Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

Harcèlement permanent et bombardements robotiques

mardi 17 décembre 2024

Si les attaques d’Israël au Liban semblent se calmer, provisoirement, à Gaza les carnages des attaques robotiques via drones et IA ne cessent pas, sur fond de dénuement total orchestré. L’abominable Gazacide continue, toujours alimenté par les l’Etat co-génocidaire des USA, mais aussi par d’autres, comme les gouvernements d’Allemagne, d’Angleterre et de France.
A l’inverse, en Syrie, la révolution initiée en 2011 reprend de la vigueur, le régime Assad a chuté. Israël, en véritable régime néo-fasciste, détruit massivement en toute impunité les armes lourdes de la Syrie, Israël ne connaît que la guerre et la force.

- Quelques actus et analyses :

Livre « Journal de bord de Gaza » de Rami Abou Jamous

Un des rares témoignages en français d’un journaliste palestinien à Gaza.

- Lancement du livre « Journal de bord de Gaza » de Rami Abou Jamous

Rami Abou Jamous, Journal de bord de Gaza
Préface de Leïla Shahid. Présentation de Pierre Prier
Éditions Libertalia, collection Orient XXI
272 pages - 18 euros

- Retrouvez d’autres témoignages et analyses sur https://orientxxi.info, et notamment la chronique de Rami Abou Jamous

Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

Proche-Orient. « Ces guerres agissent comme un accélérateur de notre propre fascisme »

- Proche-Orient. « Ces guerres agissent comme un accélérateur de notre propre fascisme »
En plus de ses répercussions sur Gaza, le 7 octobre 2023 a été un bouleversement pour tout le Proche-Orient, dont on a vu les conséquences au Liban et en Syrie. Mais là où les discours géopolitiques pullulent, Peter Harling, fondateur de Synaps, analyse ces événements à hauteur des vies humaines.
(...)
Bien sûr, vivre sa vie entre deux raids, « sous les bombes », est une expérience de la guerre assez banale depuis la seconde guerre mondiale. Mais ce conflit ultra-technologique que l’on vient de traverser évoque surtout un monde dystopique, dans lequel quelqu’un, quelque part, a le pouvoir de faire s’écrouler des immeubles d’habitation, un à un, en appuyant tout simplement sur un écran. Beaucoup de gens au Liban en ont conçu une impuissance, une vulnérabilité allant jusqu’à un sentiment confus de nudité face à une telle force omnipotente. C’est un des aspects difficilement communicables de cette guerre.

Un autre élément essentiel, que je peine aussi à faire comprendre à mon entourage à l’étranger, c’est qu’il ne s’agit pas d’un « conflit de plus », dans une région qui en a connu tant. Il est tentant en effet, vu de France par exemple, d’imaginer que cette guerre oppose Israël et le Hezbollah autour d’enjeux qui ne nous concernent pas vraiment. Une guerre obscure et lointaine en somme… Israël combat avec nos armes. Israël bénéficie le plus souvent de notre soutien médiatique, politique et diplomatique, dans une lutte qui fait resurgir tout un vocabulaire de la guerre contre le terrorisme, de la défense d’un camp occidental face à la barbarie, de la mission civilisatrice même. En somme, cette guerre est menée, très ostensiblement, en notre nom.

Or, pour ceux qui en suivent ou en subissent les détails, c’est aussi une guerre d’atrocités, où l’on cible les journalistes et les personnels de santé, où l’on profane des mosquées et des églises, où l’on rase des cimetières, parmi mille autres violences gratuites et injustifiables. Le décalage entre ce vécu intime, d’une part, et le récit édulcoré qui domine à l’extérieur, de l’autre, s’est traduit pour nombre d’entre nous, au Liban, par un sentiment d’abandon et de solitude.

Plus encore, on ne peut que voir, d’ici, comment nos gouvernements se radicalisent par l’entremise d’Israël, au point de saborder le droit humanitaire international, pourtant l’une des plus grandes et des plus belles contributions de l’Europe à la stabilité du monde. L’on assiste à une sorte de laisser-aller, à un retour du refoulé : on encourage de fait Israël à faire ce que l’on n’ose pas encore faire soi-même. Cette guerre, comme celle de Gaza, agit comme un révélateur, un accélérateur de notre propre fascisme, qui s’ancre presque partout désormais sur le continent européen. Ce n’est pas là où on l’imagine, donc, que ce conflit rebat les cartes.
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Mais il y a un troisième Proche-Orient, presque totalement absent : celui du quotidien que vivent nos voisins de l’autre côté de la Méditerranée, à savoir un demi-milliard d’êtres humains. Parmi eux, il y a de nombreuses personnes qui ne correspondent en rien à nos stéréotypes et dont nous aurions tant à apprendre : des paysans qui s’adaptent au changement climatique, des femmes conservatrices entrepreneuses, des réseaux denses et néanmoins informels de solidarité, une philanthropie traditionnelle très active, une riche production culturelle notamment dans les arts plastiques, de vastes diasporas qui se mobilisent dans des projets locaux d’infrastructures, etc.

Ces sociétés naturellement aussi riches et complexes que les nôtres connaissent aussi nombre des problèmes qui nous sont familiers, à commencer par la médiocrité des élites politiques, la prédation des plus riches, et le démantèlement graduel des services publics. Notre méconnaissance les uns des autres nous prive d’un socle d’expériences partagées sur lequel construire des relations moins méfiantes, plus humaines, délestées de toutes les rancœurs et de tous les fantasmes qui en font leur teneur aujourd’hui. Orient XXI est d’ailleurs l’un des rares espaces où cette découverte réciproque peut s’approfondir.
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Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

L’ancien ministre de la défense israélien parle lui aussi de nettoyage ethnique à Gaza

Sera-t-il lui aussi qualifié d’antisémite ou d’apologiste du terrorisme ?

Âgé de 74 ans, Moshé Yaalon a été ministre de la défense israélien entre 2002 et 2005, il est donc responsable de massacres de Palestiniens à la tête de l’armée coloniale. Il a été membre du Likoud, la droite extrême israélienne actuellement au pouvoir : le parti de Netanyahou. Il a même été vice-Premier Ministre. Quand il était en fonction, il était considéré comme un « faucon », c’est-à-dire un politicien particulièrement belliqueux et militariste. Ce n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler un anticolonialiste, un gauchiste ni un grand défenseur des Droits de l’Homme.

