PFAS : fer de lance d’un modèle de société toxique, criminel, dystopique et irréformable

Même l’écume de mer est toxique près d’Anvers

vendredi 17 janvier 2025, par Les Indiens du Futur.

Vous avez aimé l’épisode de l’amiante ? Bien pire et plus volatiles, vous allez adorer la grande famille des PFAS, grands chouchous très polluants et très persistants de nombreuses industries qui les défendent jusqu’à la mort et font tout pour les prolonger. Vous avez intérêt de kiffer les PFAS, car on n’a pas fini d’en bouffer de cette saloperie « éternelle » destructrice de santé que les Etats ont laissé se répandre partout. De nombreux « scandales d’Etat » en perspective.

Evidemment, ces toxiques n’affecteront pas que la santé des humains, mais aussi celle de tous les animaux.

Les PFAS ont des similitudes avec les catastrophes nucléaires type Tchernobyl ou Fukushima, pour leur côté très persistant et très difficile (voir impossible) à éliminer des sols/eaux/corps contaminés. Mais les PFAS sont beaucoup plus diffusés partout et plus volatiles.

- Plus bas, deux autres exemples de pollution dangereuse : du CVM, chlorure de vinyle monomère cancérogène, dans de nombreux tuyaux d’eau potable + les microplastiques qui s’infiltrent dans nos organes.
Civilisation industrielle : STOP ou encore ?
Les Etats ayant besoin de la puissance et du pouvoir fournies par le capitalisme et la techno-industrie productiviste, ils ne pourront jamais véritablement stopper ou réparer les dégâts des innombrables poisons violents dont a besoin la mégamachine pour cracher du pognon à plein tube.

PFAS : décontaminer l’Europe coûterait 100 milliards d’euros par an

- PFAS : décontaminer l’Europe coûterait 100 milliards d’euros par an
(...)
L’estimation se base sur le recensement de 23 000 sites pollués (utilisateurs et émetteurs de PFAS), et presque autant de sites fortement suspects sur le continent, identifiés dans un premier volet de l’enquête du même groupe de médias, en 2023. Exemple : les bases militaires, grandes consommatrices de mousses anti-incendie, qui contiennent des PFAS.

Ce coût pharaonique est notamment dû aux PFAS à chaîne courte et ultracourte. Ce sont les plus récemment introduits sur le marché par les industriels en prévision d’interdiction d’autres PFAS, et ils échappent à tout système de traitement traditionnel.

Ces 100 milliards d’euros à débourser par an représentent plus de la moitié du budget de l’Union européenne. Et ils seront à dépenser « à perpétuité », alertent les médias enquêteurs, du moins tant qu’aucune réglementation n’interdira pas que l’on continue de déverser des PFAS un peu partout.

- et aussi : Scandale des PFAS : 35 ans après, les déchets de Tefal contaminent toujours - L’usine Tefal à Rumilly, en Haute-Savoie, a déversé jusqu’en 1989 des quantités de déchets chargés en PFAS. Grâce à des documents inédits, Reporterre révèle l’étendue de cette contamination aux polluants éternels.
(...) ces nouveaux éléments viennent compléter le tableau de la contamination à grande échelle découverte à Rumilly. Fin 2022, la cité savoyarde de 16 000 habitants apprenait que son eau potable contenait du PFOA, un PFAS interdit depuis 2020 et reconnu cancérogène en 2023, à un niveau supérieur aux recommandations sanitaires. (...) La nappe phréatique, localisée sous les usines et entrepôts du géant de la poêle qui s’étendent sur une trentaine d’hectares au sud du centre-ville, est largement contaminée au PFOA.

PFAS : fer de lance d’une modèle de société toxique, criminel, dystopique et irréformable

PFAS : le coût vertigineux de la dépollution de l’Europe

- Les PFAS, une famille de 10 000 « polluants éternels » qui contaminent toute l’humanité - Les substances per- et polyfluoroalkylées, des produits chimiques de synthèse, sont très répandues dans notre vie quotidienne comme dans les usages industriels. Alors que leur grande résistance les rend quasi indestructibles dans l’environnement, où elles sont massivement rejetées, leur toxicité est de plus en plus documentée.

