L’économie de guerre ne produit rien d’autre que la mort industrielle

Ce n’est pas la richesse qui ruissèle, mais le sang et les larmes

lundi 22 avril 2024

Le sociopathe forcené qui sert en france de marionnette à l’Etat et au Capital s’est encore réjouit de sa relance de l’économie de guerre.
Selon le tyran, l’économie de guerre c’est de la richesse qui ruissèle ! ...vers les riches et les marchands d’armes oui.
Pour les peuples l’économie de guerre fait d’abord ruisseler le sang, la souffrance et les larmes. Tout comme l’Economie tout court d’ailleurs.

- Emmanuel Macron défend, à Bergerac, une économie de guerre qui « produit de la richesse » - Le chef de l’Etat a visité, jeudi, l’usine de poudre pour munitions d’Eurenco, en Dordogne, qui a vu ses commandes s’envoler depuis le début de la guerre en Ukraine. Il a posé la première pierre d’une nouvelle unité de production.

- Macron et ses complices disent préférer la paix, mais défendent et étendent l’économie capitaliste qui attise la concurrence et les conflits, renforcent l’Etat qui dépossède les peuples de la politique et réprime les aspirations à la démocratie et à la justice sociale, vendent des armes aux pires dictatures et régimes autoritaires, assènent un réarmement à coup de milliards, et distillent une propagande militariste dans les médias dominants, dans les écoles et dans l’esprit des jeunes.
Leur « en même temps » débile revient surtout à favoriser le pire. Pour la paix : des mots et des postures - pour la guerre : des actes bien lourds et des milliards.

La civilisation industrielle se met en ordre de bataille pour nous emmener vers le pire : un genre de guerre mondiale, possiblement nucléaire. Pour que ruissèle vers le haut le Saint Argent, pour perdurer un peu, pour tenter de se relancer, étouffer les contestations dans les carnages et les « unions nationales »..., la civilisation industrielle et ses dirigeants sont prêts à tout, révélant à nouveau en grand le chaos, la brutalité suicidaire et l’irrationalité profonde du système en place, de cette mégamachine sans cerveau ni corps, devenue un assemblage de silicium en surchauffe.

Pour sortir de cette trajectoire funeste acceptée ou planifiée par les puissants, il nous faut ici et ailleurs destituer le régime. Mais ça ne suffira pas, c’est la mégamachine qu’il faut quitter en masse et démanteler activement.

L’économie de guerre ne produit rien d’autre que de la mort industrielle

- Un appel international, face à la guerre mondiale militarisée qui nous menace - Description de la situation actuelle dans l’Empire-marchand, ses périls et la nécessaire insurrection prolétarienne qu’elle appelle.
On sait depuis longtemps déjà que l’économie capitaliste est à la paix mondiale ce que le massacre de la Saint-Barthélémy fut à la Pax Dei catholique : une guerre du tous contre tous.
Cette guerre, assez souvent du moins durant les heures de prospérité et de croissance économiques, se joue selon les « lois du marché », quoiqu’elle s’offre toujours assez régulièrement de régler ses comptes les moins diplomatiquement conciliables à la périphérie, où des escarmouches plus ou moins militaires ne cessent d’envoyer à la mort les plus miséreux des humains parmi le grand nombre des miséreux que le capitalisme engendre tous les jours.
(...)
Bref, le capitalisme est entré dans sa dernière phase...
et la troisième guerre mondiale, qui avait commencé sitôt après la chute du mur de Berlin en 1989, non seulement sur le « marché » en tant que pseudo-fin de l’histoire, et victoire définitive du capitalisme sur un ennemi qui n’avait jamais été là, sinon comme capitalisme bureaucratique, mais bientôt une fois encore militairement à la périphérie – avec la guerre du Golfe en 1991, par exemple -, entre à présent dans une phase plus aiguë, et qui verra soit l’effondrement de la quasi entièreté du monde, soit un soulèvement révolutionnaire mondial.
(...)
la troisième guerre mondiale n’attend plus, qui va précipiter l’humanité dans l’abîme !
En se militarisant un peu plus chaque jour, la troisième guerre mondiale devient en effet visiblement aujourd’hui ce qu’elle était déjà essentiellement hier : un champ de ruine où tout le néant de l’accumulation marchande finit par montrer son vrai visage dans le désert que les bombardements laissent derrière eux : rien ne saurait le montrer mieux immédiatement que la destruction en cours de la bande de Gaza.
Gaza, comme du reste le Yémen, et d’ores et déjà quelques autres lieux dont la multiplication dit ce qui vient, ne sont que les prémices du carnage total qui approche, lequel promet d’être pire que ses deux principaux précédents : la classe dominante capitaliste appellera ça, elle appelle déjà ça, une guerre de civilisation, quand il ne s’agit en réalité de rien d’autre que d’une guerre sociale absolue.
(...)
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, INSURGEZ-VOUS !
À BAS LA MARCHANDISE !
À BAS LA GUERRE !
À BAS LE CAPITALISME !
À BAS L’EMPIRE !
VIVE LA LIBERTÉ L’ÉGALITÉ ET LA FRATERSORORITÉ !
(...)

- « Oui, la guerre nucléaire reste possible » - En plein conflit Iran-Israël, Benoît Pélopidas, spécialiste en savoirs nucléaires, évoque notre « vulnérabilité » face à la menace d’une guerre atomique : « Il n’est plus possible d’assurer de protection contre une frappe. »
(...)
Quant à l’effet des armes nucléaires sur les conflits, il ne faut pas oublier que dans plusieurs cas, elles ont encouragé voire rendu possible des conflits. Quand la Russie a attaqué l’Ukraine, elle était convaincue que l’Otan serait dissuadée de s’impliquer par la menace de représailles nucléaires. Le Pakistan, qui dispose de l’arme nucléaire, a à plusieurs reprises soutenu des actions violentes en Inde, elle-même dotée d’un arsenal nucléaire. Il existe donc plusieurs cas où les armes nucléaires donnent confiance à celui qui les possède et rendent possibles les agressions.
(...)
À cela s’ajoute le problème que nous avons du mal à croire à ce que nous savons. J’ai mené des entretiens avec des architectes de la dissuasion, des partisans de la guerre nucléaire, des militants du désarmement ; la plupart m’ont dit qu’ils n’arrivaient pas à croire à la possibilité d’une guerre nucléaire. Il est devenu d’autant plus difficile d’y croire que depuis le début des années 1990, la culture populaire ne nous aide plus à croire à notre condition de vulnérabilité nucléaire. C’est pourquoi la recherche indépendante est indispensable.
(...)


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