Pourtant, même Moshé Yaalon dénonce désormais un « nettoyage ethnique » en cours dans la bande de Gaza. Dans une interview donnée le 30 novembre à une chaine privée israélienne, il déclare :
« La route sur laquelle on est entraînés, c’est la conquête, l’annexion et le nettoyage ethnique ». Interloquée, la journaliste lui a demandé s’il pensait qu’Israël se dirigeait vers un « nettoyage ethnique », il a répondu : « Que se passe-t-il là-bas ? Il n’y a plus de Beit Lahia, plus de Beit Hanoun, l’armée intervient à Jabalia et en réalité on chasse les Arabes ». Il faisait ici référence à la destruction totale et systématique des villes de la bande de Gaza, destinée à rendre tout le territoire inhabitable.

Moshé Yaalon avait aussi récemment apporté son soutien aux israéliens qui refusent d’être enrôlés dans l’armée comme réservistes, en disant que s’il « avait été officier dans l’armée d’Hitler », il aurait refusé de faire certaines choses. En effet, en Israël, le service est obligatoire et les rares jeunes qui refusent de rejoindre l’armée, les Refuzniks, sont emprisonnés. Suite à ses prises de paroles, Yaalon est évidemment qualifié « d’ennemi d’Israël » par les fanatiques au pouvoir.

Après de telles déclarations d’un ancien chef des armées israéliennes et les poursuites de la justice internationale contre Netanyahou pour « crimes contre l’humanité », il va être difficile, même sur les plateaux télés les plus vérolés, de continuer à diffamer les soutiens du peuple Palestinien quand ils dénoncent un génocide, et à affirmer qu’Israël serait une grande démocratie qui ne ferait que se défendre. À moins que nos médiacrates n’assument qu’ils se situent, sur l’échiquier politique, à droite de l’extrême droite la plus radicale en Israël.

- source, avec des liens en plus : https://contre-attaque.net/2024/12/01/lancien-ministre-de-la-defense-israelien-parle-lui-aussi-de-nettoyage-ethnique-a-gaza/

Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

La France renonce à respecter le mandat contre Netanyahou

Macron piétine le droit international, après avoir reçu un coup de pression des USA et d’Israël

Concernant le mandat d’arrêt international émis contre Netanyahou, la France est passée en un clin d’œil de « interpeller » à « immunité ». Ce mardi 27 novembre, le gouvernement annonce qu’il n’arrêtera pas le Premier Ministre israélien s’il venait en France. Il n’appliquerait donc pas le droit international.

Retour en arrière : le 21 novembre, la Cour Pénale Internationale émet enfin un mandat d’arrêt international contre Netanyahou pour « crimes contre l’humanité ». Une décision historique. Ce mandat doit obligatoirement être respecté par les 124 États qui ont ratifié le Statut de Rome, qui est à l’origine de la CPI. Ces États ont l’obligation de coopérer pleinement et d’appliquer les décisions de cette Cour, en l’occurrence d’arrêter Netanyahou si jamais il foule leur sol.

Dans la foulée, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, rappelle : « C’est une décision contraignante et tous les États parties à la cour, qui incluent tous les membres de l’Union Européenne, sont tenus de mettre en œuvre cette décision de la cour ». La plupart des dirigeants des pays signataires du statut de Rome : Italie, Irlande, Canada, Espagne, etc. déclarent le jour même qu’ils appliqueront le mandat.

Le 26 novembre, à l’Assemblée Nationale, même la macroniste Yaël Braun-Pivet reconnaît que la France « doit appliquer les règles » et arrêter le premier ministre israélien s’il vient en France. Le même jour, le Premier Ministre Barnier déclare : « La France appliquera rigoureusement, comme elle l’a toujours fait, les obligations qui lui incombent au titre du droit international ».

Pourtant, le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot reste très ambigu. Interrogé sur une éventuelle arrestation de Netanyahou, il botte en touche : « C’est une question hypothétique à laquelle je n’ai pas à répondre tant qu’elle est hypothétique ». Bizarre.

Souvenez-vous, Barrot c’est le vermisseau qui s’était fait humilier par la police israélienne à Jérusalem, devant un lieu appartenant à la France. Et qui s’était quand même aplati comme un paillasson, malgré un incident diplomatique majeur.

Le 26 novembre toujours, le média RMC rapporte que Benjamin Netanyahou a littéralement appelé Macron pour l’engueuler. Le dirigeant fasciste aurait exprimé sa « colère » au téléphone à Emmanuel Macron, lui demandant que la France n’applique pas le mandat d’arrêt. Notre pays est descendu à un niveau de soumission tel qu’un criminel de guerre visé par la justice internationale se permet de mettre un coup de pression à son dirigeant.

Conclusion ce mercredi 27 novembre : sur le site officiel du Ministère des affaires étrangères, on peut lire que « Des immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahou et aux autres ministres concernés et devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise ». Traduction : la France n’appliquera pas le mandat. La raison ? Comme Israël n’est pas signataire du statut de Rome, on ne peut pas les arrêter.

Une hypocrisie complète : avec cette logique, la France devrait renoncer au droit international, et à appliquer des sanctions contre les dirigeants russes et autres régimes guerriers et criminels qui n’ont pas non plus signé ce statut. Le gouvernement français se moque de nous et invente une nouvelle règle pour protéger Netanyahou.

Pire, le Ministère évoque dans son communiqué « l’amitié historique qui lie la France à Israël, deux démocraties attachées à l’État de droit et au respect d’une justice professionnelle et indépendante » et ajoute que « la France entend continuer à travailler en étroite collaboration avec le Premier ministre Netanyahou et les autres autorités israéliennes » !

On croit rêver, ou plutôt cauchemarder. Non seulement Netanyahou ne sera pas inquiété, mais la France réaffirme son soutien inconditionnel et sa collaboration pleine et entière avec un État qui est officiellement considéré comme génocidaire et mis au ban des nations !

Selon la presse internationale, ce revirement serait lié à une intervention du président des USA Joe Biden, qui aurait poussé Macron à changer d’avis. Il serait aussi lié aux négociations en cours sur le Liban, la France aurait accordé l’immunité au dirigeant israélien pour participer aux pourparlers. C’est pathétique.

Rappelons que les États-Unis, qui ne sont pas signataires de la Cour Pénale internationale et avaient qualifié les mandats d’arrêt contre Netanyahou de « scandaleux ». Ce pays est aussi le seul membre du conseil de sécurité de l’ONU à s’opposer systématiquement à une résolution de cessez-le-feu à Gaza.