Les substances per- et polyfluoroalkylées, des produits chimiques de synthèse, sont très répandues dans notre vie quotidienne comme dans les usages industriels. Alors que leur grande résistance les rend quasi indestructibles dans l’environnement, où elles sont massivement rejetées, leur toxicité est de plus en plus documentée.
Alors que le Vieux Continent prend peu à peu conscience de l’ampleur de son empoisonnement par ces substances chimiques toxiques et ultrarésistantes produites par l’industrie, « Le Monde » et vingt-neuf médias partenaires ont pu, pour la première fois, calculer le prix qu’atteindrait la décontamination.
Encore inconnus du grand public il y a quelques années, les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées, issues de la chimie de synthèse) sont désormais considérés comme à l’origine de la plus grave crise de pollution jamais connue. Ces « polluants éternels » contaminent non seulement la planète entière mais aussi le sang de tous les êtres humains. Alors que Le Monde et ses 29 partenaires révèlent le coût vertigineux de la dépollution pour nos économies et l’ampleur de la campagne de lobbying menée par les industriels pour que les PFAS ne soient pas interdits, voici les questions essentielles que soulèvent ces produits chimiques de synthèse.
(...)
Or, pour les PFAS, comme avant eux pour le plomb, l’amiante ou le bisphénol A, les valeurs limites déterminées par les autorités chutent au fil de la construction des connaissances scientifiques. En 2002, l’Etat américain de Virginie-Occidentale fixait la première limite maximale pour le PFOA dans l’eau potable à 150 000 nanogrammes par litre. Vingt ans plus tard, en juin 2022, l’Agence fédérale de protection environnementale américaine estimait qu’il ne fallait pas dépasser 0,004 nanogramme par litre pour prévenir tout effet sur la santé. Soit : moins que rien.
(...)

Anticipant les réglementations, les industriels ont progressivement remplacé les PFAS ultratoxiques dits « à chaîne longue » (6 à 14 atomes de carbone), par des PFAS « à chaîne courte »… qui se sont avérés aussi nocifs. Pour mettre fin à cette pratique de « substitution regrettable », quatre Etats membres de l’Union européenne (Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Suède) ainsi que la Norvège ont développé un projet d’interdiction de toute la famille des PFAS.
(...)
Elaborée dans le cadre du règlement européen Reach (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques), cette restriction prend appui sur le caractère hautement persistant de ces composés. Et si elle vise l’ensemble des PFAS (soit au moins 10 000), c’est aussi qu’il est matériellement impossible d’identifier ou de prédire les effets nocifs de chacun d’entre eux. Après le PFOS (acide perfluorooctanesulfonique) en 2009, d’autres PFAS ont été interdits, mais il faut souvent une décennie entière pour bannir un seul produit chimique.

Le projet de restriction a beau prévoir de longues périodes de transition, il est la cible d’une campagne de lobbying d’une rare intensité de la part des industriels.
(...)

PFAS : le coût de l’inaction - 100 milliards d’euros pas an

- PFAS : le coût de l’inaction - 100 milliards d’euros pas an (minimum)
C’est la facture vertigineuse que les Européens devront payer pour éliminer les PFAS de leur environnement.
Empoisonnées par l’industrie depuis des décennies, nos terres et nos eaux vont devoir être décontaminées
L’Europe a-t-elle seulement les moyens techniques et financiers de se débarrasser des polluants éternels ?
(...)
Une question brûle donc les lèvres de tous ceux qui, conscients de cette crise environnementale majeure, cherchent des solutions : combien cela va-t-il coûter ? Pour la première fois, Le Monde et ses partenaires du Forever Lobbying Project, deuxième volet de l’enquête parue en 2023, sont parvenus à une estimation du prix de la dépollution : entre 95 milliards d’euros et 2 000 milliards d’euros sur vingt ans. La fourchette haute est fort probablement la plus réaliste. Cette estimation, déjà impressionnante, n’inclut ni l’impact des PFAS sur nos systèmes de santé, ni une myriade d’externalités négatives trop difficiles à quantifier.
(...)

« Il n’y a pas assez d’argent sur terre pour retirer les PFAS de l’environnement aussi vite que nous les y émettons actuellement », affirme Ali Ling. Restreindre les émissions de PFAS pour arrêter de faire grimper l’addition s’impose dès lors comme une urgence. « Il n’y a aucun espoir de vider la baignoire tant que nous n’aurons pas fermé le robinet », ajoute la chercheuse, du même avis qu’Oliver Loebel, d’Eureau, pour qui « le contrôle des PFAS à leur source est la priorité absolue ».

