Suite à la montée en puissance aux USA de Musk et à sa claire affiliation à l’extrême droite (avec saluts nazis en prime time), sa marque Tesla est ciblée de différentes manières, du boycott au vandalisme.
Sans doute parce que le soutien réitéré de Elon Musk aux néo-nazis s’ajoute à de nombreux autres griefs concernant l’empire du milliardaire (atteintes écologiques, surveillance, colonialisme, sexisme, virilisme...) .
Des voitures et magasins Tesla sont par exemple redécorés, mais après tout, il ne s’agit pas de vandalisme, ne nous méprenons pas sur ces gestes, mais de caresses un peu appuyées sur des carrosseries et des vitrines, une sorte de polish amoureux.
Des actions qui semblent résonner avec les campagnes ciblant le capitalo-fasciste Bolloré, un milliardaire bien de chez nous lui.
Il semble que les actions de Tesla ont bien décroché en Bourse (sans doute aussi pour des motifs économiques conjoncturels), il serait tellement triste que cette chute se poursuive jusqu’en enfer.
Voici divers exemples d’actions menées :
- Fuck Tesla - La marque du techno-fasciste Musk prise pour cible
Des magasins Tesla pris pour cibles dans le monde entier
Le hashtag « TeslaTakeover », lancé pour contester la marque de véhicules électriques du milliardaire néo-nazi Elon Musk, s’est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux aux USA au début du mois de février. Depuis, des « showroom » Tesla sont pris pour cible. Non seulement aux USA mais également dans le reste du monde. Quelques exemples.
Mercredi 19 février, à Salem dans l’Oregon, un showroom Tesla a été visé par des tirs à balles réelles. Sur place, un autocollant a été retrouvé avec les mots « Kill Elon ». Les impacts ont touché des véhicules et brisée la vitrine. Le 20 janvier, un incendie criminel avait déjà touché le magasin, qui avait été saccagé, et plusieurs voitures. Le FBI a été saisi de cette affaire.
Le 15 février, pas moins de 50 manifestations avaient lieu aux USA, y compris dans des villes de tailles moyennes, contre les magasins Tesla. À New York on pouvait entendre « Personne n’a voté pour Elon Musk ! » ou encore « N’achetez pas de voitures à croix gammée » scandé devant le portique d’entrée, qui était gardé par des policiers.
Des pancartes étaient visibles devant les showrooms de Californie, de Pennsylvanie, de Washington, de Seattle, ou encore dans l’Ohio et ailleurs. « Vendez vos Tesla, vendez vos actions, rejoignez les piquets de grève. Faire du mal à Tesla, c’est arrêter Musk. Arrêter Musk aidera à sauver des vies et notre démocratie », peut-on lire sur la page qui recense les différentes mobilisations. Ces actions de protestation sont rarement très massives, mais elles sont nombreuses et visibles, et entravent donc le bon fonctionnement des magasins Tesla.
Lundi 18 février, des centaines de personnes se sont rassemblées devant un showroom Tesla à San Francisco, envahissant la rue devant l’établissement. Le 10 février, des manifestant-es brandissaient un drapeau américain à l’envers tandis que d’autres tenaient des pancartes et scandaient « Expulsez Musk de la Maison Blanche » devant un showroom de New York.
Le 23 janvier, à Miami, le message « Fuck Elon » avait été tagué en série sur une quarantaine de Tesla Cybertruck, la dernière horreur conçue par la firme automobile, sur un parking. Les Cybertruck étaient entreposés en attente d’être livrés, et ont été vandalisés un par un, avec le même slogan inscrit à la bombe, sur chaque carrosserie. Chacun de ces monstres d’acier coûte autour de 80.000 dollars.
Des actions ont aussi lieu dans le reste du monde. Le 2 février, un showroom de Tesla à La Haye, aux Pays Bas, a été vandalisé. La façade a été recouverte de tags contre l’extrême droite. Une étude réalisée par le média néerlandais EenVandaag et relayée par le site Auto Plus le 23 janvier révèle qu’un propriétaire de Tesla sur trois aux Pays-Bas envisage sérieusement de se débarrasser de son véhicule en raison des actes du patron de la firme.
Le 20 février à Milan, au nord de l’Italie, des antifascistes portant des masques d’Elon Musk ont envahi un showroom de Tesla en criant « Musk prospère, la démocratie meurt », et ont déployé une grande banderole tout en placardant des tracts contre le projet de loi sur la sécurité.
Le 22 janvier, des antifascistes allemands ont projeté une immense image sur la « gigafactory » près de Berlin, une usine géante fabricant des Tesla, avec les mots « Heil Tesla » et la photo du milliardaire faisant un salut nazi sur la façade de l’usine.
Les investisseurs de Tesla commencent à exprimer leurs inquiétudes concernant les répercussions négatives des propos et actes du milliardaire. Le cours de l’action Tesla a chuté de 21% depuis l’investiture de Trump. Un mouvement mondial pourrait bien l’aider à continuer à plonger encore davantage…
source, et liens : https://contre-attaque.net/2025/02/21/des-magasins-tesla-pris-pour-cibles-dans-le-monde-entier/
- Fuck Tesla - La marque du techno-fasciste Musk prise pour cible
Vers un mouvement mondial contre Tesla ?
On a beaucoup parlé de la vague de départ de X, le réseau social qu’Elon Musk utilise pour propager le fascisme, mais sa firme Tesla est aussi la cible de ses opposant-es.
Une étude réalisée par le média néerlandais EenVandaag et relayée par le sit Auto Plus le 23 janvier révèle qu’un propriétaire de Tesla sur trois aux Pays-Bas envisage sérieusement de se débarrasser de son véhicule en raison des actes du patron de la firme. « Le lien entre Elon Musk et la marque commence à poser problème » explique Auto Plus. Un propriétaire néerlandais déclare « Elon Musk abuse de son pouvoir. Si j’avais su ce qu’il était devenu, je n’aurais jamais acheté une Tesla ».
