Et un scandale national de plus !
Si le sujet des retraites ne suffisait pas pour vous révolter, lisez ceci :
- Un tiers de l’eau potable en France est contaminé par un pesticide : C’est une catastrophe souterraine que révèle dans un rapport du 6 avril l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) (...)
- L’eau potable en France contaminée à vaste échelle par les métabolites du chlorothalonil, un pesticide interdit depuis 2019 - Environ un tiers de l’eau distribuée en France serait non conforme à la réglementation, selon un rapport qui doit être rendu public jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. (...) Quant aux incertitudes sur l’étendue du problème, elles demeurent. « Il existe de nombreux métabolites de pesticides qu’on n’est pas encore capable de doser, et il y a encore sans doute quelques surprises à attendre », conclut Sylvie Thibert, du Sedif.
- Polluants éternels : « Des données potentiellement explosives » bloquées par Matignon
- Les polluants éternels dans l’eau et dans nos corps - L’Etat et les industries s’en contrefoutent
- L’eau potable de plus en plus rare et polluée : merci le productivisme et l’Etat-Fnsea !
☠️ EN FRANCE : PLUS D’UN TIERS DE L’EAU POTABLE CONTAMINÉE AUX PESTICIDES
Une récente étude de l’Anses – l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, organisme public chargé de contrôler la sécurité des aliments des français – réalisée sur la qualité de l’eau, alerte sur la présence de multiples pesticides dans plus d’un tiers de l’eau potable en France.
L’analyse révèle la contamination de l’eau à grande échelle par les métabolites du chlorothalonil (R471811), un pesticide utilisé depuis 1970 et dont l’utilisation s’est vue interdite en 2019 en Europe. Ce pesticide considéré comme cancérogène n’avait jamais fait l’objet de recherche dans les analyses sur l’eau jusqu’ici par les organismes de contrôle français. On ignorait donc la mesure de cette catastrophe à la fois écologique et sanitaire.
Plus inquiétant encore, les techniques actuelles de traitement de l’eau courante ne sont pas en mesure d’éliminer ce pesticide de l’eau du robinet. L’Anses estime aujourd’hui à 34% l’eau contaminée. Une estimation largement en deçà de la réalité selon « un responsable technique d’un gros opérateur public » interrogé par Le Monde, qui se dit « convaincu que plus de la moitié de la population française est concernée ».
En Loire-Atlantique, c’est même jusqu’à « 90 % de la population desservie, qui reçoit une eau dont la teneur en R471811 est deux à six fois au-dessus de la norme de qualité ». Reconnu comme cancérogène et interdit en Europe depuis 2019, on ne dispose cependant que de très peu d’élément sur la toxicité et les effets sanitaires de ce pesticide pour lequel aucune étude à long terme n’a été réalisée jusqu’ici.
Le produit est commercialisé depuis plus de 50 ans par la firme de pesticides Syngenta, mais ce n’est qu’à la lueur de ces révélations que l’entreprise s’empresse de déclarer avoir procédé à une étude de 3 mois sur le rat, et ce à la demande de l’Anses. Les résultats devraient être révélés en fin d’année. Autant dire qu’on n’attend peu d’une étude réalisée par l’entreprise même qui pollue et intoxique impunément l’eau et tous les êtres vivants depuis plus de 50 ans sans jamais s’en être inquiétée...
Rien d’étonnant de la part d’une entreprise dont le patron, Erik Fyrwald, appelait en 2022 à « abandonner l’agriculture biologique », responsable selon lui que « des gens meurent de faim en Afrique » !
Le journal Le Monde révèle que la première ministre a été informée des résultats de cette étude le 26 mars, quatre jours avant la présentation du « plan eau » par le Monarque Macron. Un plan qui devait aborder les questions de gestion de l’eau dans un contexte de changement climatique et de sécheresse. Étonnamment, il n’a été nullement question de cette problématique particulièrement inquiétante de la contamination de l’eau par ces pesticides et des moyens de « lutter contre les pollutions ». Après tout... qui aurait pu prédire ?!
Au même moment, l’État est prêt à tirer avec des armes de guerre sur des civils qui mettent leur vie en jeu pour défendre l’eau, et à dépenser des millions dans la répression pour garantir la continuité de l’agriculture intensive. Un modèle mortifère qui prône l’utilisation de pesticides pour le seul profit des multinationales et de quelques agro-industriels. Le capitalisme nous empoisonne, littéralement.
(post par Contre attaque)
- L’eau potable de plus en plus rare et polluée : merci le productivisme et l’Etat-Fnsea !
Résumons
Avec le réchauffement climatique fabriqué par la civilisation industrielle, l’eau potable va devenir plus rare, et les nombreux polluants chimiques qui s’y accumulent vont être plus concentrés...
Même la pluie est contaminée, non potable, les polluants sont partout, y compris en montagne ou aux pôles...
L’eau c’est la vie, mais la mégamachine la transforme en poison, en susbtance de mort.
Merci l’Etat et ses élus, merci le capitalisme, merci l’agro-industrie pour la pollution durable des eaux potables de france et de navarre par des multiples molécules chimiques (connues ou inconnues, mesurées ou pas) plus ou moins toxiques et cancérigènes qui forment de jolis effets coktails mortels ! Des molécules poisons qui imprègnent nos corps, notre sang et les veines de la Terre, et s’y accumulent au fil des années.
Mais il faut bien que la Croissance se fasse diront les dirigeants assassins, il faut bien que le tas d’argent cher au capitalisme et à ses larbins empressés grossisse jusqu’à l’embolie sous peine d’effondrement prématuré de l’Economie totalitaire, qu’importe la santé, les écosystèmes, les animaux, la prudence face aux enjeux prioritaires du business, du commerce, de la puissance et du glorieux progrès.
Il faut bien « nourrir » la France et assurer notre « souveraineté » alimentaire disent sans rire les empoisonneurs criminels menteurs récidivistes qui vomissent leurs ordures verbales sur nous H24 en envoyant leurs grenades, leurs flics et leurs geôles à tous les pas contents traités de terroristes.
Il n’y a pas d’alternatives à cette mégamachine alien nous diront-ils, alors crevons tous ensemble (les riches en dernier, plus tard), gavés et ravis par la civilisation industrielle et ses produits personnalisés de série qui font « nos » précieux emplois, par sa chimie et ses glorieuses industries techno-numériques qui rajoutent de nouvelles couches de métaux lourds et de saloperies chimiques aux glorieuses substances toxiques ancestrales de l’agro-industrie-Fnsea que l’Etat et ses larbins technocrates adorent, tout comme ils adorent l’industrie nucléaire ou militaire.
Et glorifions les cellules de gendarmerie DEMETER et les futures nouvelles brigades anti-ZAD qui utiliseront encore et encore la force brute, la technopolice et la prison pour protéger toute cette chimie de merde qui pourrit nos vies et la planète. Glorifions ces flics et ces grenades-armes-de-guerre payés par notre argent qui nous protègent vaillamment contre la soi-disant ultra-gauche qui est soit-disant contre les agriculteurs qui nous nourrissent.
voir aussi, sur Ricochets :
- Drôme : polluer terres et nappes en irriguant avec l’eau au PFAS du Rhône ? - A long terme : terres, légumes, céréales et eau potable pollués ?
- Si l´État se souciait de la « santé », il interdirait immédiatement les milliers de substances chimiques qui détruisent le monde à petit feu - Les contradictions ingérables du système en place nous explosent en pleine face
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Et les solutions ?
Puisqu’il est bien vu de ne pas seulement critiquer, on vous propose cet article :
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