« Ce qu’il est essentiel d’avoir en tête, c’est qu’il nous reviendra toujours moins cher de cesser d’émettre des PFAS que de décontaminer », résume Hans Peter Arp. C’est aussi à cette conclusion que sont parvenus l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège. En février 2023, ces cinq Etats ont proposé à l’Europe une interdiction de toute la famille des PFAS. Le projet est sévèrement menacé, visé depuis des mois par une intense campagne de lobbying et de désinformation orchestrée par… les pollueurs, qui n’ont jusqu’ici presque rien payé.
(...)

PFAS : fer de lance d’une modèle de société toxique, criminel, dystopique et irréformable

Excaver les sols, changer l’eau des lacs, ne pas jouer dehors : la pollution aux PFAS plonge la Flandre dans un désastre dystopique

A l’ouest d’Anvers, se trouve l’un des pires « hot spots » de l’empoisonnement de l’environnement par les « polluants éternels ». La zone fait aujourd’hui figure de laboratoire de décontamination pour le reste de l’Europe, au prix de travaux pharaoniques et de lourds sacrifices pour la population.
(...)
Aux alentours de l’usine 3M, les autochtones résident dans un code couleur. Ils vivent sur les terres plus ou moins empoisonnées des zones rouge, orange, jaune, bleue ou verte. Les secteurs résidentiels attendent l’enlèvement de leurs terrains et jardins, qui seront scalpés sur une profondeur de 70 ou 30 centimètres selon leur proximité avec l’épicentre de la contamination. Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl aussi, on a arraché la terre après la catastrophe nucléaire.
(...)
Excaver et bâtir, mais sans disséminer la pollution ou la déplacer ailleurs. Et aussi pomper, drainer, construire une barrière hydraulique de 4,50 mètres pour empêcher les eaux souterraines contaminées de diffuser leur poison, filtrer l’eau avant de la rejeter dans l’Escaut.
(...)
Les sites ne sont plus entretenus comme avant le début de ce mauvais film, dans lequel les peupliers constituent désormais un danger. Hautement contaminés, feuilles, broussailles et divers déchets d’élagage devraient être incinérés à haute température. Les bénévoles chargés de certaines tâches, inquiets pour leur santé, ont cessé de venir.
(...)
la connaissance des faits était pourtant ancienne. 3M savait que son PFOS s’était dispersé dans la nature flamande depuis 1996. Le gouvernement flamand en était, pour sa part, informé depuis 2004.
(...)
Neuf personnes sur 10 présentent des concentrations qui constituent un risque pour leur santé. Que son produit s’accumule dans les veines de l’humanité, 3M le sait depuis août 1975 très exactement. Hedwig Rooman s’inquiète pour elle et Ymke, sa fille de 7 ans : « J’ai le sentiment que nous devons toutes les deux vivre avec une bombe à retardement dans le corps, comme si nous avions plus de risques de tomber gravement malades. » Une douzaine de maladies sont aujourd’hui associées à une exposition aux PFAS : cancers, troubles de la fertilité et de la thyroïde chez la femme, obésité, cholestérol, effets sur le système immunitaire et la puberté.
(...)
Il n’existe pas de technologie miracle pour éliminer les PFAS de son corps
(...)
Partout en Europe et dans le monde, les organismes de gens ordinaires, pris dans une pollution et des enjeux extraordinaires, victimes des méfaits d’une poignée de firmes, appartiennent aux « externalités négatives » du capitalisme industriel – expression qui désigne les conséquences indésirables et imposées d’une activité économique
(...)
Petit pays sans production industrielle de PFAS, le Danemark compte à lui seul 15 000 sites présumés contaminés, selon l’estimation des cinq régions danoises. « Cela signifie que les grands pays européens industrialisés comme la France et l’Allemagne pourraient compter plus de 100 000 sites contaminés, estime Hans Peter Arp, chimiste de l’environnement à l’université norvégienne de sciences et de technologie. A cela s’ajoutent plusieurs milliers de sites inconnus à ce jour, tels que des décharges non documentées contenant des déchets industriels ou des boues contaminées par des PFAS qui peuvent remonter aux années 1970. »
(...)

