Une société entièrement placée sous surveillance. Des caméras dans les rues, une pour deux habitants. Des applications sur le téléphone portable qui vous tracent à chacun de vos déplacements et enregistrent tout de vos habitudes de consommation. Voilà le quotidien de Lulu et de ses compatriotes, confrontés à cette technologie qui juge leurs vies chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Lulu est la femme de Sébastien Le Belzic. Journaliste installé à Pékin depuis 2007, il a décidé de filmer son quotidien pour comprendre en quoi cette révolution technologique et sociale impacte la vie de son épouse.
Voir aussi sur LCP : DébatDoc - Surveillance de masse : pouvons-nous y échapper ?
- Le crédit social chinois au quotidien ! - Et chez nous ?
- Une prison à ciel ouvert, un camp de conformisation permanent par des méthodes « douces »
Il ne faudrait pas que la Chine serve de mouton noir pour laisser croire qu’en Occident tout va bien.
En France les fichiers de police se multiplient et se croisent. L’Etat accentue le contrôle numérique (voir pôle emploi), la technopolice et les outils de traçage (pass et QR code, carte d’identité et passeport biométriques...).
Et puis les grandes entreprises font encore plus ce qu’elles veulent avec les données numériques accumulées et leurs traintements, voir interview ci-dessous.
Voir les chroniques de la technopolice listées ici, et par exemple les deux dernières :
- Drones policiers autorisés partout : surveillance et contrôle de masse sans limites - Des drones au bon vouloir des flics et des préfets + Reconnaissance faciale et autres saloperies sécuritaires
- Chronique de la technopolice : oiseaux robots, détection de comportements suspects, aide aux dictatures, amendes sans contact, puce pass, caméras en classe... - L’industrialisation 2.0 du contrôle et de la répression