Confirmation de la destruction de la mer méditerranée par le techno-capitalisme et l’agro-industrie.
En participant au tourisme de masse et à ses infrastructures, on participe à la catastrophe. Mais le pire réside dans le quotidien de la civilisation industrielle vantée et défendue avec hargne militante par nos industriels et startupeurs.
Derrière les jolis rochers et les eaux turquoises, la boue toxique du techno-monde capitaliste et étatiste qui étend ses destructions pour la joie sonnante et trébuchante de quelques actionnaires et les rêves fabriqués des masses de travailleurs exploités ici et encore plus contraints ailleurs.
- La mer Méditerranée aussi est détruite par le productivisme capitaliste et la quête de puissance des Etats
- Le techno-capitalisme et son monde : une mer d’ordures dans laquelle on se noie, pire que les sables mouvants
Eau, rivières, océans : La Méditerranée subit l’effondrement de sa biodiversité - Un rapport de grande ampleur alerte sur l’« effondrement » de la biodiversité du bassin méditerranéen : 20 % des populations de vertébrés ont subi une perte entre 1993 et 2016, notamment en raison de la surpêche, du changement climatique et de l’urbanisation.
La biodiversité méditerranéenne est en danger, constate une équipe de scientifiques coordonnée par la Tour du Valat, l’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes. Dans un rapport publié lundi 7 juin, l’institut alerte sur l’« effondrement » de la biodiversité du bassin méditerranéen entre 1993 et 2016. Les populations de vertébrés ont en effet baissé de 20 % dans l’ensemble du bassin. Dans le détail, 28 % des écosystèmes d’eau douce sont menacés. Et le chiffre monte à 52 % pour les écosystèmes marins pélagiques et côtiers.
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La Méditerranée, une des régions au monde comprenant le plus grand nombre d’espèces endémiques, est aujourd’hui bordée de régions très urbanisées, qui concentrent plus de 500 millions d’habitants et 360 millions de touristes par an (27 % du tourisme mondial). Et la pression humaine pourrait encore augmenter dans les années à venir, explique Thomas Galewski : « Les relocalisations des populations sur les écosystèmes côtiers et sur les bords de rivière sont un réel problème. D’autant qu’un tiers de la population du bassin méditerranéen vit déjà les pieds dans l’eau, sous le niveau de la mer. »
Surpêche, prolifération de barrages sur les cours d’eau, prélèvement excessif des ressources en eau, intensification des pratiques agricoles… Sans surprise, c’est bien l’activité humaine qui est responsable du déclin de ces espèces. « La plupart d’entre elles subissent de plein fouet les effets de l’activité humaine et du changement climatique, dont l’ampleur devrait s’accroître au cours des prochaines décennies, souligne le chercheur. De plus, une proportion importante d’espèces sont endémiques du bassin méditerranéen et évoluent dans des aires de répartition restreintes, les rendant encore plus vulnérables. »
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Mais bon, globalement, on s’en fout, ces carnages font partie du spectacle et du paysage, les élus du technomonde ou les nouvelles innovations technologiques innovantes des startups capitalistes vont nous sauver, tant qu’on peut prendre un cocktail en terrasse (ou un sandwich maison sur le port pour les plus pauvres), tant que la croissance reprend, tout va bien.
Et si on galère, restons soumis et poussons juste une gueulante de temps en temps quand trop c’est trop, les choses vont s’arranger toute seule via la poudre de perlimpinpin distribuée généreusement par les médias dominants, et puis sinon il reste les drogues, la télé-réalité, les réseaux "sociaux", l’alcool, les cachetons...
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