Quand un régime ne supporte pas d’être contesté, ça s’appelle comment déjà ?

LREM : toujours plus loin dans l’autoritarisme et le ridicule : plus répressif, plus bas et plus débile

jeudi 14 septembre 2023, par Camille Z.

La tyrannie macroniste prospère comme la gangrène à l’aide des institutions anti-démocratiques en place et de la répression policière non-stop. Comme les anciennes dictatures, elle ne supporte pas d’être huée et ridiculisée en public, surtout lors de matchs internationaux.
Et alors certains de ses laquais veulent rajouter encore des lois répressives et des interdictions...

Le macronisme remplace alors le slogan pourrit de l’abominable compétition olympique (plus vite, plus haut, plus fort) par : plus répressif, plus bas et plus débile. Glorieux.

Comme on dit, escamoter les messages n’enlèvent pas le problème.

Quand un régime ne supporte pas d’être contesté, ça s’appelle comment déjà ?

🏉 VERS L’INTERDICTION DES SIFFLETS ?

Les huées contre Macron au Stade de France mettent les macronistes dans tous leurs états. À tel point qu’ils révèlent leurs pulsions profondes.

Karl Olive est le genre de personne qui fait la fierté de ce pays. Avant d’être député il était communicant sportif, travaillant pour Canal+ et I-Télé. Élu maire de Poissy, dans les Yvelines, Olive demande aux médecins de sa ville de limiter le nombre d’arrêts de travail des agents de la ville, en comparant les arrêts de maladie et l’absentéisme. Les syndicats font alors le constat d’« une mafia politique » et d’« un management par la peur » au sein de la mairie. Karl Olive quitte ensuite l’UMP pour rejoindre Macron.
Habitué des déclarations débiles et dangereuses, Karl Olive a dit ce dimanche 10 septembre, lors d’une interview, voir « d’un très mauvais œil » des manifestations ou préavis de grève déposés à l’occasion de compétitions sportives. Il était interrogé à propos des sifflets contre Macron en ouverture du mondial de rugby et évoquait les Jeux Olympiques de l’an prochain. Olive a osé : « Je serai favorable à des lois d’exception pour ces moments-là ». Peut-on retirer les cordes vocales des spectateurs à l’entrée du stade ?

Mathieu Lefèvre est aussi député Macroniste. Il a fait une école de commerce privée à 20.000€ l’année avant de devenir conseiller de Darmanin et de rejoindre la garde rapprochée de Macron. Il est allé encore plus loin. Pour lui, « Siffler le président de la République, c’est siffler la France » ajoutant sur Twitter : « Un stade ne devrait pas faire ça ».

Au-delà de l’ignominie de ces déclarations d’élus, plus choqués par des sifflets que par les millions de pauvres, les crimes policiers et l’effondrement climatique, ces deux paroles révèlent à quel point le régime se transforme. Asséner que Macron incarne « la France » montre la dimension à la foi monarchique, religieuse et sectaire du clan au pouvoir. Entre culte de la personnalité, paranoïa et volonté d’interdire des sifflets, voire d’imposer des mesures d’exception liberticides lors d’une compétition sportive : cela porte un nom. Une dictature.

(post de Contre Attaque)

Ca se confirme avec Macron le tyran :

Quand un régime ne supporte pas d’être contesté, ça s’appelle comment déjà ?

🇮🇳 MODI-MACRON : L’EXTRÊME DROITE EST UNE SEULE FAMILLE

Le 14 juillet 2023, le premier ministre indien d’extrême droite, Narendra Modi, était l’invité d’honneur du défilé du 14 juillet à Paris. Le président Macron décrivait Modi comme « un grand ami » et l’avait décoré de la légion d’honneur lors de son passage. À nouveau, ce dimanche 10 septembre, Macron publie une photo d’une étreinte avec le chef du gouvernement Indien accompagnée du texte : « le monde est une seule famille ».

Quelques rappels :
Modi est à la tête de l’Inde depuis 2014. Son parti est le Bharatiya Janata Party (BJP), un mouvement ultra-nationaliste Hindou, inspirée du fascisme européen. Ses fondateurs sont des admirateurs de Mussolini et Hitler. Le projet de ce courant est de faire de l’Inde un territoire « purement » Hindou, sans minorités.
En 2002, Modi était à la tête de la province du Gujarat. Il avait accusé les musulmans d’être responsables d’une catastrophe ferroviaire, ce qui avait provoqué des pogroms antimusulmans qui avaient fait plus de 2000 morts.
Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’État indien en 2014, les lynchages de musulmans sont de plus en plus fréquents. Le BJP appelle régulièrement sur les réseaux sociaux à la violence contre les musulmans. Récemment, une vidéo a fait scandale sur les réseaux, montrant une institutrice hindoue demande à ses élèves de frapper leur camarade musulman.
Dans l’État de l’Assam, Modi fait construire un camp destiné à parquer les « migrants illégaux » qui ont été déchus de la citoyenneté indienne, soupçonné de venir du Bengladesh. En 2019, la Cour suprême de l’Inde a publié une liste de 1,9 million de personnes brusquement privées de leur nationalité et de tous leurs droits.
Des partis de droite et d’extrême droite en Europe, dont le Vlaams Belang flammand, ont récemment effectué des voyages d’étude en Inde.
Sur le plan social, Modi met en place une politique néolibérale et hostile aux droits des travailleurs. Les syndicalistes subissent une forte répression, les contre-pouvoirs sont assaillis. Le Premier Ministre indien a démantelé des lois protégeant les salariés, l’environnement, les populations marginalisées.
Cette année, le gouvernement indien a modifié une loi protégeant les arbres, facilitant la déforestation. Un quart des forêts indiennes sont menacées.
La répression et la violence d’État subies par la société civile, les journalistes, les avocat·es ou les syndicalistes n’a cessé de croître. Amnesty international a même dû quitter le pays.
L’Inde est 160e sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse de 2023.

L’humanité est peut-être une grande famille. Mais l’amitié surjouée de Macron et Modi montre surtout que l’extrême droite de tous les pays sait reconnaître les siens et collaborer. Persécutions islamophobes, autoritarisme, violence sociale et destruction de la nature : tout pour plaire au gouvernement français.

(post de Contre Attaque)

P.-S.

Un pays réellement démocratique accueillerait au contraire avec joie les contestations, mêmes virulentes, qui veulent plus de démocratie, d’émancipation, d’écologie et d’égalité sociale. Il verrait là de bonnes occasions d’améliorer et transformer la vie sociale et politique, d’éviter la sclérose institutionnelle et l’installation dans le confort des dominés.

Un régime autoritaire tyrannique envoit des hordes flics armées d’armes de guerre à la moindre incartade, surveille, fiche, censure, interdit, pourchasse, critique toute contestation, diabolise, divise, reste sourd, passe ses lois de merde au 49.3, etc...

Et les guignols (arrivistes ?) des partis de « gauche » de soi-disant opposition qui se sont empressés comme des chiens-chiens serviles d’aller discutailler avec le tyran dès qu’il les siffle pour un de ses blablas médiatiques ! Quelle inconséquence coupable. Quelle faute politique. Ils n’ont pas encore été assez piétinés et ignorés par LREM & co ??
Ils ne veulent toujours pas voir que le système en place n’a pas grand chose à voir avec une démocratie et que participer à la mascarade les inclus dans le système et les disqualifie ?
Avec une opposition comme ça on n’est pas sorti du marais.


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