Nous sommes actuellement situés dans la frontière floue entre la démocrature et la dictature.
Macron et sa clique sont prêts à franchir cette frontière avec leurs collègues et complices d’extrême-droite qui jouent aux opposants d’opérette.
Le régime macroniste et l’Etat-capitalisme veulent nous dissoudre dans une forme de dictature pour continuer à favoriser les intérêts des riches et la continuation d’un système assassin, irréformable, extrémiste, suicidaire, écocidaire, climaticide, néo-colonial, militarisé, policier...
Allons-nous continuer à supporter un tyran ridicule, ses caprices, son mépris et ses milices policières ?
- Entre la démocratie et la dictature, il y a la démocrature : vous êtes ici !
Au delà du tyran particulièrement infâme en place, c’est la totalité du système qu’il faut déconstruire, stopper, changer de figurants ou faire quelques retouches de peinture ne changera rien au problème.
Il n’y a jamais eu de démocratie en France, les bourgeois qui ont récupéré la révolution française n’en ont jamais voulu et ont tout fait pour garder pouvoir, privilèges, puissance et argent, à coup de crimes, de mensonges et de manipulations. Le vote majoritaire au suffrage universel et la représentation ont été les outils principaux de cette anarque.
A l’époque, ils avaient renommé cette tyrannie « démocratie » pour enfumer la population, et la mystification énorme dure toujours, avec la complicité de la majorité de la gauche et des syndicats (c’est à dire toutes les structures et figures qui continuent à dire « notre démocratie », « la démocratie est en danger »).
On subit donc depuis longtemps une démocrature (un régime oligarchique tyrannique dit représentatif maquillé grossièrement), et avec le macronisme on dérive encore plus car il nous entraîne carrément vers la dictature, au bout de la nuit.
Est-ce que des hordes de flics surarmés largement acquis aux extrêmes-droites vont encore longtemps nous empêcher de dégager TOUTE cette clique et TOUTES ces institutions anti-démocratiques pour poser à la place des bases solides vers la démocratie directe, l’égalité sociale, la construction collective d’une société soutenable écologiquement et socialement (donc forcément hors de l’économie de marché et de la technocratie) ?
Est-ce que nos peurs, atternoiements, divergences, déficits d’organisation et de stratégies, retenues, vont encore nous empêcher de passer à l’offensive ?
« Dans le régime parlementaire, le peuple n’exerce pas le pouvoir. Il ne fait plus de lois, il ne gouverne plus, il ne juge plus. Mais il dépose un bulletin dans l’urne, sorte d’opération magique par laquelle il s’assure d’une liberté absente dans ses actes quotidiens. C’est sous la forme de la démission que se manifeste la vie politique : démission du peuple entre les mains de ses représentants, démission de la majorité parlementaire entre les mains de son gouvernement, démission du gouvernement devant l’industrie.
[…] Le plus grave n’est pas de céder à l’État, mais d’appeler cette aliénation Liberté. »
💣 Bernard Charbonneau, L’État
DICTATURE INSOUTENABLE OU DÉMOCRATIE MODÉRÉE ?
« En Russie, le procès d’un député témoigne de toute l’absurdité de la répression contre les voix dissidentes » s’alarme le média neutre et impartial France Info. Un article dénonce la « chape de plomb » du régime autoritaire russe, après la condamnation d’un député qui s’était moqué de Poutine.
Des faits absolument révoltants, insoutenables. Encore un peu, et l’on verrait des policiers débarquer chez une dame uniquement parce qu’elle a qualifié le président « d’ordure » sur les réseaux sociaux, pour la mettre en cellule. Ou pire, un député de gauche, avec une écharpe tricolore, se faire copieusement matraquer par des policiers cagoulés, sans même que les images filmées ne choquent grand monde.
Imaginez ! Ce pouvoir totalitaire irait jusqu’à faire retirer des banderoles hostiles au président au balcon des gens ! Il aurait des chaînes de télévision liées au gouvernement embarquées directement sur les motos de policiers et au milieu des lignes de CRS qui chargent les manifestants, pour faire l’apologie de la répression en direct. Le chef de la police assimilerait régulièrement les opposants, par exemple les défenseurs de l’environnement, à des "terroristes".
Plus grave encore, un président minoritaire utiliserait une procédure d’exception pour imposer une mesure impopulaire sans vote. Et la police arrêterait des milliers de personnes dans les jours qui suivraient ce passage en force ! Il y aurait même des yeux crevés, des mains arrachées, et des manifestants dans le coma suite à des tirs de grenades. Mais sur les chaînes nationales, on n’entendrait que la parole gouvernementale et policière. Encore plus terrible : les organisations dissidentes seraient dissoutes ou menacées.
