Rassemblement contre la candidature des alpes aux JOP 2030 alter-jeux : épreuve de lutte contre les idées d’extrême droite

Romans, jeudi 20 juin à 18h

mercredi 19 juin 2024

A l’occasion du passage de la flamme à Romans-sur-Isère

Rassemblement contre la candidature Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes 2030

Rassemblement de 12h15 annulé

le 20 juin participez à nos Alter-Jeux Festifs à Romans

à 18h place Ernest Gailly

l’épreuve sportive choisie sera : la lutte contre les idées d’extrêmes droites !

si vous avez envie de donner la main sur l’organisation des épreuves, faites-nous signes : soulevementromans chez proton.me

Contre la candidature Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes 2030

Après avoir fait fondre les glaciers par le tourisme de masse et l’inaction climatique, faire des jeux sur nos montagnes dénudées avec de la neige artificielle est d’un cynisme édifiant. Rappelons que les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) d’hiver sont les plus polluants des Jeux. Les Alpes françaises en ont déjà reçu deux éditions, qui ont laissé des cicatrices : artificialisation de la montagne, des infrastructures sous-utilisées car surdimensionnées, endettement des communes...

Alors que l’ampleur des méfaits des JOP de Paris 2024 n’est pas encore connue, la candidature des Alpes pour l’hiver 2030 est une aberration avec son lot de ravages :

• des ravages économiques : « Les jeux financent les jeux » n’est qu’un élément de langage marketing. Les dépenses cachées sont multiples (sécurité, prime des agents publics, etc.) et se font au détriment des services publics en extrême souffrance. Sans parler du tribut de 180 000 euros par département, dépensé pour... faire passer la flamme olympique. Quinze ans de dettes pour quinze jours de fête !

• des ravages sociaux : les JOP renforcent les inégalités spatiales qui touchent celles.eux qui n’ont ni argent ni bons papiers. Il est indécent de pouvoir passer la frontière franco-italienne avec un forfait de ski mais pas pour demander l’asile ! La dimension sécuritaire des JOP ne fera que renforcer cet état de fait. Se loger dans les Alpes est déjà un calvaire du fait du sur-tourisme. Or on sait que les jeux intensifient la spéculation immobilière et les difficultés de logement. Les habitants n’auront que les nuisances sans pouvoir accéder au spectacle.

• des ravages écologiques : les JOP sont incompatibles avec les changements majeurs à effectués pour contrer les changements climatiques à l’œuvre. Les Alpes se réchauffant deux fois vite que la moyenne planétaire, le recours massif à la neige artificielle va être de mise, tel qu’à Pekin où en 2022, 100 % de la neige était artificielle. Or la ressource en eau diminue et créé des conflits d’usage au profit de l’industrie du tourisme de luxe. L’étendue de la zone concernée par les JOP risque de relancer la construction d’infrastructures routières dans les zones de montagnes et de décupler les déplacements en hélicoptères.

• des ravages démocratiques : avec les JOP, la France est le premier pays européen à légaliser la surveillance algorithmique apportant son lot de discriminations et de dérives ; de plus, 45 000 policiers et 20 000 militaires seront déployés. A l’heure où les candidatures se font rares, les régions AURA et PACA n’ont pas pris la peine de consulter leur population et mêmes les élus locaux n’ont pas eu suffisamment d’éléments d’information.

Les jeux olympiques imposent une marchandisation des territoires montagnards déjà gangrenés par la monoculture du ski. A l’heure du changement climatique, ce modèle est déconnecté de la réalité des habitant-e-s et des enjeux de diversification économique des territoires pourtant nécessaire. Il est urgent de cultiver d’autres imaginaires pour redonner un avenir à la montagne. D’autres pratiques sportives sont possibles.

Il est encore temps de se mobiliser contre la candidature des Alpes 2030 !

Retrouver les infos générales et signez la pétition pour réclamer un référendum sur la candidature des alpes pour les JOP 2030 sur www.no-jo.fr

No Jo

ni ici ni ailleurs !

Le comité local des soulèvements de la terre romanais

Ce texte est librement inspiré de la tribune collective de Basta


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