Génocide à Gaza + Colonisation de la Cisjordanie + Dénonciation du Hamas

Carnages et vols de terres continuent

jeudi 11 juillet 2024

Génocide à Gaza + Colonisation de la Cisjordanie + Dénonciation du Hamas

Le cauchemar continue pour les gazaouis, le nombre de victimes dépasse l’entendement.

Alors que nous sommes happés par une séquence d’instabilité politique, qui détourne notre regard ailleurs, le génocide israélien continue à Gaza.

Les bombardements israéliens continuent de plus belle, visant toujours des civils, des hôpitaux, des lieux d’habitation, faisant des victimes innombrables.
On assiste à des scènes abominables, d’enfants cherchant les débris de leurs parents dans des décombres.
La très sérieuse revue scientifique médicale britannique The Lancet, explique et affirme que le nombre de morts dûs à la guerre menée par Israël contre Gaza pourrait atteindre des sommets effroyables :
"Dans les conflits récents, les décès indirects sont trois à quinze fois plus nombreux que les décès directs.
En appliquant une estimation prudente de quatre décès indirects pour un décès direct aux 37 396 décès signalés, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être attribués au conflit actuel dans la bande de Gaza.

Si l’on se base sur l’estimation de la population de la bande de Gaza en 2022 (2375259 habitants), cela représenterait 7 à 9 % de la population totale de la bande de Gaza.« Un rapport datant du 7 février 2024, à l’époque où le nombre de victimes directes était de 28 000, estimait qu’en l’absence de cessez-le-feu, il y aurait entre 58 260 morts (sans épidémie ni escalade) et 85 750 morts (si les deux se produisaient) d’ici le 6 août 2024. »

(post de CND)

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PALESTINE : GÉNOCIDE EN COURS


The Lancet est l’une des revues médicales les plus importantes du monde. Dans un article paru le 5 juillet, deux spécialistes de la santé estiment que le nombre de morts dans la bande de Gaza pourrait s’élever en réalité à 186 000 personnes. Voici ce qu’ils écrivent : « Lors des conflits récents, le nombre de décès indirects est de trois à 15 fois supérieur au nombre de décès directs. » À Gaza, ils choisissent « une estimation prudente de quatre décès indirects pour un décès direct. »

Ainsi, « sur les 37 396 décès signalés, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza. En se basant sur l’estimation de la population à Gaza pour 2022, soit 2 375 259 personnes, cela se traduirait par 7,9 % de la population totale de la bande de Gaza. »

Une enquête du média israélien +972 magazine raconte comment la hiérarchie militaire israélienne supervise le génocide, citant des soldats envoyés à Gaza : « C’est permis de tirer sur n’importe qui, une fillette, une vielle dame » dit l’un d’entre eux. D’autres confirment les exécutions sommaires de civils palestiniens à Gaza. Le commandement permet aux militaires de tirer sans restrictions, ce qui donne « aux soldats un moyen de se défouler ou d’atténuer l’ennui de leur routine quotidienne. »

Cette enquête explique aussi : « les soldats israéliens décrivent l’absence quasi totale de règles de tir dans la guerre à Gaza, les troupes tirant à leur guise, incendiant les maisons et laissant les cadavres dans les rues – le tout avec la permission de leurs commandants. »

Parmi les 6 témoignages recueillis, deux soldats évoquent « une politique systématique consistant à incendier les maisons palestiniennes après les avoir occupées ».

En parallèle, Netanyahou vient de saboter une nouvelle proposition de cessez-le-feu, validée par le Hamas et les négociateurs. Qui peut encore nier qu’il s’agit d’une opération génocidaire ? Parmi les innombrables horreurs commises par le gouvernement Macron ces dernières années, le « soutien inconditionnel » à un État fasciste exterminant une population civile restera l’une des plus indélébiles.

(post de Contre Attaque)

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LA COLONISATION S’ACCÉLÈRE EN CISJORDANIE : 1270 HECTARES DE TERRES VOLÉES PAR ISRAËL

– Israël s’est accaparé 23,7 kilomètres carré de terres palestiniennes depuis le début de l’année, en violation totale du droit international –
Depuis le 7 octobre, les dirigeants occidentaux et israéliens nous ont imposé un narratif totalement mensonger : Israël ne ferait que se « défendre » face à une « attaque terroriste » sortie de nulle part. Tout est faux.
En réalité, depuis 10 mois, l’État colonial accélère son projet de destruction totale de la Palestine et de son peuple. D’une part, il rase Gaza et en élimine sa population, d’autre part il colonise illégalement les terres de Cisjordanie. Ce qui grignote ce qu’il reste de terres aux palestiniens et rend impossible la création d’un État Palestinien viable. Pour rappel, la Cisjordanie est un territoire reconnu internationalement, elle n’est pas contrôlée par le Hamas, ni impliquée dans le 7 octobre.

