Le cap des 100 signatures pour la pétition a été franchi, direction les 200 !
Merci pour vos signatures.
Notre pétition a été publiée dans les pages tribunes du journal Le Crestois le 26 avril. Ce qui permet de toucher d’autres publics que sur internet.
Sinon, pour l’instant aucune nouvelle de ce projet de navette robotique du côté de la majorité municipale de Crest. Sans doute qu’ils en reparleront une fois qu’ils auront tout ficelé entre eux, avec les financeurs et entreprises concernés ?
Continuons la pétition, merci de la faire circuler autour de vous.
Si vous êtes prêts à aider pour organiser une future réunion publique sur les navettes sans chauffeurs (et plus largement sur les véhicules sans chauffeurs, les questions de mobilité, le technosolutionnisme, etc.), contactez-nous.
Précent article : Pétition Non à la navette autonome Beti à Crest & en Vallée de la Drôme, pour d’autres projets de société et de mobilité - Pétition en ligne, et d’autres actions futures à organiser
Lien direct vers la pétition
Les navettes sans chauffeurs, un gadget, qui marche très mal dans les zones avec circulations
- Mobilité : le flop des navettes autonomes, desservies par les problèmes techniques - Cela fait des années que des expérimentations de véhicules collectifs sans conducteur se poursuivent, sans vraiment convaincre.
(...) Cela fait des années que des expérimentations de navettes autonomes se poursuivent, sans jamais convaincre vraiment. Certes, le jour de l’inauguration, le constructeur du véhicule, l’opérateur de transports et les élus locaux, avant de couper le ruban, s’enthousiasment pour « la solution du dernier kilomètre » et célèbrent la « ville durable et intelligente ».
Mais les lidars et autres capteurs n’empêchent pas les déconvenues. A la Défense, les engins du constructeur Navya qui parcouraient le parvis aux frais d’Ile-de-France Mobilités depuis juillet 2017 avaient cessé de circuler deux ans plus tard, un constat d’échec admis par l’établissement public Paris-la Défense. Les engins se bloquaient au moindre obstacle et lambinaient à la vitesse d’un piéton.
(...)La palme du fiasco revient sans doute à la navette lancée le 20 septembre sur une piste cyclable de Gap, transformée pour les besoins de l’exercice en zone d’essai. Le véhicule a roulé quelques heures avant de tomber en panne et d’être retiré de la circulation. D’après le magazine LyonMag, l’expérimentation a coûté 450 000 euros d’argent public.
(...) La navette autonome serait-elle condamnée à demeurer une voiture télécommandée ? - Les navettes autonomes, d’échec en échec
(...) « Vous n’étiez pas au bon endroit ». « La R&D, ça prend plusieurs années, soyez patient ». « Vous devriez essayer au Japon, ça marche très bien ». « En 1900, vous auriez dit que l’avion est un flop ». « Tout le monde ne peut pas faire de vélo ». Décidément, les amateurs de navettes autonomes ont bien du mal à admettre l’échec
(...) Engin célébré puis remisé. A chaque fois qu’une navette autonome est annoncée quelque part, le même scénario se répète : l’engin est encensé par les institutionnels et les médias locaux. Et quelques mois ou années plus tard, patatras, on apprend que, finalement, non, le service ne remplit pas ses promesses.
(...) Un commentaire : La navette autonome, c’est une chimère vendue très chère par des entreprises qui se font payer leur recherche en phase de pré prototype à des politiques aveuglés par le miroir aux alouettes du progrès technique et qui ne se posent pas la question de la pertinence de la solution proposée : que m’apporte la navette autonome que d’autres moyens moins coûteux ne peuvent pas faire ? Qui va utiliser cette navette, en remplacement de quoi et quel prix les utilisateurs sont-ils prêts à payer ? Enfin, puisque je suis en phase de prototype, quel aura été le coût de l’expérience si elle échoué ?
Bref, on est dans le gadget cher et inutile… - La navette autonome qui n’avance pas - La navette autonome était annoncée comme la prochaine révolution des transports au début des années 2010. Dix ans après, plusieurs expérimentations se sont soldées par des échecs. Les navettes autonomes sont-elles structurellement défaillantes ou faut-il patienter ?
(...) Les gens ne la prennent plus parce que c’est très long. Elle s’arrête à chaque fois qu’un piéton passe un peu près. Donc ça prend un temps fou, pour traverser la dalle on met 15 minutes alors qu’à pied on met moins."
(...) François Marmoiton souligne la sensibilité du système de sécurité pour expliquer cet excès de prudence : "On n’est pas capable aujourd’hui d’avoir suffisamment d’analyse de l’environnement pour ne pas arrêter les véhicules dans des situations simples.". L’avenir des navettes autonomes dépendra ainsi de l’avancée technologique dans les années à venir, mais aussi d’une meilleure prise en compte des besoins des usagers, selon le journaliste Olivier Razemon : "Les concepteurs de ces navettes (...) se disent que c’est moderne mais en fait ils ne pensent pas à l’usager du quotidien."
...et même si ces robots roulants marchaient très bien, on n’en veut pas.
Quelques écolos du coin