La France de Macron rejoint ainsi le minuscule clan des pires pays complices d’Israël dans le monde, avec les USA et l’Allemagne. Une honte mondiale.

- source, avec des liens complémentaires : https://contre-attaque.net/2024/11/27/la-france-renonce-a-respecter-le-mandat-contre-netanyahou/

Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

Immunité de Netanyahou : le gouvernement français a menti

Dans les canaux de l’extrême droite sioniste, on se réjouit que la France se soit « couchée » face à la supposée immunité de Netanyahou

Mardi 27 novembre, les dernières illusions sur la nature criminelle et néofasciste du macronisme tombaient définitivement.

Contrairement à la majorité des pays du globe, le gouvernement français annonçait officiellement qu’il n’arrêtera pas le Premier Ministre israélien s’il venait en France, et qu’il n’appliquerait donc pas le droit international.

Sur le site officiel du Ministère des affaires étrangères, on pouvait lire que « des immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahou et aux autres ministres concernés », et que comme Israël n’est pas signataire du statut de Rome, la France ne pourrait pas les arrêter. Pire, le communiqué annonçait : « La France entend continuer à travailler en étroite collaboration avec le Premier ministre Netanyahou et les autres autorités israéliennes » !

Contrairement à ce qu’affirme le Ministre des affaires étrangères, le pitoyable Jean-Noël Barrot, dont la fonction consiste essentiellement à se faire humilier en public par Netanyahou, le Statut de Rome qui a créé la Cour pénale internationale exclut explicitement toute forme d’immunité pour les dirigeants suspectés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide. C’est justement le cas des dirigeants israéliens.

L’Article 27 du statut de Rome, signé par la France, invalide une quelconque immunité dans ce contexte. La gravité extrême de tels faits exclut les protections relatives aux chefs d’États. La France est tenue légalement, en vertu du chapitre IX du statut de Rome, de coopérer pleinement avec la Cour, y compris dans l’arrestation et la remise des individus recherchés par la Cour lorsque ces individus se trouvent sur leur territoire.

Le 12 novembre 2011 la CPI statuait d’ailleurs : « Le statut de chef d’un État non partie au Statut de Rome n’a pas d’incidence sur la compétence de la Cour. (…) Le droit international crée une exception à l’immunité des chefs d’État, (…) l’immunité des chefs d’État devant des tribunaux internationaux a été rejetée à plusieurs reprises depuis la 1re Guerre mondiale ». Le gouvernement français ment donc ouvertement. Aucun juriste, aucun spécialiste du droit international ne peut valider le communiqué du Ministère français des affaires étrangères.

Et même la jurisprudence française considère que ces crimes ne peuvent pas faire partie des « fonctions officielles » d’un chef d’État. Sinon, avec une telle logique, puisque l’Allemagne nazie ou d’autres régimes criminels n’ont évidemment pas signé de convention sur le droit international, il aurait été impossible d’arrêter ses dirigeants. Cela n’a aucun sens, ni hier, ni aujourd’hui.

Par exemple, Vladimir Poutine ou Bachar Al-Assad, qui font aussi l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI, seraient tout aussi protégés. Cela n’a pas été le cas.

Macron le sait. Jean-Noël Barrot le sait. Les hauts fonctionnaires du Ministère des affaires étrangères le savent. Tout ce petit monde a fabriqué un MENSONGE D’ÉTAT pour protéger un génocidaire. C’est une infamie morale, juridique et géopolitique. Macron est l’un des pires dirigeants du monde occidental sur ce sujet, y compris pire que le gouvernement d’extrême droite italien qui, lui, a annoncé comme de très nombreux pays qu’il appliquerait le mandat d’arrêt.

Sur I24 News, la chaîne du milliardaire Patrick Drahi, un militant sioniste d’extrême droite exulte sur le plateau : « Je bois les larmes de gauchistes. Je suis content […] Rima Hassan elle a plus qu’une chose à faire, c’est prendre son keffieh, ou plutôt son torchon, et se moucher avec. Netanyahou ira faire du shopping à Paris ! C’est ça la réalité. La France s’est couchée aujourd’hui ».

Celui qui a prononcé ces mots honteux, mais qui ont le mérite de la clarté, est le franco-israélien David Antonelli. Ce même Antonelli qui se réjouit de l’humiliation de la France déclarait l’an dernier, sur la même chaine : « Je m’en fiche éperdument des deux millions de Gazaouis. Ce qui m’importe aujourd’hui c’est la vengeance » et avait appelé à une guerre « impitoyable » sans se « soucier, ni des droits de l’homme, ni de la pensée progressiste, ni du mondialisme ».

Voilà vers qui vont les préférences du clan minoritaire et illégitime qui gouverne la France. Vers des illuminés racistes, fanatiques religieux et génocidaires, plutôt que le respect du droit international.

- source, avec des liens complémentaires : https://contre-attaque.net/2024/11/29/immunite-de-netanyahou-le-gouvernement-francais-a-menti/

Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

Cessez-le-feu au Liban ? 4000 civils dont 200 enfants tués par Israël en deux mois

Une opération plus sanglante que l’attaque du Hamas le 7 octobre

Mardi 26 novembre, Israël a approuvé un arrêt des combats au Liban, après de longues négociations menées par la France et les USA. Des négociations qui ont manifestement permis à Netanyahou d’obtenir une immunité de la part du gouvernement français suite au mandat d’arrêt qui le vise.

L’accord est entré en vigueur mercredi à 4 heures, heure locale. Après deux mois de guerre, la mort de près de 4.000 libanais.e.s dont 200 enfants, des destructions immenses et le déplacement de centaines de milliers de personnes.

En fait, l’accord prévoit la mise en place d’une phase de « soixante jours de transition » : les soldats israéliens doivent quitter le Sud Liban qu’ils occupent et dévastent depuis des semaines, et le Hezbollah doit se replier à 20 kilomètres de la frontière avec Israël. Dans 60 jours, Trump sera officiellement nommé président des USA. Cela n’a rien d’un hasard, la situation pourra de nouveau évoluer à ce moment là.

Pour autant, le cessez-le-feu temporaire n’a rien réglé. Il a juste symbolisé l’échec du droit international, et l’impunité de l’agression israélienne contre un de ses pays voisins.