Mercredi 3 juillet, le gouvernement israélien a donc approuvé le vol de 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée. C’est la plus importante « saisie » de terres en territoire palestinien depuis trois décennies, c’est-à-dire depuis les accords d’Oslo de 1993. Ces terres, situées dans la vallée du Jourdain, ont été déclarées « propriété du gouvernement » israélien. Le 22 mars, Israël avait déjà annoncé la « saisie » de 800 hectares de terres dans la même zone, le jour d’une visite du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en Israël. C’était le vol de terres le plus importants depuis 30 ans, maintenant dépassé par celui d’hier.

Imaginez la superficie de villes entières annexée d’un seul coup par un État sur le sol de son voisin. Tout le monde condamnerait ce vol et parlerait d’une agression. Mais pas quand il s’agit d’Israël.

Depuis le début de l’année, le gouvernement israélien aurait annexé 23,7 km2 de la Cisjordanie. Le tout en violation totale du droit international. Ce sont des provocations répétées et des mesures d’épuration ethnique : il s’agit de coloniser ces zones et de remplacer leurs habitants.
Dès octobre, un fasciste nommé Ben Gvir, Ministre de la Sécurité, distribuait 250.000 ports d’armes aux colons israéliens. Une militarisation de la population pour pouvoir tuer les palestiniens de Cisjordanie. Dans ces territoires encore habités par des Palestiniens, les colons sionistes religieux profitent de la guerre pour voler plus de terres. Leur projet est messianique : pour eux, Dieu a donné Israël au peuple juif, et il faut en chasser tous les non-juifs.
Le journal israélien Haaretz racontait le 21 octobre une scène de torture commise par des colons et des soldats sur des palestiniens en Cisjordanie : « Les abus ont duré presque une journée entière. Des soldats et des colons ont arrêté et menotté trois Palestiniens pendant des heures, ils ont été sévèrement battus, déshabillés et photographiés menottés, en sous-vêtements. Leurs ravisseurs ont uriné sur deux d’entre eux et éteint des cigarettes allumées sur eux ». Ils ont aussi tenté de les violer avec des bâtons.
Des militants pacifistes israéliens venus s’opposer à ces actes ont aussi été violentés et humiliés. Des images ont été diffusées par les tortionnaires eux-mêmes : leur violence est banalisée et complètement impunie.

Des centaines de bédouins ont été expulsés de leurs maisons au même moment, leurs terres ont été récupérées par les colons. En février 2023 déjà, des colons attaquaient la commune de Huwara, au sud de la ville de Naplouse en Cisjordanie, incendiant 20 maisons palestiniennes, 15 voitures, et blessant de nombreux habitants. Et si les palestiniens se défendent, c’est l’armée qui débarque.

Les colons détruisent des oliviers, volent l’eau, détruisent des maisons, les routes principales leur sont réservées : tout est fait pour rendre la vie impossible aux palestiniens qui habitent sur les dernières terres qui leur appartiennent. En 2015, un bébé de 18 mois est mort brûlé vif dans l’incendie de sa maison, allumé par des colons qui avaient ensuite chanté et dansé. Leur racisme est décomplexé et leurs exactions systématiques.
Ces fascistes israéliens ne sont pas une anomalie, ni des gens isolés. Ils sont une force politique majeure en Israël. En 1974, un parti est créé, le « Bloc de la foi » : celui-ci se base sur la Torah pour justifier le vol des terres qu’il reste aux palestiniens. Ce mouvement envoie ses membres s’installer directement dans les zones peuplées de palestiniens au nom d’une interprétation littérale du judaïsme.
En 50 ans, le mouvement a pris une place énorme dans la société israélienne. Ils étaient 100.000 en 1992 et plus de 500.000 en 2022, avec des moyens, des armes, des partis, des relais… Depuis l’an dernier, les colons religieux d’extrême droite sont même représentés dans le gouvernement de Netanyahou. Et les vols de terres se sont encore accélérés, sous la protection de l’armée.

Nous assistons donc à un projet global de nettoyage ethnique fasciste, totalement assumé et soutenu par l’Occident. Ce grignotage de ce qu’il reste du territoire palestinien est une façon de rendre impossible tout accord de paix et d’empêcher une possibilité de solution à deux États : un État palestinien ne serait de toute façon pas viable car il est totalement morcelé. La Cisjordanie est devenue un gruyère territorial et jamais l’État israélien n’expulsera ses propres colons.

La seule option qu’il reste est donc de désarmer et de mettre hors d’état de nuire les fascistes israéliens et d’imaginer un seul État multiconfessionnel, de la mer au Jourdain, où musulmans, juifs et chrétiens pourraient vivre en paix, avec une égalité des droits.

(post via Contre attaque)

et aussi :
- Carnages en Palestine - La raison des Etats contre l’humanité - La solidarité de classe pour l’humanité de Palestine
Ces gens ne sont pas comme nous ! Un peuple de sauvages ! Ils l’ont bien cherché ! Ils ne comprennent que la violence ! Peu importe l’âge, leurs enfants ne sont que des assassins en puissance ! De la graine de terroriste ! Si on les ensevelit vivants sous un tapis de bombes, c’est leur faute ! C’est les lois de la guerre ! On n’a pas le choix, c’est une guerre de civilisation !

