Le Progrès avance, l’argent s’amasse, la planète trépasse

Projections futures en France, ça va chauffer sévère !

dimanche 22 septembre 2024, par Les Indiens du Futur.

Où qu’on regarde, la civilisation industrielle et son capitalisme sont une catastrophe.
Qu’il s’agisse de nos corps, du climat ou de la biosphère, tout est attaqué, perturbé, pollué.

Quelques exemples ci-dessous, avec aussi des projections futures pour la France.

Et le "business as usual" se porte très bien. Les idées dominantes sont toujours dans la quête de Croissance, d’innovations technologiques, d’emplois, de "richesses", la plupart des civilisés restent dans l’incapacité de rompre avec le modèle en place et de construire autre chose.
Et on subit une sorte de coup d’Etat avec un gouvernement qui s’assoit forcément sur l’écologie puisqu’il ne veut pas rompre avec la civilisation industrielle, bien au contraire.

Soit on évite de trop savoir pour ne pas être dérangé et rester dans le déni.
Soit on sait, mais on agit à la marge de manière trop réformiste ou on reste sidéré.
Quand est-ce que bien davantage de personnes vont se décider à prendre leurs vies en main, à se révolter vraiment, à agir de manière déterminée ?

En France, projections présentes et futures

- Comment votre région sera affectée par le changement climatique
Des châteaux de la Loire au GR20 de l’île de Beauté, en passant par l’emblématique canal du Midi… Aucune contrée française n’est épargnée. Le 19 septembre, le Réseau Action Climat a dévoilé un panorama des répercussions du changement climatique. Quatre-vingt-seize pages offrent un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler chacune des régions françaises si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement dans les prochaines décennies.
Dans le pire scénario du Giec, d’ici 2100, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur pourrait enregistrer une hausse de température de 7 °C en période estivale, avec des pointes à 50 °C. Les gorges du Verdon seraient asséchées, et 231 des 256 glaciers du massif des Écrins seraient susceptibles de disparaître. Côté pyrénéen, le seul réchauffement de 2 °C du thermomètre mondial suffirait à condamner l’ensemble des stations de ski — à l’exception de trois rescapées
Toujours en Occitanie, le canal du Midi reliant Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siècle pourrait, lui, être à sec. À l’inverse, dans la Nouvelle-Aquitaine voisine, l’île d’Oléron pourrait bel et bien être rayée de la carte. Sa côte sud enregistre déjà un recul de 10 à 20 mètres par an depuis les années 1960. Ce, au même titre que les atolls de Tuamotu, en Polynésie française, où la hausse du niveau des mers pourrait forcer 16 000 habitants à abandonner leurs îles.
En Île-de-France, la forêt de Fontainebleau devrait revêtir un tout autre visage, les essences actuelles devant être remplacées par d’autres plus adaptées au nouveau climat. Et le risque que Paris devienne inhabitable, à cause des îlots de chaleur urbains, est réel, rappelle encore le rapport. Ces scénarios bien sombres « confirment l’impérieuse nécessité d’agir rapidement, tant [leurs conséquences] seraient dramatiques », concluent les auteurs.

- Rapport détaillé sur https://reseauactionclimat.org/la-france-face-au-changement-climatique-toutes-les-regions-impactees/
(rappelons que ces rapports sont souvent trop « optimistes », vu que les scientifiques constatent des phénomènes pires que prévus et qu’on se situe pour l’instant dans la fourchette la plus catastrophiques des scénarios envisagés)

- Toutes les catastrophes naturelles réunies dans une seule carte (NOTE : naturelles seraient souvent à mettre entre guillemets, vu que ces désastres sont souvent aggravés ou déclenchés par le réchauffement climatique)
Yorik Baunay, géographe, a créé Catnat.net, une carte mondiale qui recense tous les événements climatiques, météorologiques et géologiques. Un outil utile aux collectivités, aux assurances ou au grand public.
- voir https://www.catnat.net/

Incendies au Portugal

Au Portugal comme un peu partout, le monde continue de brûler. Des feux qui sont alimentés par l’essence que jettent tous les jours sur la biosphère la civilisation industrielle.
Les cendres sont le terreau des machines

Le Progrès avance, la planète trépasse, au Portugal comme un peu partout
Le Progrès avance, la planète trépasse, au Portugal comme un peu partout

« Tempête Boris » : un avant-goût de la multiplication des « phénomènes météorologiques extrêmes » en Europe

Sécheresse et canicule en Europe du Sud, été pourri dans le nord de la France, déluge sur l’Europe centrale

Des cumuls de 150 millimètres de pluie par mètre carré en quelques heures sur l’Europe centrale. Cela représente plus de 3 mois de précipitations moyennes à Paris. 150 millimètres d’eau, c’est 150 litres, soit l’équivalent d’une baignoire sur chaque mètre carré d’une zone étendue comme la moitié de la France. Un déluge que le sol ne peut pas absorber.