Consignes : évitez les fruits et légumes de votre jardin, en particulier pour les plus vulnérables (personnes âgées, enfants de moins de 12 ans, personnes à l’immunité fragile, femmes enceintes ou projetant de l’être, femmes allaitantes). Ne buvez pas l’eau de votre puits et ne vous en servez pas pour préparer du thé, du café, faire des glaçons, ni, bien sûr, cuisiner. Pas plus que pour laver votre voiture, tirer la chasse d’eau, nettoyer votre allée, remplir la piscine ou arroser vos plantes. Evitez de souffler sur la terre. Ne laissez pas vos enfants jouer dehors par temps sec. Seuls les sols végétalisés leur sont permis. Ne jardinez pas. N’utilisez pas votre compost. Lavez-vous les mains régulièrement, consciencieusement, en particulier avant les repas, si vous êtes sorti. Il est formellement déconseillé aux touristes de pique-niquer.
(...)
Sur la côte, un autre danger se camoufle dans l’écume de mer, dans les embruns et l’air côtier. Des analyses effectuées début 2023 en Belgique ont montré des concentrations de PFAS pouvant atteindre jusqu’à 2 400 microgrammes par litre dans l’écume. « Il est conseillé de ne pas avaler l’écume de mer et de ne pas laisser les enfants y jouer », recommande le département flamand de la santé. Idem pour les animaux de compagnie. « Une bonne hygiène après une journée à la plage est toujours de mise : rincez-vous le corps et lavez-vous les mains. » Mêmes conseils côté néerlandais, où la baignade est par ailleurs contre-indiquée dans plusieurs lacs. Par précaution, l’eau du lac Merwelanden a été vidangée.

Enterrer la terre, remplacer les jardins, changer l’eau des lacs, se méfier du sel marin venu se déposer sur ses lèvres. Il est même arrivé d’incinérer de l’eau polluée. Et partout dans le monde, de la banlieue paisible de Zwijndrecht au lointain plateau tibétain, il pleut des PFAS. Sans que nos sociétés aient encore répondu à la question centrale : dans un monde où tout doit être présumé contaminé, qui paiera pour tout dépolluer ?

PFAS : fer de lance d’une modèle de société toxique, criminel, dystopique et irréformable

La campagne de désinformation du lobby du plastique pour défendre les PFAS

- La campagne de désinformation du lobby du plastique pour défendre les PFAS - L’enquête menée par « Le Monde » et ses partenaires met en évidence que la majorité des arguments des industriels contre l’interdiction des fluoropolymères sont faux, trompeurs et contraires à l’état de la science.
(...)
de nombreux arguments instillés dans le processus de décision publique, souvent pris pour argent comptant par les décideurs, sont faux, trompeurs et potentiellement malhonnêtes. Une campagne de lobbying, donc, mais aussi une véritable campagne de désinformation.
(...)
« Not all PFAS » (« pas tous les PFAS »). Cet argument scientifique fait presque office de slogan dans cette campagne. Il est pourtant faux. S’il est juste de dire que les 10 000 membres de la famille des PFAS ne sont pas identiques en matière de toxicité, il est matériellement impossible d’étudier la nocivité de chacun d’entre eux. Et les effets délétères de tous ceux qui ont fait l’objet d’études sont établis. Tous les PFAS, en revanche, « partagent une caractéristique structurelle commune qui les rend très problématiques » : leur persistance dans l’environnement, comme le documentent au fil de nombreuses publications les scientifiques compétents du domaine. « Une persistance élevée devrait à elle seule constituer un indicateur valable servant d’avertisseur pour des effets nocifs », estiment-ils, mais aussi « un motif valable de réglementation ».
(...)
Enfin, la dernière catégorie d’arguments déployés par Plastics Europe pour entraver « uPFAS » est le plus classique chantage économique. Pertes d’emplois (des dizaines de millions), fermeture de lignes de production et d’usines, gel des investissements, délocalisations, impact sur le commerce international et la compétitivité, et la liste continue. Pour le chercheur Gary Fooks, ces affirmations alarmistes relèvent de la « dystopie politique », « à savoir un métarécit alléguant qu’une proposition de politique publique aura des conséquences sociales et économiques défavorables, largement dispersées, aléatoires et significatives, qui sapent en fait le bien public au lieu de le favoriser ».
(...)
La restriction des PFAS aurait un bénéfice certain, que Plastics Europe n’inclut pas dans ses comptes : celui qui concerne la santé de la population. Selon une étude publiée en 2019, le « coût de l’inaction » pèse au minimum de 52 à 84 milliards d’euros par an sur les systèmes de santé européens. Un montant qui pourrait sembler exagéré mais dont les auteurs de l’étude disent qu’il est, en fait, largement sous-estimé.

