Un article qui fait réfléchir sur les parallèles entre réchauffement climatique et crise pandémique :
Nous ne ferons rien pour freiner le réchauffement climatique si nous ne faisons rien pour freiner les pandémies - Petits questionnements sur “les grands dénis” du moment, et appel à la gauche de se reprendre sur le sujet Covid
Cet été, nous avons assisté bouche bée, en pleine canicule et mise en lumière du réchauffement climatique, au pire : des cyclistes, dont certains présumés infectés au covid, qui roulent, parfois malades, en plein cagnard. Des voix se sont-elles élevées pour dénoncer :
- le fait qu’on laisse ces personnes faire du sport avec une maladie aux diverses conséquences cardiovasculaire, dans des conditions mettant en danger leur santé et leur vie ?
- le fait qu’on continue ces grands raouts sportifs, à l’instar des JO, des championnats de foot au qatar en stades climatisés, représentants indignes de la surconsommation et de la production effrénée de carbone, et des pires conditions de travail ?
Non. On a balancé des tonnes d’eau sur le goudron noir des routes de France pour rafraîchir les cyclistes, en pleine sécheresse historique, et alors même que l’eau est une denrée de plus en plus rare (et qu’il va falloir changer nos pratiques). Mais bordel ! C’est la honte. “Et que la fête continue…”
Il va falloir réfléchir aux points communs de ce duo que l’on voit régulièrement surgir, au fil des évènements : le réchauffement climatique et la crise pandémique.
(...)
- Nous ne ferons rien pour stopper les causes du réchauffement climatique, tout comme nous ne faisons rien pour empêcher de nouvelles pandémies ?
- L’élevage industriel et son agro-industrie, une des causes des pandémies comme du réchauffement climatique
Remarques :
Dans tous les cas, ce sont les exigences abstraites et totalitaires des Etats et du Capital qui mènent la danse, et pas le soucis des peuples, des autres vivants, de créer des sociétés viables.
Ainsi, depuis la pandémie (syndémie disent d’autres) de Covid-19, rien n’a été fait contre les causes structurelles, rien contre les élevages industriels, rien contre l’expansion de l’aviation et des déplacements mondialisés accélérés, rien contre l’urbanisation et la déforestation, etc.
Au contraire, la Chine multiplie les élevages concentrationnaires géants, la France veut imposer et developper l’agri-tech...
Et pas grand monde (pas plus qu’avant le Covid) ne songe à agir contre ces modèles délétères, notamment les élevages industriels.
De même, rien n’est fait contre les causes du réchauffement climatique. Le système industriel, les Etats et le capitalisme continuent de plus belle leurs frasques et destructions, en nous invitant à supporter, à nous adapter, en saupoudrant des mesurettes, ou en se contentant de vanter des modifications technologiques de la mégamachine qui détruit de toute façon la biosphère.
Et pour ces deux sujets, toujours aucun débats sérieux et approfondis réunissants des publics variés.
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