Enquête — Chine : Origine du Covid-19 : la piste des visons chinois se renforce - L’élevage intensif de visons et d’autres animaux à fourrure ne cesse pas en Chine. Les fermes sont pourtant suspectées d’avoir joué le rôle de chaînon manquant dans l’émergence de la pandémie. Une thèse accréditée par un rapport de l’Organisation mondiale de la santé et par de nombreux scientifiques.
- Les élevages de visons et autres élevages intensifs : des nids à pandémies d’où pourrait bien provenir le coronavirus du Covid-19
- Entre autres maux, les élevages industriels sont des nids féconds à virus dangereux
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Les élevages de visons et autres élevages intensifs : des nids à pandémies d’où pourrait bien provenir le coronavirus du Covid-19
Dans le cadre capitaliste qui impose la concentration et l’industrialisation pour répondre à l’impératif de valorisation du capital et de concurrence, nourrir des milliards de personnes dont beaucoup mangent (ou veulent manger) souvent de la viande et des produits animaux (lait, oeufs...) impose la dévastation du vivant et la fabrication de pouponnières à virus.
C’est encore plus monstrueux concernant la production de fourrures, dont la quasi totalité de ce qui est consommé n’a rien d’essentiel, mais sert uniquement à assouvir de dispensables habitudes culturelles, des modes, des riches, de besoins de se différencier des autres.
Vous voulez diminuer les émissions de gaz à effet de serre, préserver les écosystèmes et les peuples qui y habitent, éviter des souffrances extrêmes à des milliards d’animaux, éviter la multiplication des zoonoses et pandémies de type coronavirus, améliorer votre santé, diminuer les pollutions...?
Alors luttez pour la fin de l’élevage industriel, la fin des élevages intensifs ici et partout dans le monde.
En France, très à la ramasse, on n’est même pas foutu de généraliser des repas au maximum végétaux dans les cantines scolaires et d’entreprises. Les habitudes culinaires culturelles et les lobbys priment sur le bon sens et la préservation du vivant.
Des mesures simples et efficaces comme celle-ci n’ont toujours pas été prises, c’est dire à quel point on est loin du compte et comment le système en place est complètement verrouillé, irréformable, du fait des institutions non-démocratiques et du poids des lobbys de la viande.
Les contraintes capitalistes, entre autre soucis, empêchent tout changement, car ça ferait perdre de l’argent et impliquerait d’importantes restructurations.
Les Etats imposeront peut-être des dispositifs renforcés de bio-sécurité aux élevages en guise de mesures, mais c’est illusoire. Çà n’a pas marché jusque là, et les élevages concentrationnaires s’étendent partout dans le monde, de même que la déforestation et la destruction des écosystèmes.
En élargissant un peu plus à la question de l’agriculture :
- L’élevage industriel et la biosécurité servent de modèle, désastreux, à la gestion de la pandémie covid-19
D’avantage d’industrialisation normalisée et de numérique pour contrecarrer les effets de l’industrialisation et du numérique ?! (...) Cette gestion sanitaire étatique permet au bout du compte de légitimer la puissance industrielle agroalimentaire ou médicale et engendre, de par sa méthode hygiéniste et pharmaceutique, la survenue de la prochaine crise.
Alors que l’on voit depuis des décennies, dans ou autour de nos élevages, s’enchaîner les pandémies animales et les mêmes consignes et réglementations sanitaires coercitives et dévastatrices qui s’en suivent, désormais on commence à voir s’enchainer les pandémies humaines, avec la même accélération au fur et à mesure de l’industrialisation de l’ensemble des aspect de la vie.
Ayant observé et subis, dans nos vies agricoles, les effets et transformations qu’ont opéré ces crises sur la vie paysanne et aujourd’hui sur l’agriculture on ne peut que constater qu’elles sont un moteur, une méthode de mutation industrielle accélérée des vies et activités humaine et d’élimination des moins intégrées au« PROGRÈS économique et social » en marche. (...) - Cette crise sanitaire au coronavirus est la conséquence directe des destructions écologiques globales causées par la civilisation industrielle
Déforestation, monoculture, agriculture industrielle, élevage industriel, marchandisation du vivant, destruction des milieux naturels, précarité alimentaire, inégalités sociales... stop ! - Pandémie de Coronavirus : le gouvernement n’est pas incompétent ni irresponsable, il poursuit juste sa doctrine ultra-capitaliste
Ni erreurs ni dérives, les choix du gouvernements sont assumés et réitérés - Du sacrifice de la paysannerie à son renouveau - souhaitable
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