Pendant deux mois, le gouvernement israélien a lancé une opération baptisé « Flèches du Nord », démarrée en septembre avec un attentat terroriste massif dans tout le Liban : les services secrets israéliens ont fait exploser simultanément des milliers de bipeurs et de talkies walkies piégés au milieu de la population : 500 morts selon les autorités libanaises, dont plusieurs enfants. Et toute une population terrifiée à l’idée d’approcher les objets connectés. Du terrorisme d’État à grande échelle.

Ensuite, une intense vague de bombardements a semé la désolation dans tout le Liban. Le 27 septembre, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était tué par une frappe. Pour l’assassiner, l’aviation israélienne avait largué 85 tonnes d’explosifs sur une zone résidentielle densément peuplée. Vous avez bien lu : 85 tonnes pour pulvériser d’un coup un bunker sous-terrain. Il va sans dire que tout ce qui se trouvait dans la zone a été anéanti : des centaines de civils comme « dommages collatéraux ».

Mais Israël ne s’arrêtait pas là. Le 30 septembre, les soldats de Tsahal entrent au Liban, et n’hésitent pas à tirer sur les soldats de l’ONU, chargés de protéger la frontière. Une violation ahurissante du droit international, inédite sans doute depuis la guerre en ex-Yougoslavie, quand des génocidaires serbes s’en étaient pris aux casques bleus il y a 30 ans. Un bâtiment de l’ONU a même été attaqué par un blindé israélien. Et toujours aucune sanction internationale.

Israël a ensuite rasé des villages entiers, fait sauter des églises et des mosquées, tué de nombreux civils et contraint des milliers d’autres à quitter leurs maisons. Selon les autorités libanaises, au moins 3.823 personnes ont été tuées au Liban par les offensives israéliennes.

19 novembre, le porte parole de l’UNICEF déclarait : « Bien que plus de 200 enfants aient été tués au Liban en moins de deux mois, une tendance déconcertante s’est dégagée : ces morts se heurtent à l’inertie de ceux qui sont en mesure de mettre un terme à cette violence ».

Dans la surenchère d’horreur et de bilans mortuaires que nous connaissons, 200 vies d’enfants paraissent peu comparé aux milliers d’autres à Gaza. C’est pourtant épouvantable. Et c’est beaucoup plus lourd que le bilan de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui avait donné tous les droits à Israël.

Le 7 octobre 2023, 695 civils israéliens ont été tués, dont une partie par des tirs israéliens, et parmi eux 36 mineurs. Suite à cela, tous les dirigeants occidentaux avaient affirmé qu’Israël avait « le droit de se défendre », et donc de tuer des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes à Gaza. Aujourd’hui encore, le 7 octobre 2023 reste considéré comme un sommet de barbarie pour les occidentaux, et le « point de départ » de la guerre, alors que l’attaque a finalement moins sanglante que l’opération israélienne qui vient de s’achever contre le Liban. Si l’on suivait la même logique, le Liban aussi aurait « le droit de se défendre » avec des armes occidentales et de raser Israël. Œil pour œil, et le monde finirait aveugle.

Jouissant d’une impunité absolue, constatant qu’il peut tout faire sur le sol des pays voisins, rien ne dit que l’État israélien n’attaquera pas de nouveau le Liban ou d’autres pays de la région. Rien n’est donc réglé tant que des sanctions massives ne seront pas appliquées à l’État colonial, et que ses dirigeants ne sont pas sur les bancs d’un tribunal pénal international.

- source, avec des liens complémentaires : https://contre-attaque.net/2024/11/27/cessez-le-feu-au-liban-4000-civils-dont-200-enfants-tues-par-israel-en-deux-mois/

« Si ce n’est pas un génocide, qu’est-ce que c’est ? ». Entretien avec Francesca Albanese

- « Si ce n’est pas un génocide, qu’est-ce que c’est ? ». Entretien avec Francesca Albanese - Dans cet entretien, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies, explique comment Israël efface systématiquement la vie des Palestinien·nes de Gaza.
(...)
« Permettez-moi de vous présenter la situation du peuple palestinien, telle qu’elle est aujourd’hui, en toute clarté. À Gaza, depuis 401 jours, nous observons les bombardements, et les tirs d’artillerie incessants d’Israël qui n’épargnent rien ni personne. La guerre a montré son visage le plus impitoyable. Des bombardements aveugles à grande échelle, l’utilisation de systèmes de ciblage sélectionnés par intelligence artificielle, la surveillance constante des drones au-dessus de nos têtes, des tireurs d’élite qui tirent sur les gens qui font leurs courses sur les marchés, qui vont chercher de l’eau, qui cherchent une aide médicale ou même qui dorment dans des tentes, des soldats retranchés dans des chars qui attaquent des civils non armés. Brûlés vifs, laissés à l’agonie sous les décombres, des générations entières de familles s’entassent dans des maisons qui sont bombardées et rasées en un instant ; des hôpitaux et des camps de réfugiés transformés en cimetières, remplis de journalistes, d’étudiants, de médecins, d’infirmières [et] de personnes handicapées qui habitaient autrefois ces terres aujourd’hui décimées. »
(...)

Gaza : accomplissement du libéral-fascisme & contre-coup identitaire en France

- Gaza : accomplissement du libéral-fascisme & contre-coup identitaire en France

Gaza : accomplissement du libéral-fascisme & contre-coup identitaire en France

Josep Rafanell i Orra, Pierre Tenne
paru dans lundimatin#455, le 11 décembre 2024

Les choses sont devenues limpides : nous vivons la fin d’une ère. Celle de la prétention à l’universalité des valeurs d’un « camp occidental » censées être ratifiées par le formalisme démocratique et l’architecture du droit. La phase terminale de son irrésistible déclin se joue dans la scène des horreurs perpétrées par le fascisme israélien avec la bienveillante complicité de la planète libérale.
Non pas que depuis la Deuxième guerre mondiale du siècle dernier d’autres massacres et processus d’extermination n’aient pas eu lieu. En faire la recension serait une tâche éprouvante. Mais la destruction totale en cours de Gaza – dans laquelle se conjuguent un génocide, un « urbanicide », un « écocide » et un « mémoricide » simultanés [1], c’est-à-dire, l’entreprise méthodique d’anéantissement des humains, des êtres non humains, de la possibilité d’habiter une terre et enfin de la tentative de destruction des rapports à la mémoire aux lieux – laisse le monde stupéfait.
Contre cette politique qui nous fige dans l’horreur et dans un présentisme glaçant, il est plus que jamais indispensable de procéder à un travail généalogique pour caractériser le présent.
Les quelques notes qui suivent se contenteront de soulever quelques interrogations à ce propos. Elles se concluront avec les résonances en France du génocide en cours. En ce qui concerne celles-ci, s’y mêlent d’une part la complicité de l’État français, de la plupart des partis politiques et des médias dominants avec la barbarie israélienne, et, d’autre part, une réaction identitaire au sein de certains espaces d’extrême gauche qui prend une place de plus en plus tapageuse, secrétant un binarisme d’adhésion qui se déplace partout. Réaction identitaire aux effets paralysants, fondée dans une matrice coloniale censée tout expliquer et en référence à un anti-impérialisme suranné issu tout droit des années 70.

