L’implication du Groupe CHEVAL BTP dans les travaux de destruction de La Plaine à St Péray pour un projet de « déviation » routière et autres projets immobiliers donne l’occasion de creuser un peu plus la communication en mode greenwashing extrême déployée par ce genre d’entreprise.
CCRC et préfecture de l’Ardèche magouillent pour redémarrer les travaux de déboisements le 16 janvier 2025
Soyons prêt à agir dès que nécessaire/utile.
Voici un message du compte Lutte contre la déviation de Saint Peray :
😡 PREFECTURE : FOUTAGE DE GUEULE !
La Préfète de l’Ardèche a enfin publié le 24 décembre l’arrêté encadrant la suspension des travaux, que nous attendions depuis le 15 novembre. 🙄
Le contenu de ce cadeau sous le sapin ? 🎄 On vous laisse deviner...
Elle demande une analyse très minimale des risques vis à vis des espèces protégées à la communauté de communes... pour le 30 décembre. Une petite semaine d’inventaires naturalistes bâclés en plein hiver 🥳
De connivence avec la CCRC, elle tente clairement d’éviter une étude des espèces sur 4 saisons et les dérogations espèces protégées qui sont normalement nécessaires... Elle serait donc prête à laisser la CCRC redémarrer les travaux au 16 janvier 😱😡
👉 Nous publions un communiqué de presse pour alerter sur cette situation. Tenons-nous prêt.es pour une nouvelle mobilisation mi-janvier ! 💪💪🐿🥁
Le Groupe CHEVAL BTP est impliqué dans ce projet de déviation. Si les travaux pour la déviation à St Péray devait reprendre, il serait opportun de « mettre en garde » le Groupe CHEVAL BTP contre les errements nuisibles de la CCRC (Communauté de Communes Rhône Crussol, toujours présidée par Jacques Dubay). Des errements qui pourraient nuire fortement à image d’« aménageurs engagés » que le Groupe Cheval veut se donner à grand renfort de communication.
Sans doute que d’autres personnes à l’imagination fertile auront d’autres idées.
Le Groupe CHEVAL BTP est bien implanté en Drôme, mais à des succursales dans d’autres départements de Rhône-Alpes.
Son siège est situé à : 300 route de Bayanne - 26300 ALIXAN - TEL : 04 75 02 06 10
Le Groupe CHEVAL BTP, champion de la bétonisation et expert en blabla greenwashing
Le Groupe CHEVAL BTP prétend :
En tant qu’entreprise d’aménagements responsables du territoire, nous sommes acteurs et garants du monde de demain.
Un monde de demain ravagé par le réchauffement climatique, les inondations et autres catastrophes, un monde à l’agriculture détruite et privée du soutien de la biodiversité ??
Le Groupe CHEVAL BTP dit protéger le patrimoine, la pierre, mais qu’en est-il du patrimoine naturel, des sols agricoles que ses machines pourraient éventrer, des chênes centenaires que ses abatteuses pourraient détruire en quelques secondes à La Plaine de St-Péray en étant escortées par les flics ?
En quoi le futur éventuel béton du Groupe Cheval déversé sur des terres agricoles et naturelles est garant du « monde de demain » ?!
Après avoir détruit la biodiversité, des espèces protégées et les arbres de la Plaine, le Groupe CHEVAL BTP continuera à vendre par ailleurs ses fleurs de saison cultivées écologiquement ? Tous les marchés sont bons à prendre ? Les plus destructeurs et ceux d’apparence écologiques ?
Après avoir détruit des paysages naturels et des chênes centenaires, le Groupe Cheval via sa section « paysages » plantera de jolis arbres le long des routes et des ronds points ?
Mais pas de soucis, le Groupe CHEVAL BTP, après avoir coupé et broyé les arbres et arbustes de La Plaine recyclera efficacement tout ça dans ses aménagements « paysagers ».
C’est ça l’économie circulaire. L’économie de la scie circulaire plutôt...
Le Groupe CHEVAL BTP manie en tout cas tous avec abondance les mots qui vont bien pour sa com :
Avec nos parties prenantes, nous sommes déterminés à contribuer à la transition écologique au travers de nos activités et de notre économie circulaire tout en créant une performance durable.
(...)
Le groupe CHEVAL BTP a ainsi choisi de mener ses actions autour de 3 engagements principaux lui servant d’axe de conduite : donner la priorité aux 1 100 salariés, s’engager pour l’environnement et se positionner en tant qu’entreprise citoyenne et impliquée.
C’est un peu comme un conte, une jolie histoire qu’on se raconte.
Le Groupe CHEVAL BTP va sans doute renoncer de lui-même aux travaux destructeurs liés à ce projet de la CCRC pour respecter ses valeurs ?! LOL
Bah, sans doute que le Groupe CHEVAL BTP ne fait pas que des actions écocidaires, certains de ses projets sont peut-être pas trop pourris. Mais quelle est la proportion de leur chiffre d’affaire entre les projets « classiques » et le reste ?
Bien sûr, les cas de Eiffage, Bouygues ou Vinci sont sans doute bien pires, mais ça n’empêche pas de critiquer les plus petites structures.
Le groupe CHEVAL BTP devient une « entreprise à mission ». Il semble qu’il s’agisse surtout de blabla et de formalisme
Le Groupe Cheval possède diverses filiales et entreprises dans le quart Sud-Est de la France, à découvrir pour vérifier que sa jolie com avec jolie photo de coquelicots correspond bien à la réalité du terrain :
- version synthétique : https://www.groupecheval.fr/vision/
- version détaillée : https://www.groupecheval.fr/implantations/ (de Brignais dans le Rhône à Lunel dans l’Hérault. Implanté dans 8 départements et sur 30 sites différents, le Groupe CHEVAL BTP regroupe 16 entités)
En effet, le Groupe Cheval dit :
Toutefois, nous devrons absolument assumer notre responsabilité environnementale. Il est désormais indispensable de favoriser le recyclage des matières, d’avoir recours aux énergies alternatives ainsi que de rechercher la cohabitation entre le biotope et les infrastructures. Le challenge sera par ailleurs de réussir à communiquer auprès du grand public afin qu’il comprenne que les travaux sont utiles aux populations et qu’ils peuvent se faire sans nuire à l’environnement
Il s’agit donc de continuer à tout détruire et bétoniser, mais avec style, avec quelques compensations et verdissements.
On sait bien que les économies d’énergie et le « recyclage des matières » permettent de bétonner davantage grâce aux économies réalisées.
Reste donc au « grand public » de ne pas se faire berner par ce verbiage et ses mesurettes déco, et de ne pas se cantonner au rôle de client et spectateur, mais de prendre sa vie en main, de prendre la vie politique en main, de se rebeller et d’agir.
On a hâte de voir comment partout dans le sud-Est l’ancien biotope naturel « cohabite » avec le nouveau « biotope » concocté par le Groupe CHEVAL BTP fait de béton, de routes, de bagnoles, de parkings, de végétalisation paysagée et de bâtiments.
Qui veut mener l’enquête concrète ?
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