Depuis le 7 octobre, combien de fois, en tentant d’allumer une radio ou une télé, aurons-nous entendu ce genre de monstruosités qui, pour justifier le bain de sang qui dure sous nos yeux, visent à déshumaniser une partie de l’humanité, à l’instar de toute propagande génocidaire. Le droit de se défendre serait le droit d’exterminer des civils par dizaines de milliers, d’en affamer des millions, de raser systématiquement leurs maisons, leurs hôpitaux. Parce que ces civils n’en seraient pas vraiment, parce que soupçonnés d’être des terroristes par nature, quel que soit leur âge, quelle que soit leur condition, parce que désignés peuple arriéré. Une responsabilité collective les lierait. Elle autoriserait toute forme de punition collective, fût-elle la peine de mort elle aussi collective. Il serait admissible de tuer des enfants dès lors qu’ils seraient nés dans le mauvais peuple, parce qu’ils seraient par essence coupables. Parce que ce ne serait pas vraiment des humains, donc pas vraiment des enfants. Parce qu’ils seraient des « animaux », des boucs émissaires qui peuvent être immolés sur l’autel de la raison d’État ! Il faut bien que quelqu’un paie !
(...)
Là où on peut être surpris, en revanche, c’est dans les réunions pour Gaza ou sur les réseaux sociaux militants. On constate des réactions laissant entrevoir un parallèle avec ce « double-standardisme » identitaire. On remarque par moments une tendance à tordre les faits dans tous les sens pour éviter de condamner explicitement d’autres massacres de civils, ceux organisés par la direction militaire du Hamas durant lesquels des centaines de personnes ont été abattues uniquement parce que considérées comme juives. Les enfants israéliens ne pouvant en aucune façon être tenus pour responsables, de près ou de loin, des multiples exactions du gouvernement de Netanyahou, le fait même de les cibler que ce soit pour les kidnapper ou les assassiner, constitue la preuve que cet acte visait des humains non pas en raison d’une éventuelle complicité directe avec la politique israélienne d’apartheid mais à cause de l’attribution d’une supposée race.
Là aussi, en fonction d’une ethnie assignée, des enfants et autres civils ont été tués délibérément par une structure étatique dont les calculs politiciens n’ont que faire de la vie des gens, qu’ils soient étrangers ou sous son contrôle. Là encore on nous fait parfois le coup du « ils l’ont bien cherché » avec en prime un amalgame cynique entre dirigés et dirigeants.
(...)
Qu’Israël pratique un terrorisme d’État systématisé et à niveau bien supérieur n’y change rien ! A quoi ça rime de reproduire la merde des ultra sionistes, dont le racisme revendiqué se double depuis au moins Deir Yassin d’un terrorisme assumé ayant pour finalité d’imposer une guerre ethnique ne laissant aucune possibilité de coexistence ? Les imiter ou cautionner ceux qui les singent, ce serait se laisser entraîner dans leur stratégie de purification ethnique fondée sur la barbarie, ce serait leur accorder la certitude de l’emporter ?
(...)
Et puis affirmer que le Hamas serait la résistance à Israël, c’est valider l’idée que le Hezbollah le serait également puisqu’il affronte lui aussi l’État sioniste. Avec cette logique il faudrait se taire quand Hassan Nasrallah, son secrétaire général, appelle, à tuer les membres de la communauté LGBT+ libanaise, comme il l’a fait en juillet 2023 ! Il faudrait oublier que dès 2012 cet autre allié du régime sanguinaire iranien s’est engagé militairement auprès de l’État syrien pour écraser la révolte populaire dans un déluge de violence inouï !
(...)
En fait, il faut certainement revenir sur la notion de résistance comme sur sa mise en scène destinée à légitimer une structure étatique ultraréactionnaire. Qui résiste vraiment à l’heure actuelle ? La direction politique du Hamas planquée à Doha ? Sa direction militaire, qui, à l’abri de ses tunnels, a sciemment programmé le massacre du 7 octobre sans pouvoir ignorer que la réaction israélienne serait terrible pour les Gazaouis ? L’Autorité palestinienne corrompue ? Ou la population de Gaza et de Cisjordanie qui tente de survivre sous une pluie de bombes et de balles israéliennes ! Les véritables résistants ne sont pas ceux qui s’érigent en représentants et veulent s’approprier le terme, ce sont, bien sûr, toutes ces familles plongées dans une misère absolue, qui voient les leurs assassinés, mais qui excluent de baisser la tête ! Ce sont elles qui paient de leurs vies leur refus de céder face à l’entreprise de purification ethnique planifiée par le régime sioniste.
(..._

- article en entier : https://paris-luttes.info/carnages-en-palestine-la-raison-18399

DIVERS


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