2024 pourrait être « le coup de grâce » pour nos forêts - Il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2023. Les répercussions de telles chaleurs sur les forêts françaises sont majeures, explique Jonathan Lenoir, du CNRS. (...)
Autrement dit, il ne faut pas que 2024 marche dans les pas de 2023.
Oui. Malheureusement, c’est ce vers quoi on se dirige. J’aimerais bien pouvoir dire que 2023 est une année exceptionnellement chaude, mais ce n’est pas vraiment le cas (...)
- Les forêts ne résistent pas au réchauffement climatique accéléré et aux canicules répétées
Pendant que le sinistre despote en chef s’auto-félicite à la télé pour « les voeux aux français », dans la réalité les désastres induits par la civilisation industrielle qu’il défend coûte que coûte continuent de s’étendre.
Les forêts déjà fragilisées sont maintenant à la merci d’une nouvelle vague de sécheresse/canicule.
Leur déclin prononcé sonnerait le glas des « espoirs » dans la captation de carbone par les arbres. Sans compter la dégradation des sols forestiers qui s’en suivrait et la diminution de leur capacité à stocker de l’eau (avec émissions de gaz à effet de serre relargués par les sols). Et puis des forêts dégradées signifient une altération accrue des cycles de l’eau qui « portent » en plusieurs étapes les pluies provenant des océans loin à l’intérieur des terres, c’est l’aggravation des sécheresses en régions continentales.
C’est un exemple de boucle de rétroaction redoutée, un cercle vicieux vers la désertification. Les multiples rôles régulateurs des forêts risquent d’être perdus dans de nombreuses régions.
Les « monocultures d’arbres » se dégraderont encore plus vite que les forêts.
Les humains civilisés et leurs technologies ne parviendront pas à « compenser/remplacer » les complexes écosystèmes naturels qui maintiennent la vie sur Terre et la porte vers plus d’abondance et de diversité. Les méga-bassines et les usines de stockage de carbone (à supposer que ça marche un jour) ne pourront pas « remplacer » la perte des forêts.
La fuite en avant consiste(ra) à multiplier les usines de dessalement d’eau de mer, qui aggraveront les émissions de gaz à effet de serre, abîmeront davantage les zones côtières et contriburont à rendre les sols stériles (eaux d’irrigation trop salées).
Les actes isolés et les petites alternatives locales en bio-permaculture sont très loin de pouvoir contrer l’avancée destructrice globale de la mégamachine.
En 2024, le soulèvement pour la vie, donc contre la civilisation industrielle, contre ses infrastructures et bases idéologiques, va-t-il s’intensifier et s’étendre ?
La survie des humains et des autres vivants en dépend.
Positivons, c’est la nouvelle année. Tablons sur un « miraculeux » soulèvement généralisé, un sursaut inespéré de dignité et d’instinct de survie ?
Meilleurs voeux de rébellion et d’entraide.