Pour que des bourgeoises et des bourgeois épris de luxe et de mode tendance glamour puissent jouir de leur statut « supérieur » et se différencier par des fétiches matériels des masses de gens « qui ne sont rien », les élevages industriels pour la fourrure se développent, ce sont des pouponnières géantes à virus et bactéries potentiellement pandémiques.
- La pandémie Covid-19 provoquée par les fourrures de luxe des riches ?
- Pour que de riches bourgeoises aient leurs fourrures et pour que des capitalistes se gavent, les élevages intensifs préparent les pandémies
Le capitalisme tend à tirer profit de tout ce qu’il peut, le marché de la fourrure de luxe étant porteur et lucratif, il y va à fond.
Sur Reporterre, une enquête indique une forte suspicion des élevages de visons (ou/et de chiens viverrins) dans l’étape de la transmission du coronavirus SARS-CoV2 des chauve souris vers les humains. Les visons des élevages industriels auraient servi de "nurserie" idéale pour le virus et de tremplin géant vers la contamination des humains :
Les élevages de visons en Chine à l’origine du Covid-19 ? Les indices s’accumulent - Et si la pandémie était née dans des élevages intensifs d’animaux à fourrure en Chine ? Le « chainon manquant » entre la chauve-souris et l’humain pourrait bien être le vison — le chien viverrin est également suspecté. Ceci expliquerait la volonté tenace de la Chine — premier producteur mondial de fourrure — de verrouiller l’information scientifique.
La naissance du Covid-19 dans une ferme d’animaux à fourrure chinoise — et notamment de visons — semble de plus en plus plausible, comme le montre cette enquête. Fin décembre 2020, Reporterre avait révélé que les souches responsables des deux vagues épidémiques qui ont ravagé l’Europe étaient apparues à proximité immédiate d’importants élevages de visons. Reporterre a continué l’enquête du côté chinois. Aujourd’hui même, vendredi 8 janvier, Science a publié un article soulignant la nécessité d’étudier le lien entre Covid et visons.
Une tribune, « Sortir de l’élevage intensif pour échapper aux pandémies » et une campagne de L214 alertent d’ailleurs sur le danger extrême des élevages intensifs. (voir la Vidéo explicative et la pétition de L214 - L’augmentation des zoonoses est directement liée à l’augmentation des animaux d’élevage)
- La pandémie Covid-19 provoquée par les fourrures de luxe des riches ?
- Les mâles aussi portent des fourrures de vison issues de l’élevage intensif
Et même si les élevages industriels pour la fourrure sont finalement écartés comme maillon de transmission du coronavirus SARS-CoV2, dans tous les cas on sait que la civilisation industrielle et son capitalisme sont responsables de la naissance de la pandémie et de sa diffusion mondiale rapide (voir Compléments dans les liens plus bas).
Alors qu’on sait parfaitement que les élevages industriels sont des nids très féconds à zoonoses (maladies et infections transmises entre les animaux et les humains), pouvant créer des pandémies mondiales mortelles, l’élevage industrielle continue partout, dans tous les pays.
Les gouvernements nous bassinent sans arrêt avec les interdictions, le assignations à résidence, les couver-feux, les masques partout, la culpabilisation et la répression, mais à aucun moment ils n’envisagent de stopper l’élevage industriel, ils n’évoquent même pas l’option une seconde, rien, que dalle, nada, circulez y a rien à voir.
Comme toujours, les dirigeants criminels essayent, mal, d’endiguer les conséquences du système en place (que les plus pauvres et le monde naturel subissent en premier), mais ils préfèrent rafistoler, punir, surveiller, détruire, continuer le même business...plutôt que de laisser les forces contestataires changer DE société !
Exemple en Argentine :
L’Argentine, future usine à cochons de la Chine ? - L’installation de fermes-usines porcines destinées à l’exportation vers la Chine fait craindre aux écologistes et aux populations des territoires concernés des conséquences néfastes, allant de la déforestation au risque d’émergence de nouvelles épidémies.
(...)