Sur certaines zones, il est même tombé plus de 300 millimètres d’eau par mètre carré en trois jours, notamment en Autriche, en Pologne et en République Tchèque. Les dégâts sont énormes : la tempête surnommée « Boris » a tué au moins 18 personnes, chassé des milliers d’habitants de leurs logements, privé d’électricité des centaines de milliers de foyers, coupé des routes, arraché des ponts et des lignes de chemins de fer… L’état de catastrophe naturelle a été décrété dans tous les pays concernés.

Comment expliquer cette tempête alors que l’été n’est officiellement pas encore terminé ? L’Europe centrale est particulièrement exposée aux fortes pluies à cette époque, et a déjà subi des inondations par le passé. Cette fois-ci, l’épisode est simplement plus fort que d’habitude.

Comme vous l’avez remarqué, il fait particulièrement frais sur la France et l’Angleterre depuis plusieurs jours : une masse d’air polaire est descendue sur l’Europe de l’Ouest. En parallèle, la Méditerranée est anormalement chaude, l’eau a dépassé les 30°C ces dernières semaines, ce qui dégage d’énormes quantités de vapeur d’eau et des masses d’air humides et chaudes. La rencontre de ces deux masses, froide qui descend du nord et chaude et humide remontant du sud, a eu lieu au niveau de l’Europe centrale et du relief, provoquant ce choc météorologique qui a donné naissance à la tempête Boris.

Si ce phénomène n’est donc pas inattendu, il est lié au dérèglement climatique. La Méditerranée a subi une sorte de canicule marine et des températures maritimes tropicales cet été, qui ont bouleversé les équilibres locaux. Le pourtour méditerranéen est l’une des zones les plus fortement touchées par la hausse des températures. Les estimations scientifiques craignent jusqu’à +7°C sur cette zone d’ici 80 ans. Cela implique une quasi-désertification d’une partie des rivages de la Méditerranée, et un fort impact sur les espèces marines. Ces dernières semaines, pendant que le nord de la France connaissait un été pourri, l’Espagne a d’ailleurs traversé trois vagues caniculaires, de même qu’en Italie et en Grèce, avec des pics de 43°C et des incendies.

Le réchauffement du climat n’est pas uniforme. Quand on parle de +1,5°C, cela ne veut pas dire une augmentation identique partout sur la planète. Et cela ne signifie pas forcément plus de soleil et la sécheresse en même temps et dans tous les pays. En fait, nous entrons dans l’inconnu : cela provoque une multiplication des phénomènes extrêmes et difficiles à prévoir, qui peuvent aussi bien être l’absence de pluie que des inondations. On le voit, la Catalogne manque cruellement de pluie alors que l’Europe centrale est sous l’eau. Certains coins pourraient être inhabitables l’été, mais il se pourrait même que les côtes Atlantiques d’Europe de l’Ouest se refroidissent brutalement, avec le dérèglement des courants marins qui adoucissent nos territoires océaniques.

Ainsi, les épisodes climatologiques violents sont amenés à se renouveler à intervalles plus fréquents. D’après une étude parue dans Nature Communications, « Les émissions de gaz à effet de serre jouent un rôle déterminant dans la survenue de précipitations extrêmes ». Elles entraînent le réchauffement de la température globale, ce qui a pour conséquence directe d’augmenter la vapeur d’eau présente dans l’air et donc des précipitations.

Le chercheur en hydro-climatologie à l’université de Californie Gavin Madakumbura expliquait en 2021 : « Le fait que le réchauffement du climat entraîne des précipitations plus violentes peut sembler contre-intuitif. Le changement climatique peut pourtant non seulement rendre les endroits plus secs, mais également intensifier les précipitations ». Avec Boris, nous y sommes.

- source : Contre attaque : https://contre-attaque.net/2024/09/17/tempete-boris-un-avant-gout-de-la-multiplication-des-phenomenes-meteorologiques-extremes-en-europe/

Le Progrès avance, la planète trépasse, au Portugal comme un peu partout

LA FORET AMAZONIENNE BRÛLE ET LE FLEUVE AMAZONE S’ASSÈCHE

LES GRANDS GROUPES AGRO-ALIMENTAIRESTRUISENT LA PLANETE
Au moins 13 400 incendies ont été recensés dans la forêt tropicale depuis début 2024. Ça résulte des brûlis des grandes exploitations agro-alimentaires en pleine sécheresse pour la déforestation afin d’alimenter le trafic du bois et afin aussi et surtout de créer des terres agricoles pour le soja afin de nourrir le bétail ici
Par ailleurs, plus de 100 dauphins et des milliers de poissons morts après une vague de chaleur intense au - Brésil.
Avec une vague de chaleur intense, la température a atteint 40 degrés sur le lac Tefé, à trois mètres de profondeur, bien au-dessus de la moyenne, ce qui résulte d’une vague de chaleur qui a laissé une grande sécheresse qui touche la région amazonienne.
La sécheresse actuelle en Amazonie, plus grande réserve d’eau douce au monde mais où les rivières sont à des niveaux minimaux, d’énormes zones isolées par des difficultés de navigabilité et des dizaines de municipalités en état d’alerte, peut être historique et s’étendre jusqu’en janvier, prévoient des sources officielles du Brésil.

Des milliers de produits chimiques dans nos corps

Changeons un peu de domaine avec les produits qu’incorporent les industries agro-alimentaires dans nos corps :


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