En Kanaky, l’armée et la flicaille militarisée veulent imposer par la force l’Ordre colonial et capitaliste de « la-république ». Tandis que le tyran Macron fait son show du faux dialogue tout en imposant une réforme électorale honnie.
Mais les kanaks résistent toujours pour leur autonomie, et des néo-calédonien.ne.s sont de leur côté, exemple :
Témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
« Les Kanaks sont un des seuls peuples colonisés à accepter de faire avec les autres sur leur propre autodétermination. Ils veulent construire leur indépendance avec les autres, et non contre. L’Etat français a perdu sa neutralité en prenant parti pour les loyalistes. » Témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak et nous explique pourquoi elle a voté pour l’indépendance.
vidéo : https://fb.watch/sfwuVYc2Dm/
(post de CND)
- Kanaky : témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
Lors de la marche à Drehu en Kanaky ce 23 mai en hommage aux jeunes assassinés par les milices coloniales, les manifestants rappellent à Macron les paroles qu’il a prononcées lors de sa visite en Algérie en 2017 : « La colonisation est un crime contre l’humanité »
2 000 personnes à Drehu en Kanaky ce 23 mai pour rendre hommage aux victimes des milices coloniales. Les organisations kanakes parlent de 20 morts et non 6 selon le chiffre des autorités
(posts de J Chastaing)
- Kanaky : témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
- Kanaky : témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
DIVERS
- “Ataï” (MÉDINE) : hommage à un résistant kanak - En Nouvelle-Calédonie (que les kanaks appellent la Kanaky) la situation est grave. Face au mouvement de révolte, né d’une énième brutalisation macroniste qui tente de faire passer en force une loi qui va minoriser l’électorat local, et ce, sans consultation de la population kanak, notre gouvernement a fait la seule chose pour laquelle il est doué : réprimer brutalement.
Au moins trois jeunes kanaks ont été tués par des milices de colons blancs. Dans la parfaite continuité du langage colonialiste le Haut-Commissaire en Nouvelle-Calédonie a affirmé que “l’ordre républicain serait rétabli quoi qu’il en coûte” (en vies humaines). Darmanin a fait envoyer l’armée (l’armée qui est normalement réservée aux opérations extérieures, ce qui est par conséquent très signifiant…) et le gouvernement a supprimé TikTok du territoire, ce que les journalistes aux ordres ont qualifié d’“une première dans une démocratie occidentale”, allant toujours plus loin dans la dissonance cognitive. Le GIGN parle de “reconquête” et Macron, prenant à coeur le rôle d’envahisseur dit qu’il reprendra “pas à pas chaque quartier, chaque rond-point, chaque barrage“.
Ce large mouvement de révolte, et la répression qui s’ensuit, fait ressurgir l’héritage et l’histoire, peu connus en métropole, de la résistance kanak à l’oppression coloniale et notamment celle d’une figure en particulier : le guerrier Ataï.
Dans sa saga “Enfants du destin”, que Médine décrit comme “une série de morceaux historico-géopolitiques où je raconte l’histoire d’un enfant au cœur d’un conflit qui se termine souvent dramatiquement”, le rappeur le plus haï des racistes et des réacs a consacré une chanson au combattant. Analyse.
- Kanaky : témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
🇳🇨 7ÈME MORT EN NOUVELLE-CALÉDONIE : LA POLICE TUE UN KANAK
Ce vendredi 24 mai, alors que Macron a traversé la planète pour venir jeter de l’huile sur le feu en Nouvelle-Calédonie et mépriser les justes revendications des Kanak, la police a tué.
Alors que la révolte consume l’archipel du Pacifique depuis 12 jours, un homme de 48 a été abattu sur l’un des nombreux barrages qui bloquent les routes. Selon le procureur « un policier a fait usage de son arme alors qu’il était pris à partie physiquement avec son collègue par un groupe d’une quinzaine de personnes ».
Les témoignages et les vidéos sur place montrent une réalité très différente. Une voiture banalisée a tenté de forcer le barrage, et rien n’indiquait qu’elle était occupée par des policiers. Les Kanak voulaient contrôler le véhicule pour vérifier qu’il n’avait pas d’armes, une précaution logique, dans un contexte où des milices de colons patrouillent lourdement armées, et ont déjà tué et blessé plusieurs habitants.
Les deux occupants du véhicule ont refusé ce « contrôle », des Kanak auraient alors jeté des projectiles. L’un des occupants aurait sorti son arme et crié « police nationale », avant de tirer. Le véhicule a ensuite démarré à vive allure.
Une enquête pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte par le parquet de Nouméa.
C’est le 7e décès depuis le début de la révolte. Deux gendarmes, dont un par un tir « ami » de ses propres collègues, et l’autre dans une fusillade dont les circonstances semblent troubles. Un « caldoche », le surnom des blancs vivant en Kanaky, a trouvé la mort alors qu’il forçait un barrage. Enfin, 4 Kanak ont été assassinés : deux hommes de 19 et 36 ans abattus pas des colons, le plus jeune d’une balle dans le dos alors qu’il fuyait, une adolescente de 17 ans d’une balle dans la tête au milieu d’une route, et enfin, le 4e ce 24 mai, par des policiers en civils.
Un nombre de morts aussi élevé dans un laps de temps aussi court dans le cadre d’une révolte est inédit depuis bien longtemps sur le territoire administré par la France. Le bilan, déjà particulièrement tragique sur l’archipel colonisé, s’alourdit donc, avec ce crime.
- Kanaky : témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
(post de Contre Attaque)
- Kanaky : témoignage fort d’une Calédonienne qui soutient la lutte du peuple Kanak
- communiqué du CCAT du 25 mai 2024