Autrice de Mala leche et Mal comidos, deux best-sellers qui ont ouvert les débats sur le mode de production et de consommation des produits alimentaires dans son pays, elle est persuadée qu’aujourd’hui « l’agrobusiness n’est pas rentable pour l’Amérique latine. Les populations s’en rendent compte car elles sont mieux informées. Ce modèle productif appauvrit les populations et les ressources naturelles. »
(...)
Une préoccupation majeure est le potentiel épidémique de ces installations. Selon Folguera, « la déforestation participe à la prolifération des vecteurs pandémiques que sont les rats et les chauves-souris notamment. La concentration des animaux déprime leur système immunitaire. Cela crée un bouillon de culture où se développent plus facilement les bactéries. Les rats et les mouches prolifèrent et se rapprochent des populations voisines. Or, l’origine zoonotique des pandémies est aujourd’hui avérée. »
Au fait, si les élévages industriels à fourrures pour riches sont particulièrement scandaleux car superflétatoires, les humains civilisés « non-riches » sont-ils prêts à exiger la fin des élevages industriels de porcs ou de volaille tout aussi dangereux que les élevages intensifs de visons, et donc à changer leurs habitudes alimentaires en augmentant fortement la part de protéines végétales ?
Populariser le foie gras ou le saumon, donc industrialiser l’élevage et la production pour rendre ces produits accessibles aux classes moyennes, ou stopper ces productions ?
Manger de la viande tous les jours ou seulement de temps en temps, ou jamais ?
Ce problème questionne aussi la démographie, il ne faudrait pas que la population humaine dépasse les ressources soutenables disponibles.
Voir aussi la grippe aviaire en cours (qui elle ne contamine pas les humains ) pour comprendre l’horreur et l’absurdité de l’élevage intensif : Grippe aviaire : des couacs dans la gestion par l’État inquiètent les éleveurs - Avec déjà 700.000 canards abattus depuis décembre, les éleveurs du Sud-Ouest doivent faire face à un troisième épisode de grippe aviaire foudroyant en cinq ans. Les paysans pointent la responsabilité de l’élevage intensif, les autorités nationales et les représentants de la filière s’en prennent, eux, au plein air.
Vous pensez vraiment que les Etats sont là pour vous protéger, ou qu’ils se foutent de votre poire dans les grandes largeurs à longueur d’année ?
Vous pensez vraiment que les Etats et leurs gouvernements peuvent vous protéger de l’inextinguible rapacité capitaliste, ou qu’ils sont cul et chemise avec le capitalisme pour mieux tout plumer jusqu’à l’os et pour vous faire tenir sages par la force ?
Vous pensez vraiment que les Etats peuvent stopper ou fortement modérer la civilisation industrielle, ou qu’ils en sont un élément majeur qui perpétue les dogmes et construit/facilite les infrastructures mortifères et totalitaires du système ?
- La pandémie Covid-19 provoquée par les fourrures de luxe des riches ?
- Le luxe et la fourrure c’est glamour, les riches se démarquent avec ça et les classes moyennes bavent en voulant les imiter
Etats et capitalistes se contentent d’accentuer dans les élevages des mesures sanitaires drastiques, les contrôles, les traitements médicamenteux et les dispositifs d’hygiène (qui au passage tuent les petits éleveurs paysans).
Mais tous les dispositifs sophistiqués du monde ne peuvent pas arrêter tous les virus ou bactéries. La vie est tellement inventive, changeante et diversifiée, qu’elle échappera aux dispositifs de biosécurité, aux seaux de javel et d’antibiotiques.
C’est d’ailleurs une des raisons qui poussent la civilisation industrielle à produire un maximum de choses en usine, même la nourriture (sous serre, hors sol, et bientôt moléculaire) et même la viande (avec les chairs de culture sans animaux).
Car en usine, le risque biologique inévitable et imparable est remplacé par le risque industriel du processus de fabrication censé être davantage maîtrisable. Et puis la production industrielle standardisée est plus profitable...
