Une des critiques communément émise à l’encontre du communisme est que pour répartir également la richesse, il faudrait d’abord savoir créer cette richesse. L’histoire déclarerait donc gagnants le capitalisme.
Erreur myope, liée à la brièveté de la vie humaine qui n’aperçoit pas les longues perspectives. Erreur que commit l’inepte Fukuyama, quand il prétendait qu’avec la chute du mur, l’histoire prenait fin.
Le régime soviétique s’étend de 1917 à 1989. L’Alsace et la Lorraine rejoignent le giron hexagonal après 57 ans d’exil germanique (1871,1918). Taïwan reste japonaise de 1895 à 1945. La révolution française s’étend de 1789 à 1804. Tel est le rythme de l’histoire, indifférent aux temporalités biologiques.
1986, et la victoire de FIS aux élections, marquent les premiers soubresauts du printemps des peuples au Maghreb et Machrek.
2019 : les Gilets jaunes démarrent une révolution d’ampleur globale à la mesure du péril que la mondialisation fait peser sur la justice, l’égalité et la liberté, la survie de l’humanité. Le mouvement des Gilets jaunes est est attentivement suivi par les peuples du monde entiers, universellement craint par leur gouvernement.
Le capitalisme est une catastrophe en gésine. Cela apparaîtra apparaitra clairement bientôt. Car si le communisme ne savait pas créer la richesse avant de la distribuer, le capitalisme, s’il sait créer de la valeur, ne sait pas la répartir.
Le concept de ruissellement est parfaitement fumeux, pour ignorer la nature des ressorts qui l’animent , tout centrés sur l’intérêt personnel. Asocial par nature, comment le capitalisme - et pour faire bon compte le pseudo-libéralisme macronien – pourrait-il construire une société viable ?