La sauvagerie de l’Etat d’Israël, ayant recours à une large panoplie high-tech, peut être subsumée sous ce que l’on pourrait appeler libéral-fascisme. Il en est devenu le laboratoire, avec son atroce scénographie offerte aux yeux sidérés du monde entier en grand spectacle. Israël apparait ainsi comme l’avant-garde d’un fascisme chaotique d’une nouvelle espèce en cours de globalisation.

En ce sens, le « cas » israélien a aussi la particularité de mettre en lumière le déclin irrésistible de ce que l’on a pu appeler l’Occident. Il n’en fallait pas plus pour que la légitimité de ce dernier, ses justifications historiques soutenues par sa prétendue supériorité morale enracinée dans la tradition des démocraties libérales s’effondrent avec l’extension de formes de pouvoir fascisantes en rien incompatibles avec le parlementarisme et la liberté du marché, dont la réélection de Trump est l’exemple canonique.

Comme le voudrait la doxa libérale, Israël serait le seul exemple de démocratie formelle et d’État de droit au milieu des géographies despotiques arabes ou perses (qu’il s’agisse de théocraties ou des dictatures laïques issu des luttes d’indépendance au Moyen-Orient). Et cela, malgré — et seulement en apparence paradoxalement — son régime d’apartheid issu de son histoire coloniale. On le sait, l’État d’Israël doit son existence au soutien indéfectible de tous les États qui se réclament des valeurs démocratiques, parlementaires et libérales, et des institutions formelles de droit. Et c’est ainsi qu’il peut survivre grâce à l’injection massive d’armement américain (à cet égard, il faut en effet parler à Gaza d’un génocide américano-israélien). Mais Israël est également un État dont la société s’est transformée en un magma où se décomposent ses « économies morales », ce qui pourrait annoncer son effondrement dans les prochaines décennies. En cela également, Israël illustre les situations d’implosion sociale des États-Unis et d’autres pays du capitalisme « avancé ».

Pour revenir à la question du libéral-fascisme : en quoi Israël en est-il donc particulièrement exemplaire ?

En Israël, se conjuguent, comme partout ailleurs, une atomisation qui se constitue en masse, puissamment favorisée par les réseaux sociaux (processus de déterritorialisation), et, comme dans d’autres endroits du monde mais avec une rare intensité, une re-territorialisation identitaire fondée sur une arkhé religieuse délirante : réinterprétation de l’histoire du judaïsme, de ses racines dans une terre mythique des origines (Eretz Israel), inscrite dans le sillage d’un sionisme dont il faudrait retracer les variantes archéologiques. Qu’y a-t-il de commun entre le sionisme dit « culturel », anarchisant, de Martin Buber et de Gershom Scholem dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale, et le proto-fascisme sioniste de Vladimir Jabotinsky ? À peu près rien, si ce n’est l’expérience de la singularité juive enracinée dans les persécutions, pogroms et massacres, dont la Shoah — l’entreprise nazie d’annihilation totale, avec les collaborations des régimes européens — fut le point culminant. Ce qu’ils avaient en commun, néanmoins, c’était le projet de création d’un État-nation territorialisé sur la terre de Palestine, entreprise de repeuplement, plus ou moins laïque et socialisante, plus ou moins — furieusement, on le voit aujourd’hui — religieuse [3]. Le projet sioniste historique traduisant l’aspiration d’offrir un refuge aux juifs sans renoncer à une cohabitation avec les Arabes palestiniens, à été marginalisé dès le départ par une vision coloniale de repeuplement par remplacement qui passait par l’accaparement des terres et l’expulsion des populations non juives. C’est un projet avec un substrat ethnico-religieux qui s’est imposée, et ceci dès la naissance d’un État juif fondé sur la violence de l’occupation et conduisant à la spoliation des terres et l’organisation d’un régime d’apartheid. Il n’en reste pas moins que les tensions entre une conception laïque de la société israélienne, l’autre religieuse, toutes deux excluant les Arabes a en faire partie de plein droit, est en train de balkaniser la société israélienne au point d’en augurer son effondrement. Mais pour autant, faut-il hâtivement conclure que le sionisme, tous les sionismes portaient en eux les germes du néofascisme israélien contemporain ? Voici la question que l’antisionisme, malgré sa légitimité au regard de l’ultraviolence du régime israélien, devrait se garder de refermer avec un empressement suspect.

Cependant, nous ne pouvons pas nous dédouaner, malgré la dystopie guerrière israélienne qui se joue sous nos yeux, d’un autre travail généalogique : celui portant sur l’islamisme politique qui dans ses différentes variantes a remplacé en Palestine la résistance laïque contre la colonisation (dont le dernier avatar a été la constitution de la soi-disant Autorité palestinienne, devenue un supplétif corrompu des forces d’occupation israéliennes), par des mouvements de résistance se projetant dans la constitution d’un État au fondement religieux ortopraxique. Dans ces brèves notes, il n’est pas question de réaliser cette archéologie politique indissociable de sa dimension religieuse, qui nous conduirait à examiner la longue histoire des rivalités au sein des géographies arabes, les histoires plurielles des Islams, leurs schismes, leurs violences, leurs formations despotiques et leurs luttes pour l’hégémonie. Il faudrait encore mentionner l’incidence dans notre époque contemporaine d’un modernisme arabe autoritaire, né dans le cadre des mouvements de décolonisation, inséparable de la guerre froide et de la polarisation instrumentale opérée par l’URSS et les États-Unis, eux-mêmes en tension avec les projets d’organisations politiques religieuses ou des nouveaux états théocratiques. Et enfin, il faudrait évoquer les formes de collusion des pouvoirs issus de la décolonisation formelle avec les anciens colonisateurs européens, et plus tard, l’impérialisme nord-américain [4].

