La Californie est à sec et l’ouest du canada suffoque, mais heureusement il reste encore plein de pétrole et d’uranium à brûler !

Message de la résilience officielle : adaptez-vous comme vous pouvez aux désastres du techno-monde, mais surtout ne le remettez pas en cause

mercredi 30 juin 2021, par Les Indiens du Futur.

- La Californie est à sec - Le sud-ouest des États-Unis traverse actuellement une sécheresse et une vague de chaleur sans précédent. La situation en Californie est si préoccupante qu’elle a poussé le gouverneur à déclarer l’état d’urgence dans 41 des 58 comtés où vivent 37 millions de Californiens. Ailleurs dans le monde, des événements semblables se multiplient. Et selon un projet de rapport des experts climat de l’ONU, les impacts dévastateurs du réchauffement climatique sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer.

La Californie est à sec, mais heureusement il reste encore plein de pétrole et d’uranium à brûler !
Continuons dans la même direction tout droit à fond vers les flammes au lieu d’éteindre l’incendie ??
  • L’Ouest américain accablé par des chaleurs extrêmes - Canicule, sécheresse dramatique et incendies : les conséquences du réchauffement climatique se font toujours plus sentir sur la Côte ouest des Etats-Unis. Le record national de température a également été battu au Canada.
  • Climat : L’ouest du Canada suffoque sous une vague de chaleur record - Depuis le 25 juin, l’ouest canadien connaît une « vague de chaleur prolongée, dangereuse et historique ». À Lytton, à 260 kilomètres au nord-est de Vancouver, le mercure est monté à 47,5 °C ce lundi, battant le précédent record du pays, établi… la veille.

L’eau est à sec, les températures et les forêts flambent, la biodiversité est détruite par le techno-monde industriel, étatique et capitaliste, le climat part en sucette, mais c’est pas grave, il reste encore du pétrole, du charbon et de l’uranium, alors on peut continuer à les brûler pour produire des désastres, continuer à produire des énergies dites "vertes" pour alimenter La Machine à tout ravager, et des miracles technologiques nous préserveront par magie des carnages produits par la technologie.
C’est à peu près la politique de la plupart des élus, des dirigeants capitalistes et des technocrates, y compris la plupart de ceux qui se disent de gauche ou écologistes.

La plupart des médias, élus et autres autorités ne parlent que de "s’adapter", comme si ces problèmes étaient une fatalité, quelque chose sur quoi on n’aurait pas prise, et qu’on pourrait juste subir moins mal en serrant les dents et en en redemandant de manière masochiste.

"S’adapter" devient un mode de gestion des désastres, de pacification, d’édulcoration des causes, pour faire accepter le système social en place et éviter de le remettre en question.

- Quelques articles sur Ricochets sur l’arnaque de la résilience tant vantée par les organismes d’Etat et les pro-capitalistes :

P.-S.

Je pense qu’on est sur une échelle de 3 ans maximum. Le système est en train de s’emballer complètement et on ne s’en rend absolument pas compte

"Pour Emma Haziza, il est urgent de se doter d’une vision plus globale que la seule question du carbone. L’enjeu du siècle sera le triptyque eau – alimentation – énergie. Voici sa vision des choses :

« Depuis 20-30 ans, les politiques publiques sont très focalisées sur l’énergie. Mais pour produire de l’énergie, il faut de l’eau. Pour faire fonctionner une centrale, qu’elle soit nucléaire ou thermique, il faut de l’eau pour le refroidissement ; pour faire de l’hydroélectricité, il faut de l’eau pour faire tourner les turbines. Cette question, on l’a anéanti. On parle de bilan carbone et de gaz à effet de serre. Mais je rappelle que le premier gaz à effet de serre au monde, c’est l’eau.
Les gens sont encore persuadés que le changement climatique c’est pour 2050, que le changement de températures c’est pour 2100, et que la fonte des glaciers himalayens c’est pour 2350 ; au fond, qu’on a le temps. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il faut être humble avec la nature : on ne maîtrise absolument pas les effets domino, parce que la science s’est construite sur des effets de silos.
(…) Je pense que l’on n’est pas sur une échelle de 10 ans. Moi je regarde les chiffres tous les jours. Cela fait 4 à 5 ans que je suis jour après jour les états de sécheresse et d’inondation dans le monde. Je pense qu’on est sur une échelle de 3 ans maximum. Le système est en train de s’emballer complètement et on ne s’en rend absolument pas compte. Ce n’est pas une question de sobriété, c’est une question d’urgence, parce qu’il y aura des endroits sur Terre où on ne pourra plus vivre."
(...)
On n’en est qu’au début d’une situation en train de totalement s’enflammer.

- Article complet : Le cri d’alarme de l’hydrologue Emma Haziza


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