalistes + émissions croissantes de gaz à effet de serre
Malgré les multiples déclarations tonitruantes des dirigeants, la situation planétaire ne fait que s’aggraver pour le climat, les écosystèmes et leurs habitants humains ou non-humains.
Leurs plans de croissance techno-industrielle circulaires-numériques à 2030 ou leurs plans énergétiques avec ou sans nucléaire à l’horizon 2050 ne sont que des farces grotesques et criminelles, dont le seul effet tangible serait d’engraisser davantage les possédants et de donner plus de pouvoir au système policier, aux technocrates et autres fanatiques du transhumanisme numérisé.
Les puissants et leurs complices feraient mieux de fermer définitivement leur clapet émetteur de mensonges à répétition au lieu de la ramener sans cesse avec leur croissance verte, leurs COP répétitives et leur économie capitaliste techno-industrielle « décarbonée ». Ils feraient mieux d’avouer qu’ils sont hors sujet car ils ne veulent rien changer et ne souhaitent pas disparaître. Ils feraient mieux de prier avec ferveur pour que les foules ne soient pas trop énervées contre eux quand l’heure des révoltes sonnera.
Définitivement : les problèmes climatiques, écologiques ou sociaux ne sont pas des du tout des problèmes techniques à résoudre, mais de profonds sujets politiques, culturels, anthropologiques, philosophiques qui invitent à des basculements révolutionnaires, et pas à changer d’énergies, à numériser la gestion des pays ou à inventer des robots autonomes pilotés par des « rationalités cybernétiques ».
En tout cas, hurler ou se contenter de mesurer les dégâts n’arrêtera par ce qui cause les désastres. Tenter de s’adapter aux problèmes dans de petits ilôts n’empêchera pas les catastrophes d’emporter tout le monde au final.
A quand dans la Drôme la naissance d’une puissante coalition écologiste, donc anticapitaliste radicale, anti technologies complexes, pour l’émancipation sociale et la démocratie directe ? Une coalition pour attaquer ensemble les causes des nuisances au lieu de juste essayer de réduire chacun de son côté certaines conséquences.
On laisse tranquille les élus, l’Etat et les capitalistes, on attend que les forêts soient en feu et les rivières de Drôme à sec en été, on attend que les emballements irréversibles surviennent, ou bien on agit dès maintenant de manière déterminée pour limiter la casse et se préparer un avenir désirable et vivable ?