Ce qui précède ne vise en aucun cas à créer artificiellement une symétrie via deux fondamentalismes, celui du messianisme juif et celui de l’intégrisme musulman, naturalisant un scénario guerrier parfaitement asymétrique et qui vise à anéantir les communautés palestiniennes. Cependant, il est impossible de ne pas se demander au regard des derniers événements : le Hamas pouvait-il ignorer l’état de fascisation du gouvernement et de la société israélienne lorsqu’il a commis le massacre effroyable du 7 octobre ? Quelle stratégie politique sous-tendait ce geste ? La camarilla de chefs du Hamas et du Jihad islamique n’était-elle pas consciente de sacrifier le peuple palestinien qu’ils prétendent représenter ? Il semble difficile d’imaginer qu’ils ne savaient pas de quelles atrocités débridées était capable en représailles un gouvernement israélien composé de suprémacistes messianiques assumés, avec un maffieux à sa tête. Il est alors difficile de ne pas questionner l’eschatologie de la résistance islamique visant à l’hégémonie au sein de la résistance palestinienne, et ceci contre le pluralisme historique de cette dernière [5]. On ne peut pas laisser à la droite réactionnaire pro-sioniste la critique des formes despotiques de l’islam politique sur fond d’essentialisation de l’expérience religieuse. Réduire la résistance palestinienne au Hamas n’est-ce pas en hypothéquer son avenir ?

Mais revenons à la question du libéral-fascisme et à son incarnation singulière dans l’État d’Israël.
Avec le libéral-fascisme, nous l’avons dit, il ne s’agit plus de la masse en fusion du fascisme historique, hypostasiée dans la figure d’un chef suprême qui en est l’incarnation, mais plutôt de masses d’atomisées : individualisation autoréférentielle, soumission à l’hypnotisme de la marchandise et à une sémiotique qui institue l’être-pour-soi et en-soi, qui comme partout ailleurs érige la négligence absolutiste au cœur de ses formes de subjectivation. Cela a pour corollaire la destruction du sentiment de communauté et de ses économies morales, atteignant un point de tension où la communauté ne peut plus se reconstituer qu’autour d’une production identitaire qui exclut avec violence ce qui pourrait la faire différer. En d’autres termes, il existe probablement une corrélation logique, un mouvement de bascule entre l’atomisation du monde de la valeur (et de la valeur de soi-même dans le marché des individualités) et la reconstitution de la communauté à partir d’une identité fantasmagorique homogénéisante, débarrassée de toute hétérogénéité. La neutralisation et la destruction de la différence deviennent ainsi les principes et le fondement de l’existence sociale. La différence ne peut alors être perçue que comme un danger existentiel. Et la société alors de se transformer en une machine paranoïaque traquant tous les signes d’étrangeté.
(...)
Mais toutes ces considérations sur le libéral-fascisme (si bien illustré par Israël mais ne s’y réduisant pas), restent des généralités. Pour dire quelque chose ayant une valeur heuristique minimale, il faudrait mener à chaque fois un travail d’enquête historique sur les formations étatico-nationales particulières, les formes locales de développement capitaliste, les passés coloniaux imbriqués dans les histoires singulières des États mobilisées dans chaque « cas » néo-fasciste. Le libéral-fascisme de Netanyahou n’est pas celui de Milei, ni celui de Macron le même que celui de Meloni ou Orbán, celui de Bolsonaro n’est pas une transcription de celui de Trump. Nous ne pouvons pas calquer des schémas généraux et abstraits sans nous attarder sur les mythologies étatistes qui jalousent leur particularité et qui donnent forme aux différentes versions monstrueuses des fascismes qui envahissent la planète libérale.

La résistance à leur progression ne peut résider que dans l’affirmation en acte de formes anti-identitaires de la communauté, désertant leur fondation sociale sur l’idée d’un État comme accomplissement d’un processus censé affirmer l’émancipation d’un « peuple » identifié à la Nation. Ajoutons enfin, au regard des pratiques historiques de colonisation extérieure, inséparables de la naissance et des configurations du capitalisme, qu’il nous faut également considérer les pratiques de colonisation intérieure qui les ont rendues en même temps possibles.
(...)
- article complet : https://lundi.am/Gaza-accomplissement-du-liberal-fascisme-contre-coup-identitaire-en-France
(le reste de l’article est moins intéressant)

