Multiplication des sécheresses éclair et diminution de l’absorption de CO2 par les forêts

Les catastrophes climatiques engendrées par la civilisation industrielle alimentent des effets d’emballements et de catastrophes en chaines.
Exemple avec l’accroissement des sécheresses éclairs, l’affaiblissement des arbres et la diminution des capacités d’absorption de CO2 par les forêts, ainsi que les usines de dessalement d’eau de mer :

• Imprévisibles, les « sécheresses éclair » vont se multiplier - Plus rapides et plus difficiles à prévoir, les « sécheresses éclair » deviennent de plus en plus fréquentes. Avec de terribles conséquences pour les animaux et la végétation à travers le monde.
• À cause de la sécheresse, la forêt absorbe moins de CO2 - En France, la mortalité des arbres est en hausse de 50 % sous l’effet des sécheresses successives et de la prolifération des ravageurs. Ce qui réduit leur capacité d’absorption du CO2.
• Bilan Copernicus : une sécheresse généralisée en 2022 : Chaleur extrême sans précédent et sécheresse généralisée. Tel est le bilan du climat européen en 2022 publié par le service Copernicus pour le changement climatique, jeudi 20 avril. (...)

Multiplication des sécheresses éclair et diminution de l’absorption de CO2 par les forêts

Réchauffement climatique rapide = forêts abîmées = moins de CO2 absorbé = ...

Tout ceci indique que les actions (nécessaires) de plantage d’arbres et de protection de zones humides sont vouées à l’échec (surtout si elles restent très circonscrites) s’il n’y a pas un coup d’arrêt à tout ce qui alimente à grande échelle le réchauffement climatique, notamment les émissions de CO2.
Les catastrophes climatiques vont plus vite que les maigres adaptations et « renaturations ». Car le système industriel et le capitalisme poursuivent leur course folle. Et pluis les adaptations/renaturations coûtent cher, la destruction est beaucoup plus rentable à court terme, elle est donc mécaniquement priviliégiée via les règles du marché.

Multiplication des sécheresses éclair et diminution de l’absorption de CO2 par les forêts

De nouvelles usines pour tenter de palier aux effets du système industriel - Cercle vicieux, lucratif pour certains

De plus en plus de pays, et ça se fait aussi en France, construisent des usines de dessalement d’eau de mer pour compenser les manques d’eau et les sécheresses, un désastre supplémentaire pour tenter de palier les désastres antérieurs...

 Dessaler l’eau de mer : fausse solution, vraie catastrophe écologique - Des communes françaises se sont récemment mises au dessalement de l’eau de mer pour faire face à la sécheresse. Ce procédé a cependant des répercussions écologiques néfastes.
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La facture est d’autant plus salée que les usines de dessalement fonctionnent, dans leur immense majorité, grâce aux énergies fossiles. C’est notamment le cas aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, au Koweït et à Oman, qui font partie des plus gros producteurs d’eau dessalée de la planète
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Avec le dessalement, on entre dans un cercle de résistance non vertueux, qui amplifie le dérèglement climatique. »
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Les conséquences peuvent également être catastrophiques pour les organismes marins, notamment les coraux, les algues et certains mollusques. Christophe Mori se dit particulièrement inquiet pour l’avenir des herbiers de posidonie, des plantes à fleurs marines emblématiques de la Méditerranée, déjà très endommagées par les ancres des bateaux de plaisance. « À Chypre, une étude a montré que ce milieu était très détérioré, en partie à cause de la saumure. »
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globalement, sous nos latitudes, le dessalement devrait être la dernière chose à faire
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Multiplication des sécheresses éclair et diminution de l’absorption de CO2 par les forêts

Moins d’eau disponible, plus d’usines

La solution ?

Elle n’est pas dans l’innovation technologique vantée par les élus et les technocrates et subventionnée par l’Etat.

Voir plutôt : Stopper et démanteler la civilisation industrielle, et construire à la place des modèles de sociétés adaptées à la biosphère et comptatibles avec la démocratie directe, l’auto-gouvernement essentiellement local, l’égalité sociale, l’entraide...
Et donc s’organiser pour agir de manière déterminée dans cette optique.

Voir écologie radicale, révolution anticapitaliste, décroissance radicale, écoféminisme, néo-luddisme, anarchisme, municipalisme libertaire, paysannerie à taille humaine, permaculture et hydrologie régénérative...