Ce dégout suite aux propos et gestes fascistes du milliardaire est international, puisque même aux USA, pays de la sacro-sainte voiture, de nombreux propriétaires de Tesla sur les réseaux sociaux promettent de ne plus en acheter. Certains ont même imprimé des autocollants « anti-Musk » pour se dissocier de l’image du milliardaire. Mieux vaut tard que jamais.
Le site spécialisé dans l’automobile Caradisiac s’inquiète également : « Les actes de vandalisme sur les voitures de la marque Tesla attaquées au hasard semblent se multiplier en raison de la haine de certains pour son patron Elon Musk. Y compris en France ». Quelques exemples.
Floride
« Fuck Elon » tagué en série sur une quarantaine de Tesla Cybertruck, la dernière horreur conçue par la firme automobile, sont apparus sur un parking au nord de Miami le 23 janvier. Les Cybertruck étaient entreposés en attente d’être livrés, et ont été vandalisés un par un, avec le même slogan inscrit à la bombe, sur chaque carrosserie. Chacun de ces monstres d’acier coute autour de 80.000 dollars.
Los Angeles
Le 21 janvier, une Tesla Cybertruck a été complètement vandalisée, cassée et couverte de graffitis dans les rues de Los Angeles, devenant presque une attraction locale au lendemain de l’investiture de Trump. Des vidéos de la carcasse sont devenues virales.
Niort
Papy mécontent. Le 20 janvier, un retraité de 76 ans était interpellé pour avoir vandalisé des véhicules Tesla. « Par deux reprises, mi-novembre et mi-janvier, un homme de 76 ans a rayé sur 10 centimètres, la même voiture » relate la presse. En garde à vue, le septuagénaire a expliqué qu’il « déteste Elon Musk et tout ce qu’il représente ». Un sénior qui résiste à l’intoxication médiatique ambiante.
Berlin
Près de Berlin, Elon Musk a implanté une énorme usine de Tesla nommée « gigafactory », inaugurée en 2022, s’étendant sur 300 hectares et produisant plus de 250.000 véhicules électriques par an. Son arrivée avait provoqué l’hostilité des groupes écologistes et des riverains avant même son ouverture, et suscite de plus en plus de colère alors que Tesla envisage d’agrandir encore l’usine.
En mai 2024, des centaines de manifestant-es avaient tenté de prendre d’assaut la « gigafactory ». Le 5 mars, l’incendie d’un pylône électrique près de l’usine avait coupé le courant et provoqué l’arrêt de la production pour plusieurs jours. « Vulkan Gruppe », un mystérieux groupe à l’origine du black-out, expliquait que Tesla « mange de la terre, des ressources, des hommes, de la main-d’œuvre » et accusait l’usine de « polluer la nappe phréatique et [de] consommer pour ses produits d’énormes quantités d’une ressource en eau potable déjà rare ». Vulkan Gruppe avait déjà revendiqué un incendie criminel sur un chantier de Tesla en 2021.
Enfin, le 22 janvier 2025, des antifascistes ont projeté une immense image sur la « gigafactory », avec les mots « Heil Tesla » et la photo du milliardaire faisant un salut nazi sur la façade de l’usine.
Autriche
En Autriche en 2023, une Tesla Model 3 garée dans la rue avait été taguée avec une croix gammée rouge sur le capot avant et une croix sur le pare-brise.
Nantes et Rennes
Pendant le mouvement social contre la réforme des retraites au printemps 2023, plusieurs Tesla avait été ciblées lors des manifestations. À Rennes, le 19 janvier, un véhicule de la firme de Musk était incendié, devenant un des symboles de la lutte dans la ville. Le 7 mars à Nantes, une Tesla garée sur le parcours d’un cortège était cassée et subissait également un départ de feu.
Le 15 mars, rebelote : une Tesla vandalisée. Un manifestant avait été arrêté pour ces faits.
Attention
En aout 2024 à Ferentinon en Italie, un soixantenaire qui avait rayé la carrosserie d’une Tesla avec un clou avait été identifié à cause des caméras de surveillance de la Tesla. Même chose pour le manifestant nantais : filmé et condamné.
Ces véhicules disposent d’un « Mode sentinel », une « fonctionnalité qui permet de surveiller les activités autour de votre véhicule Tesla lorsqu’il est stationné et verrouillé. Lorsqu’un mouvement suspect est détecté, votre véhicule réagit en fonction de la gravité de la menace » vante la firme.
Cela veut dire que toutes les Tesla qui circulent partout dans le monde enregistrent l’espace public en permanence et stockent ces images dans des bases de donnée privées, au détriment de la liberté de chacun-e à ne pas être filmé à son insu. Un flicage de masse : chacun de ces véhicule est un mouchard qui s’ajoutent aux caméras de surveillances urbaines et autres moyens de contrôle.
Une raison supplémentaire de ne pas aimer Tesla.
source, avec liens : https://contre-attaque.net/2025/01/26/vers-un-mouvement-mondial-contre-tesla/
et aussi :
- Acceuille le printemps, crame une Tesla - Cette proposition c’est celle d’attaquer Tesla. Nous entendons par là les voitures électriques de cette entreprise qui pullulent de plus en plus dans les rues et qui n’attendent que toi.
- Appel à une coordination anticapitaliste pour cibler Tesla - Appel à cibler des entreprises mortifères par l’action directe coordonnée entre tous les groupes / personnes détér. L’idée est de tenter de fédérer ponctuellement les énergies anticapitalistes contre des cibles identifiées, les unes après les autres.