DIVERS

  • L’Occident, le glamour et le militaire - La guerre, cette industrie de la mort à grande échelle, nous entoure. Elle fait partie de l’actualité, a lieu dans différents pays, à différentes époques, nourrit nos romans nationaux et nos programmes scolaires, mais elle fait aussi partie de notre culture : livres, chansons, films, séries, jeux vidéo… Elle devient parfois un objet extrêmement esthétique, dans lequel on se projette, qu’on peut même trouver beau. Des war romcoms aux warfluenceuses, ce n’est pas tant la guerre en elle-même que la glamourisation du militaire cherche à nous rendre sympathique, mais bien l’Occident qui mène la guerre au monde.
  • Gaza : « La soif et la pollution de l’eau sont utilisées comme arme de guerre - La guerre d’Israël dans la bande de Gaza bafoue un des droits fondamentaux : l’accès à l’eau. Cette « instrumentalisation de l’eau » a de lourdes conséquences sur les Gazaouis, déplore l’auteur de cette tribune. (...) « 2 300 morts pourraient être imputées chaque mois à des maladies infectieuses »
  • Paris : la fresque pour la Palestine saccagée en 24h - Les sionistes ont du talent : ils ont transformé une fresque sublime pour la Palestine en barbouillage noirâtre couvert de slogans hideux pour Israël.
  • Malgré le cessez-le-feu, les paysans libanais convaincus qu’Israël veut les « chasser d’ici » - L’armée israélienne a rasé plusieurs villages du sud du Liban, brûlé des hectares de champs et des milliers d’oliviers. Certains agriculteurs ont tout perdu, mais continuent de lutter pour préserver leur identité.
  • Action contre les entreprises complices du génocide en Palestine à la Journée Défense (...) Alors que les militaires et entrepreneurs mangeaient des petits fours, cette action a interrompu leur sauterie et a rappelé leur complicité criminelle ! Partout et tout le temps, combattons l’impérialisme et affirmons notre solidarité avec les peuples qui y font face !
  • « Ce n’est que le début » : le renouveau du judaïsme antisioniste en Europe - Le renouveau du judaïsme antisioniste en Europe est un des effets majeurs du 7 octobre 2023 et fait depuis pleinement partie de la mobilisation en soutien de la cause palestinienne en Europe. Qui sont les juifs et juives antisionistes ? quel est le sens de leur engagement pour la Palestine ? Quelles sont leurs références historiques et religieuses ? Décryptage d’un mouvement juif qui avance à grand pas et de la création du nouveau réseau juif européen — « European Jews for Palestine ».
  • Mathématiciens contre le génocide à Gaza - https://rebellyon.info/Mathematiciens-contre-le-genocide-a-Gaza-26753
  • Amnesty International reconnait un génocide à Gaza - Après des mois d’enquêtes, de collecte de preuves et d’analyses juridiques, Amnesty International publie un rapport appelé à faire date, dont les conclusions démontrent que les autorités israéliennes commettent un crime de génocide contre la population palestinienne de Gaza.
  • Toulouse contre le salon Aeromart ! : Boeing, THALES, AIRBUS, SAFRAN : Stop au commerce avec Israël ! Stop aux vendeurs de mort !
  • Israël. La chasse aux « mauvais juifs » est ouverte
  • Mireille Fanon : Pensée décoloniale en temps de génocide - Mireille Fanon, fille du célèbre intellectuel et révolutionnaire Frantz Fanon, s’est imposée comme une éminente intellectuelle et militante des droits de l’homme tout au long de sa carrière. En tant que présidente du Groupe d’experts des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine, elle a considérablement influencé le discours mondial sur l’égalité et la justice raciale. Elle a récemment prononcé un discours à la Decoloniality Winter School 2024, organisée par l’Université du KwaZulu-Natal à Durban, en Afrique du Sud. Dans ce contexte, elle a abordé des questions cruciales telles que la situation en Palestine et en Haïti, soulignant la validité de la pensée de Frantz Fanon pour comprendre et affronter les complexités de notre situation actuelle et les luttes pour l’autodétermination et la justice sociale.
  • Evry : une nouvelle action contre la BNP, partenaire du génocide
  • Pourquoi les irlandais soutiennent-ils la Palestine ? - Alors qu’Israël profite de l’arrivée des djihadistes au pouvoir en Syrie pour grignoter davantage de territoires et annihiler les capacités militaires de l’Etat syrien dans un silence médiatique et politique assez ahurissant, celui-ci a également pris la décision de fermer son ambassade en Irlande, une décision extrêmement hostile qui répond à l’immense solidarité, historique, du peuple irlandais vis-à-vis du peuple palestinien.
    Explications
  • Winter City Blues - Dans la nuit du 13 au 14 décembre, trois camionnettes de Toulouse métropole ont été incendiées dans le quartier de côte pavée.

Gaza le laboratoire du monde / Résistons Ensemble no 220

- Gaza le laboratoire du monde / Résistons Ensemble no 220
Aujourd’hui, comme le café sur un morceau de sucre, le sang des palestiniens nous imbibe.
C’est le sang versé à Gaza, en Cisjordanie et au Liban qui est sensé assurer la stabilité de ce monde.
Ceci est vrai, bien sûr, pour les pays qui arment les génocidaires, comme la France, ou encore pour ceux qui se taisent mais aussi pour les pays soi-disant « amis ». Exemples ? la Turquie d’Erdogan, en dépit de son engagement à rompre ses relations commerciales avec Israël, alimente le génocide en acceptant d’acheminer le pétrole azerbaïdjanais vers Israël. L’Afrique du sud qui a porté plainte contre l’Etat génocidaire israélien, affame en même temps les mineurs dits « illégaux » qui s’enferment dans les mines inoccupées. En Tunisie le régime emprisonne les opposants et organise des élections pipées, en même temps pour se donner virginité, il orne les bureaux de vote de drapeaux palestiniens. En Syrie, Bachar verse le sang de son peuple et en même temps ose déclarer son soutien inflexible à la résistance palestinienne. L’Arabie saoudite, elle aussi, déclare soutenir Gaza, tout en étant la tête de pont de la « réconciliation » des pays arabes avec l’Etat sioniste.
Dans ce concert sinistre il ne manque que Poutine qui proteste contre l’anéantissement des palestiniens, tout en menant sa propre guerre impérialiste.
Le génocide à Gaza est le laboratoire de l’évolution fascisante du monde. Dans ce domaine, le pouvoir français excelle, usant des quartiers populaires comme d’un terrain d’expérimentation pour élargir ensuite la répression contre tout ce qui bouge.
Et pour parachever la stabilisation de l’ordre, c’est l’accusation d’antisémitisme qui sert de poison dans le but de paralyser toutes les campagnes de boycott d’Israël et de solidarité avec Gaza, la Cisjordanie et le Liban. La maire d’Amsterdam dont les déclarations ont été à l’origine d’un déchaînement mondial de haine à l’encontre des habitants qui ont répondu aux attaques des hooligans racistes d’un club de foot de Tel Aviv, vient finalement d’admettre que parler de « pogrom » était excessif et mensonger. La CPI vient de lancer un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et contre l’humanité contre Netanyahou. Israël et Washington crient bien sûr à l’antisémitisme. Et on se demande quel Etat oserait arrêter ce criminel... En réalité, si l’antisémitisme monte, les responsables en sont les sionistes et leurs amis qui identifient chaque juif à l’Etat d’Israël.
Mais il ne faut pas se tromper : toute la haine destructive qui vise les palestiniens ne s’explique pas seulement par la place géo-politique qu’occupe Israël. C’est la résistance indomptable de ce peuple et le danger de sa contagion qui fait peur aux puissants de ce monde.
Notre futur s’y joue.
(...)

Gaza : La sinistre plaie du génocide commis par USA/Israël est béante

Pas vu à la télé : à Paris, un pro-israélien menace avec une arme à feu une manifestation pour la Palestine

On se souvient toutes et tous des longues journées de scandale médiatique sur BFM, LCI ou Cnews à propos de pochoirs d’étoiles de David à Paris. Ces graffitis, présentés comme un retour des années 1930 et attribués par Darmanin aux « islamistes et à l’ultra-gauche », avaient en fait été réalisés par des militants d’extrême droite d’Europe de l’Est qui voulaient soutenir Israël.

Plus récemment, on se souvient du délire médiatique mensonger à propos d’un prétendu « pogrom » totalement imaginaire à Amsterdam : il s’agissait en fait de hooligans israéliens racistes et violents qui avaient reçu quelques coups après avoir attaqué des habitants.

Par contre, on ne se souviendra pas de l’agression bien réelle, avec une vraie arme à feu, commise par un pro-israélien en plein Paris. C’est normal, aucun média de masse n’en a parlé. C’est comme si cela n’avait jamais existé.

Le 7 décembre 2024, comme chaque samedi, une manifestation de soutien à la Palestine et au Liban arpente les rues de Paris. Un homme agressif d’une soixantaine d’années, se revendiquant pro-Israël, s’en prend à des manifestant-es et arrache des pancartes. Sur l’une d’elle est écrit « Netanyahou, criminel protégé par la France ». Insupportable pour cet individu.

Jusqu’ici, malheureusement, rien d’inhabituel tant les médias de masse ont diabolisé la cause palestinienne. Il faut dire qu’on entend depuis plus d’un an des appels à « dégommer physiquement » la France Insoumise, entre autres injures et diffamations qui encouragent à passer à l’acte violent contre celles et ceux qui ne soutiennent pas inconditionnellement Israël.

Sauf que cet homme va ensuite exhiber une arme à feu à sa ceinture, et menacer les manifestant-es. Le vice-président d’EuroPalestine, présent sur place, explique au média Révolution Permanente : « Un homme a menacé des manifestants de notre cortège. Il avait commencé à arracher une pancarte lorsque des camarades lui ont demandé pourquoi il faisait ça. Il a sorti un flingue de sa ceinture. Nos camarades ont eu le réflexe d’appeler aussitôt la police qui était à proximité et qui est intervenue. L’homme a été arrêté ».

Un autre manifestant raconte : « Une camarade vient me voir en courant en me disant « il y a un sioniste là-bas, il m’a arraché ma pancarte et m’a photographié ». Je suis allé vers cette personne et je l’ai photographié. Ça ne lui a pas plus, il s’est énervé […] il ouvre sa veste et il exhibe une arme à sa ceinture, il répète le geste une deuxième fois. Je suis immédiatement parti en courant vers la police ».

Des récits corroborés par deux vidéos, prises sous deux angles différents, qui montrent effectivement cet homme pro-Israël montrer son pistolet alors que des policiers le mettent en joue, puis l’interpellent. Cet homme a-t-il été poursuivi ? Quelles sont les suites ? Aucune rédaction n’a pris la peine d’enquêter.

Un drame a été évité de justesse : et si les manifestant-es agressé-es avaient répondu à ses provocations, quel crime aurait pu commettre ce défenseur d’Israël venu avec une arme à feu ? Un carnage en plein Paris ?

La question mérite d’être posée, car une forme de terrorisme pro-Israël se diffuse depuis plusieurs mois dans le monde, sans être jamais évoquée sérieusement.

À Chicago le 15 octobre 2023, un petit garçon palestinien de 6 ans seulement, Wadea Al-Fayoumé, ainsi que sa maman, ont été sauvagement attaqués par le propriétaire qui leur louait un appartement. Cet homme de 71 ans avait d’abord tenté d’étouffer la mère en criant « Vous, les musulmans, vous devez mourir ». Équipé d’un couteau militaire, il a poignardé à 12 reprises cette femme, qui a survécu, avant d’assassiner le petit garçon de 26 coups de couteau. Une lame de 15 centimètres a été retirée du ventre de l’enfant.

« Les détectives ont pu déterminer que les deux victimes de cette attaque brutale ont été ciblées par le suspect parce qu’elles sont musulmanes et en raison du conflit en cours au Moyen-Orient », a précisé la police. L’oncle paternel du garçon, immigré palestinien, a déclaré : « Nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres humains », en référence aux récents propos des responsables Israéliens.

Toujours aux USA, dans le Vermont, le 26 novembre 2023, trois jeunes hommes d’origine palestinienne ont été visés par des tirs en pleine rue alors qu’ils se rendaient à un dîner familial pour la fête de Thanksgiving. Ils portaient des Keffieh, le foulard traditionnel palestinien. Ils ont été très gravement blessés, l’un d’eux a notamment été atteint à la colonne vertébrale. La police a évoqué un crime motivé par la haine.

Le 14 octobre 2023, c’est dans le sud de la France qu’un sexagénaire d’origine maghrébine a été attaqué par deux hommes, dont l’un portait une kippa, qui ont hurlé « Sale arabe, je vais te découper en morceau et t’envoyer à Jérusalem ! » La victime a reçu des coups de poings et de marteau. Un des deux attaquants avait été arrêté, l’autre a pris la fuite.

Depuis plus d’un an, des dizaines de soldats franco-israéliens qui participent au génocide à Gaza, se filmant en train de commettre les pires exactions contre la population civile. Mais ce n’est pas tout, ils ont aussi réalisé de nombreuses vidéos menaçant directement des députés français, notamment Insoumis, alors qu’ils étaient en tenues de combat et lourdement armés. D’autres ont carrément écrit le nom de personnalités pro-palestiniennes sur les missiles israéliens, et en ont diffusé les photos en ligne.

Imaginez que des français partis combattre dans des groupes islamistes au Proche-Orient publient le même genre de contenu : comment seraient-ils qualifiés par les médias et la justice française ?

Plus récemment, à Paris, un groupe de soutiens à Israël est allé dévaster une fresque du collectif d’artistes Black Lines pour la Palestine, réalisée le 25 novembre dernier. Le lendemain, ce groupe lié à l’extrême droite sioniste a diffusé le nom et les photos des artistes, provoquant une intense campagne de harcèlement et de menaces de mort à leur encontre. Et le groupuscule sioniste LDJ a menacé de s’en prendre physiquement aux artistes. L’objectif est, ici encore, de faire peur et faire taire les soutiens de la Palestine.

Pas un mot dans les médias dominants, pour qui il y a visiblement la bonne et la mauvaise terreur.

- source, avec des liens complémentaires : https://contre-attaque.net/2024/12/09/pas-vu-a-la-tele-a-paris-un-pro-israelien-menace-avec-une-arme-a-feu-une-manifestation-pour-la-palestine/


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