« La contamination par les PFAS est le problème de pollution le plus grave jamais rencontré »

- « La contamination par les PFAS est le problème de pollution le plus grave jamais rencontré »
Face à l’offensive des industriels des PFAS, il est primordial de distinguer les usages réellement « essentiels » des substances polluantes de ceux qui pourraient être arrêtés dès maintenant, alerte un groupe d’experts indépendants dans une tribune au « Monde ».

La contamination de l’environnement par les substances per- et polyfluoroalkylées [PFAS, issus de la chimie de synthèse] – et l’exposition de centaines de millions de personnes qui en résulte – est un défi majeur. Il n’existe pas de solution facile. En termes de durée et de coûts, la contamination par les PFAS est le problème de pollution le plus grave jamais rencontré. Les PFAS ne se dégradent pas dans l’environnement et contamineront l’eau, le sol et les aliments pendant des décennies, des siècles, voire plus. Les PFAS absorbés par les humains sont toxiques et causent de sérieux problèmes de santé, comme des lésions hépatiques et rénales, un affaiblissement de la réponse immunitaire et certains cancers.
(...)
Le potentiel de la chimie à la fois comme science, comme activité d’ingénierie et comme industrie nous permettra de maîtriser l’élimination progressive et le remplacement de nombreux PFAS. Il s’agit d’une nécessité absolue, compte tenu de l’énorme fardeau pour la santé publique et des coûts faramineux pour remédier à la contamination de notre environnement. La proposition de restriction des PFAS constitue d’ores et déjà un moteur puissant pour ce processus d’innovation.

- NOTE : l’article ci-dessus veut faire le tri entre les usages dits essentiels de certains PFAS et tous les autres qui ne le sont pas, et remplacer les PFAS par d’autres technologies. Or, souvent les nouvelles molécules censées être moins nocives s’avèrent pire ou posent d’autres problèmes.
On pourrait raisonner autrement et considérer que la civilisation industrielle et ses produits chimiques posent beaucoup trop de problèmes fondamentaux, et que remplacer, après coup (après que les dégâts sont faits), des produits par d’autres n’est qu’un pis aller criminel qui maintient entièrement la civilisation industrielle et ses ravages présents et futurs.
La solution est donc de quitter la civilisation industrielle, de créer un tout autre modèle de société.


Eau "potable" cancérigène à cause des anciens tuyaux PVC

L’Etat n’a ni la volonté ni la capacité de lutter/contrer les très nombreuses pollutions connues ou inconnues inventées non stop par le technocapitalisme et ses industries.
La civilisation industrielle est donc une impasse criminelle.

  • Eau potable cancérigène : 50 ans de « scandale sanitaire » - Des milliers de km de tuyaux d’eau potable sont contaminés par un agent cancérogène, le CVM. Un problème connu depuis les années 1970. Des analyses inédites révèlent l’ampleur du scandale sanitaire et de l’inaction de l’État. (...) Les Agences de l’eau ont des moyens en baisse, le Fonds vert se réduit peu à peu et les dotations des départements ne sont pas systématiques. » Face à ce mur d’investissement, les pouvoirs publics semblent ainsi tentés par la stratégie de l’autruche.
    « C’est difficile d’informer le public sur le fait que les canalisations sont cancérogènes, et que pendant des années on n’a rien fait », résume Gaspard Lemaire. Ainsi, pour le chercheur, « la gestion de cette affaire ne relève nullement d’un cas isolé, mais témoigne d’une incapacité généralisée de l’État à protéger les citoyens contre les menaces sanitaires croissantes ».
  • Dans la Sarthe, une eau du robinet cancérigène - Dans la Sarthe, la pollution de l’eau potable au chlorure de vinyle monomère, un « cancérigène certain », persiste bien qu’elle soit connue depuis plus de dix ans. Un collectif citoyen se démène pour faire agir l’État.
  • Des centaines de milliers de personnes boivent de l’eau non potable en France - Contamination des réseaux d’eau français au chlorure de vinyle monomère : étude d’un scandale sanitaire d’État

Et ça continue avec les microplastiques

- L’eau, en bouteille et du robinet, polluée par des microplastiques
Une nouvelle étude confirme que l’eau que nous buvons, qu’elle soit en bouteille ou du robinet, est truffée de microplastiques, et notamment de très petites particules. (...)


Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft