Free Assange
Adresse à un ministre de la justice
Monsieur le Garde des seaux ? des sots ? des sauts ? d’Esso ?…,
vous avez été brièvement l’avocat de Julian Assange, enfermé depuis plus de dix ans et torturé dans une prison de haute sécurité en Angleterre.
Notons d’abord qu’il n’a subi pour le moment aucune condamnation. Il s’agit donc d’une détention totalement arbitraire, contraire aux plus élémentaires des Droits Humains. Elle vise d’autre part un bienfaiteur de l’Humanité qui a participé à dénoncer des crimes abominables qu’on peut assimiler à des crimes contre l’Humanité.
Vous avez fort justement demandé à l’époque ou vous étiez son avocat, que la France lui accorde l’Asile Politique. On peut s’étonner de votre silence actuel alors que vous avez accédé à de plus hautes fonctions que simple avocat, et qui devraient vous donner plus de pouvoirs. On pourrait aussi, penser que votre engagement passé n’était qu’une façon de dorer votre blason. J’ose espérer que cet engagement était sincère !
Aujourd’hui la haute cour de Londres a annulé l’interdiction d’extrader Julian Assange vers les États-Unis.
On se trouve donc avec le risque d’extradition d’un homme extrêmement diminué, qui n’est pas en mesure de se défendre dans une procédure ou il risque 175 ans de prison, (si ce n’était pas aussi tragique, on pourrait rire de tant de dérision).
En France, seuls les groupes des Insoumis et de gauche radicale ont pris position, alors que tous les partis politiques, dignes de ce nom, devraient plaider pour un accueil en France où il a de la famille.
L’AFP : officine de propagande
Dans un communiqué en apparence neutre, l’AFP, par une série d’insinuations, enfonce Julian Assange d’une manière absolument répugnante.
Où est passée la confraternité entre journalistes ?
Pour en savoir plus :
Sur le site Là-Bas.org, (accès libre) Olivier Azam (des Mutins de Pangée) démonte la perfidie du communiqué et rétablit certaines vérités.