Solidarité avec l’insurrection kanak !

Tract en solidarité avec l’insurrection kanak

jeudi 30 mai 2024

Après l’adoption par le Sénat français d’une loi électorale visant à pérenniser la colonisation de la Kanaky, l’archipel s’embrase. Le 13 mai, à l’appel des organisations indépendantistes, des rassemblements sont improvisés partout sur le Caillou, des barrages sont installés sur les axes routiers et des grèves entamées dans les principaux secteurs économiques. Rapidement la situation tourne vers la révolte ouverte. Dans l’après-midi, une mutinerie éclate dans la prison principale de Camp-Est et à la tombée du soir, des insurgés kanaks multiplient les barricades, s’affrontent aux forces de l’ordre et mettent le feu à des dizaines de bâtiments officiels et commerciaux.

Le lendemain, l’État instaure le couvre-feu, mais rien ne semble freiner le raz-de-marée kanak. Gendarmerie et police sont débordés, les attaques incendiaires font tâche d’huile. A Nouméa, dans les quartiers des colons, des milices loyalistes installent des barrages. Souvent armés, les loyalistes se coordonnent entre quartiers et avec les forces de l’ordre pour contenir le feu insurrectionnel. Confronté à cet embrasement diffus qui dépasse largement les structures et les consignes des organisations indépendantistes, l’état d’urgence est déclaré. Renforts policiers et militaires sont acheminés en toute urgence vers l’archipel. L’armée sécurise les ports et les aéroports, de nombreuses personnes fichées sont assignées à résidence, des réseaux de communication numérique sont bloqués. Le jeune étudiant kanak Jybril (19 ans) est tué d’une balle dans le dos par des colons dans le quartier Tindu à Nouméa. Dans la zone industrielle de Ducos, Chrétien (36 ans) et sa cousine Stéphanie (17 ans) sont exécutés par un colon. Les insurgées font aussi état de nombreuses blessées plus ou moins graves, touchées par des gendarmes ou des miliciens loyalistes. Du côté de l’État, un gendarme est mort lorsque le véhicule de service est pris pour cible par des insurgés à Mont-Dore. Deux jours plus tard, un colon qui a tiré sur des insurgées près d’un barrage est tué par des tirs de défense.
(...)

- SUITE : https://paris-luttes.info/solidarite-avec-l-insurrection-18311

- Téléchargez le tract avec mise en page (A4)


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