Comme ils ne veulent en aucun cas stopper ce modèle de société, ils préfèrent transformer les élevages industriels en laboratoires sous cloche, et faire basculer la vie sociale humaine pour de bon dans une forme de prison à ciel ouvert, une sorte d’hôpital, d’asile d’aliénés, de camp de travail surveillé par des flics et des techniciens sanitaires.
Exactement comme pour les animaux d’élevage, les humains civilisés sont élevés en batterie, maintenus en survie sous cloche et sous surveillance permanente, soumis à des tests de conformité, affublés de numéros, de passeports « santé », de vaccins toujours plus nombreux, de labels, de formations aggréées, de carte d’identité biométrique, de fiches de renseignement personnalisées...
Dans ce cadre, les vaccins en série, les drones, les applis de surveillance sanitaire ou sociale, les « intelligences artificielles » (plus exactement « supercalculteurs cybernétiques complexes »), les robots autonomes sont indispensables pour que le cheptel « humain » survive, travaille, consomme, le temps nécessaire à ce que le Capital fasse son beurre, de même que le fichage et la surveillance sont indispensables à la bonne tenue du troupeau.
Et les flics se chargeront de vous faire fermez vos gueules en tout légalité si besoin.
Le tout « POUR NOTRE SECURITÉ » bien sûr.
L’Etat et le Capital ont besoin de maintenir à peu près en forme leur cheptel humain si indispensable à la croissance, à la puissance, à la compétition généralisée. En plus, ces « saletés » d’humains, contrairement aux malheureux animaux d’élevage prisonniers, sont encore susceptibles de se révolter parfois si on les maltraite trop mal.
Le système doit donc déployer tout un arsenal pour convaincre, faire adhérer, faire désirer l’asservissement en l’assortissant de compensations consuméristes et de gratifications honorifiques, tout en maniant le bâton et la répression à caractère terroriste dès que nécessaire et à présent de manière préventive.
En somme, l’art de faire croire à notre liberté et à notre accomplissement alors qu’on est complètement asservis et ratatinés.
Bienvenue en 2021 dans le monde d’après, copie conforme du monde d’avant, en pire.
- La pandémie Covid-19 provoquée par les fourrures de luxe des riches ?
- Le vison, comme tous les animaux que la civilisation exploite et torture intensivement, n’a rien demandé, il voudrait juste vivre sa vie loin des coronavirus
Compléments
- L’élevage industriel et la biosécurité servent de modèle, désastreux, à la gestion de la pandémie covid-19
D’avantage d’industrialisation normalisée et de numérique pour contrecarrer les effets de l’industrialisation et du numérique ?! (...) Cette gestion sanitaire étatique permet au bout du compte de légitimer la puissance industrielle agroalimentaire ou médicale et engendre, de par sa méthode hygiéniste et pharmaceutique, la survenue de la prochaine crise.
Alors que l’on voit depuis des décennies, dans ou autour de nos élevages, s’enchainer les pandémies animales et les mêmes consignes et réglementations sanitaires coercitives et dévastatrices qui s’en suivent, désormais on commence à voir s’enchainer les pandémies humaines, avec la même accélération au fur et à mesure de l’industrialisation de l’ensemble des aspect de la vie.
Ayant observé et subis, dans nos vies agricoles, les effets et transformations qu’ont opéré ces crises sur la vie paysanne et aujourd’hui sur l’agriculture on ne peut que constater qu’elles sont un moteur, une méthode de mutation industrielle accélérée des vies et activités humaine et d’élimination des moins intégrées au« PROGRÈS économique et social » en marche. (...) - Cette crise sanitaire au coronavirus est la conséquence directe des destructions écologiques globales causées par la civilisation industrielle
Déforestation, monoculture, agriculture industrielle, élevage industriel, marchandisation du vivant, destruction des milieux naturels, précarité alimentaire, inégalités sociales... stop ! - Pandémie de Coronavirus : le gouvernement n’est pas incompétent ni irresponsable, il poursuit juste sa doctrine ultra-capitaliste
Ni erreurs ni dérives, les choix du gouvernements sont assumés et réitérés - Du sacrifice de la paysannerie à son renouveau - souhaitable
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