Des mesures récentes montrent que des conditions de température/humidité invivables pour l’être humain apparaissent 30 ans plus tôt que prévu !
- Climat : des températures invivables pour l’homme atteintes plus tôt que prévu - Des conditions de température et d’humidité que le corps humain est incapable de supporter ont été atteintes pour la première fois dans l’histoire des mesures météorologiques, souligne une étude parue dans la revue Science Advances. Les climatologues n’attendaient pas l’émergence de telles conditions à cause du réchauffement avant 2050. - À noter que les zones touchées ou destinées à l’être comprennent notamment des régions parmi les plus peuplées du globe. En plus du Pakistan et des Émirats arabes unis déjà atteints, le seuil fatal pourrait à l’avenir être dépassé en Inde. L’Asie du Sud, le Moyen-Orient et le sud-est de l’Amérique du Nord sont les principales zones où des conditions « proches ou dépassant la tolérance physiologique humaine prolongée » se sont multipliées depuis 1979, selon les chercheurs.
Ces régions ont en commun d’être situées en zone subtropicale, côtières, et de combiner la proximité d’océans aux eaux de surface extrêmement chaudes avec des vagues de chaleur continentales. Ces conditions réunies favorisent la survenue de températures humides extrêmes, estiment les auteurs de l’étude. - Dans 50 ans, une chaleur invivable pour 3,5 milliards de personnes. Des migrations, des murs, la mort…
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- Des températures invivables atteintes plus tôt que prévu !
- La résilience est impossible sur une terre étuve, alors faisons s’effondrer rapidement la civilisation industrielle et le capitalisme pour pouvoir vivre
Pour l’instant, le seuil des 35°C TW n’a été franchi que dans des zones limitées et sur de courtes périodes de temps. Les scientifiques ont donc cherché à savoir quand ces conditions pourraient se généraliser pour toucher de vastes régions et surgir régulièrement, c’est-à-dire plus d’une année sur trente. Et leurs résultats ne sont guère rassurants : les 35°C TW pourraient être régulièrement dépassés, écrivent-ils, avec un réchauffement climatique de moins de 2,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Or, un tel scénario semble aujourd’hui quasiment impossible à éviter : de nombreux experts s’accordent pour dire que le maintien d’un réchauffement en dessous des 2°C est quasiment hors de portée et que nous nous dirigeons vers une hausse de 3°C, voire 5°C.
Si les peuples ne luttent pas suffisamment pour d’autres mondes, la civilisation industrielle, son capitalisme et ses Etats s’effondreront sans doute, mais cette chute interviendra bien trop tard car les gaz à effet de serre envoyés et les destructions du vivant opérées avant mèneront à une planète inhabitable (totalement ou très largement) pour nous et la plupart des autres espèces !
On voit bien pendant cette pandémie (elle-même causée/aggravée par la civilisation capitaliste) que ce système bien installé n’a aucune intention de s’arrêter, il ne veut pas s’auto-saborder, il veut continuer sa marche destructrice quoi qu’il en coûte, quitte à changer de discours, à faire quelques mesures de surface ou à s’auto-illusionner dans les folies de la croissance verte ou autres énergies renouvelables industrielles.
Quelques exemples du business as usual qui continuent :
- Et pendant ce temps, l’Union européenne conclut un accord de libre-échange avec le Mexique - La Commission européenne a annoncé ce 28 avril avoir conclu avec le plus grand pays d’Amérique centrale un accord qui lèvera la quasi-totalité des droits de douane sur les produits échangés avec l’UE. Les agriculteurs français et les défenseurs de l’environnement s’inquiètent des conséquences de cet énième traité de libre-échange.
- Brésil : la déforestation en Amazonie a atteint un niveau record depuis janvier - Cette déforestation est de 55% supérieure à celle de la même période de 2019
- En plein krach, la finance française mise encore sur le pétrole et le gaz de schiste - Dans un rapport publié ce mercredi, les Amis de la Terre France et Reclaim Finance mettent à l’index la place financière parisienne, qui investit toujours massivement dans le pétrole et le gaz de schiste nord-américains. Alors que le cours du pétrole est au plus bas et le climat au plus mal, cette stratégie relève d’un « pari » très risqué.
- En Alberta, les sociétés pétrolières dispensées de surveillance environnementale - La surveillance des oiseaux ou de la qualité l’eau a été allégée temporairement pour les compagnies pétrolières qui exploitent les sables bitumineux en Alberta (Canada)
- L’Australie brûle, l’Amazonie brûle et pourrait se transformer en savane très vite - Nous sommes au bord du précipice, au dessus du vide - Lutter ou chuter ?
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