Urgence Lac de Grane, besoin de vous avant le 4 décembre

jeudi 1er décembre 2022, par Auteurs divers.

Un message de l’association de protection de la Nature et du Lac Grâne et du lien Humain-Nature :

Bonjour chères amies de la nature et du lac de grâne,

L’association Vox Natura, fait appel à notre députée régionale Marie Pochon (NUPES) et à l’Euro-Députée Ecologiste Michèle Rivasi, afin de contrecarrer les plans du SMRD et de la CNR et de ralentir/arrêter le comblement du lac de Grâne, qui est dans une zone Natura 2000, gérée par l’union Européenne.

L’objectif est de stopper le chantier, au plus tard en février quand commence la période de reproduction de nombreuses espèces protégées, et de tout faire pour protéger la digue qui sépare le lac de la Drôme, et demander sa réparation. Car il serait fort dommageable de laisser les eaux polluées de la Drôme (depuis Crest) contacter le site d’eaux pures du Lac des Freydières (ou lac de Grâne). La présence de l’Agrion de Mercure (libellule turquoise) atteste de la pureté de l’eau, et de fait c’est de l’eau de source souterraine et de l’eau de la nappe phréatique qui affleure au niveau du lac de Grâne, ancienne carrière de gravier non réhabilitée depuis 30 ans, accueillant des espèces végétales et animales rares et protégées. Sans parler du bienfait de ce site naturel pour la santé mentale et physique des humains qui le fréquentent.

Urgence Lac de Grane, besoin de vous avant le 4 décembre

Nous souhaitons donc essayer d’éviter que la digue du lac ne soit détruite, ce qui ferait disparaître le lac de Grâne.

Maître Hequet peut déposer un recours gracieux à la préfecture de la Drôme pour contester l’arrêté préfectoral qui valide ce projet, mais il a besoin que les usagers du Lac ou personnes de la commune lui donnent pouvoir pour agir.

Le dépôt de ce recours nous permettra de gagner du temps (au minimum 2 mois) car nous avons de sérieux doute quant au bien fondé et à la régularité de ce chantier.

Si vous êtes concernés par la disparition du lac (habitant de Grâne ou des communes proches, loueur de gîte, chercheur naturaliste sur le site, spécialiste ayant fait des recherches sur le site, usager du lac, pêcheur, association de protection de la nature, centre éducatif ou de loisir, thérapeute, naturaliste...) vous pouvez nous aider en donnant pouvoir à Maître Nicolas Hequet, avocat à Avignon à déposer ce recours.

Avant jeudi 1er décembre (ou le 4 décembre :
- remplir et signer le document joint (« pouvoir recours gracieux »).


- transmettre une copie (scan ou photo...) de votre carte d’identité.

Et nous les transmettre par retour de mail en nous précisant en quelques mots de quelle manière vous êtes concernés, à lacdegrane chez gmail.com

Ce premier recours gracieux est indispensable, passé le 4 décembre il sera trop tard pour agir, l’arrêté préfectoral sera définitif et plus rien ne pourra stopper le chantier.

N’hésitez pas à en parler autour de vous si vous pensez à des personnes concernées et à faire suivre ce message.

Merci à tous,
à bientôt.

— 

Association de protection de la Nature et du Lac Grâne et du lien Humain-Nature

Sensibilisation des politiques, institutions et du public
Pour toute demande d’intervention de formation, envoyez nous un mail avec vos coordonnées.

Pour nous joindre :
lacdegrane chez gmail.com


Forum de l’article

  • Urgence Lac de Grane, besoin de vous avant le 4 décembre Le 2 décembre 2022 à 19:37, par Marie-Odile

    De la pure désinformaton cet article. La réunion de présentation du projet à Grâne a été bien difficile, avec une poignée de personnes tentant de perturber la réunion et vociférant afin d’empêcher le SMRD de présenter le projet. Tout cela au nom de la démocratie qu’il faut probablement traduire : « La démocratie, c’est quand je parle et que vous vous taisez ». On peut voir dans le Crestois de la semaine quelques un de ces individus grimpés sur leur chaise pour éxiger la parole. Crestois qui s’est laissé aller à à un rapport biaisé de cette réunion, sans informer son lectorat de la teneur de la réunion. Remettons les choses à l’endroit. Malgré l’obstruction déjà décrite, le SMRD a présenté les tenants et les aboutissants du projet qui s’inscrit dans une réhabilitation générale de la Drôme, tellement enserrée dans ses rives qu’un épisode violent pourrait conduire à une catastrophe, le courant de la Drôme n’ayant pas la possibilité de s’étaler. Les rives seraient ainsi attaquées causant un péril pour les routes ou la voie de chemin de fer proche, les habitations, les terrains agricoles et les captages d’eau.

    Le « lac de Grâne » (plus exactement des Freydières) est une création récente, faïte en dépit du bon sens, à une époque où l’on ne souciait pas d’environnement. La digue qui l’isole de la Drôme est trop basse pour la protéger d’un déversement de la Drôme, ce qui pourrait susciter un important transport de gravier déstabilisant le cours en amont et mettant les berges en péril. La surélever reviendrait à artificialiser encore plus le cours d’eau, à le resserrer, alors qu’il s’agit, sur le cours de la Drôme, de desserrer l’étreinte d’un cours d’eau trop à l’étroit. Le lac des Freydières est une forme de blessure ouverte dns la « peau de la terre » mettant en contact l’extérieur avec la nappe phréatique, avec tous les risques de pollution.
    Comment par ailleurs le Crestois ne s’est-il pas fait l’écho du témoignage émouvant de la personne (une femme, donc pas crédible ?) responsable de la Réserve des Ramières. Elle a expliqué que la protection de la biodiversité était sa passion et l’engagement de sa vie, qu’elle avait fait en sorte que les meilleures pratiques soient respectées, que ce projet était favorable à la biodiversité, que les plus grandes précautons avaient été prises pour réhabiliter cet héritage néfaste des années 70. En effet le lac des Freydières est profond, ses eaux froides peu favorables à la biodiversité. En réduire la profondeur améliorera la diversité des espèces. C’était aussi le sens de l’intervention de l’écologue en charge de la réhabilitation du Roubion, qui s’est félicité de la qualité du projet, puisque ce sont des principes identiques qui pilotent la réhabilitation du Roubion.

    A la fin de la réunion, on a vu se lever une personne, qui n’avait rien compris et probablement rien voulu comprendre, qui a regretté que la Drôme ne soit pas plus endiguée, redressée, bétonnée. Vive le béton pour protéger la nature ? Le premier ignorant en sait plus que le spécialiste. Voici venu le temps des écolos-conservateurs, allergique à tout changement : vive le monde mort ? A moins que certains intérêts aient intérêt à éviter un remblaiement coûteux ?

    Reste le point de baignade qui disparaît, critique qui doit être prise en compte.

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