Une répression « tous azimuts », comme le disent nos confrère de France Info. Une situation terrifiante. Heureusement, ce n’est pas en France qu’on verrait ça. Ouf !
(post Contre attaque)
- 45% des français veulent le durcissement du mouvement (+5 points en 7 jours)
MACRON 20H
On connaît la chanson. On va donc plutôt chanter la nôtre ! Rdv dehors, devant les mairies ou préfectures. Et que ce soit haut en couleurs...
https://fb.watch/jYSxCJ5MiQ/
A portée de coup de pied au cul
Après avoir tout massacré, et souvent littéralement à coup de grenades, le tyran veut jouer ce lundi 17 au bon docteur, qui va nous rassurer avec de nouvelles belles paroles vides et hors sol.
« Les français sont inquiets et angoissés les pôvres MOI le roi je vais leur apporter du baume et les habituels délires criminels de l’attractivité, de la croissance, du productivisme et du technologisme. MOI le roi je vais mieux voux expliquer ma politique géniale que vous êtes trop cons et ultra-gauchisés pour comprendre ».
Et ensuite ça se conclura comme d’hab par 100 balles et un mars, et les pas contents allez vous faire voir, et si vous insistez panpanculcul avec grenades/matraques/prison. Avec en plus, qui sait, un grand débat ou une convention citoyenne ?? LOL LOL
En réalité, ça va faire comme après son allocution pourrie et vide du 22 mars : renforcer la contestation, la colère et la révolte. Car ce qu’on veut ce ne sont pas ses leçons de curé faux cul du capital, mais son départ définitif.
Le tyran on ne le veut pas à « porter d’enguelade » comme il dit, mais à portée de coup de pied au cul, pour qu’il dégage loin, sur mars ou en orbite de pluton.
La concorde pourra peut-être revenir après le départ du macronisme et de sa clique d’ultra-droitisés fanatiques de tout bord.
On n’a pas besoin d’eux pour créer des richesses, pas des marchandises mortes qui servent à fabriquer de l’argent pour une minorité, non, des richesses vivantes et sociales, des richesses démocratiques et partagées, des richesses qui ne proviennent pas de la croissance, du capitalisme et du système techno-industriel.
On n’a pas les mêmes valeurs.
A la poubelle le tyran, avec le système étatico-politico-économique et l’idéologie qui vont avec.
Evidemment, tout le monde sait que des concerts de casseroles c’est sympa, mais que le tyran en rigole. A moins que les concerts se transforment illico en autre chose.
En tout cas, profitons de ces concerts pour nous organiser pour la suite.
- Entre la démocratie et la dictature, il y a la démocrature : vous êtes ici !
Un peu de réflexion
Un texte intéressant malgré une sorte de fétichisation de l’émeute. Des peuples autochtones avaient inventé d’autres moyens pour maintenir à distance le pouvoir et les tyrans, mais il faut dire qu’ils formaient des sociétés à taille humaine.
Marat 2023 : « L’expression la plus haute de la citoyenneté est l’émeute » - Erwan Sommerer
Le retour à Marat est utile si l’on veut saisir une pensée et une pratique contestataires radicales en période révolutionnaire, sous leur forme la plus exacerbée, lorsque toutes les questions fondamentales – celles du pouvoir, de l’État, de l’insurrection – sont posées.
Quelle que soit leur position institutionnelle, quelles que soient leurs déclarations ou leurs intentions supposées, les gouvernants trahissent toujours les citoyens. C’est une fatalité inexorable, structurelle, qui tire son origine de la domination politique en tant que telle : il n’y a pas de bons gouvernants. Ceux-ci, tôt ou tard, cherchent à « satisfaire leur cupidité, leur avarice, leur ambition » [1], privilégient leur intérêt personnel tandis que leur législation ne vise qu’à asservir les citoyens. Cette évolution peut être retardée, mais elle ne saurait être évitée : « dès qu’une fois un peuple a confié à quelques-uns de ses membres le dangereux dépôt de l’autorité publique, et qu’il leur a remis le soin de faire observer les lois, toujours enchaîné par elles, il voit tôt au tard sa liberté, ses biens, sa vie à la merci des chefs qu’il s’est choisi pour le défendre » [2]. Peu importe ici la distinction entre les pouvoirs exécutif et législatif, leur séparation ou leur subtil agencement, les institutions ne sont que l’organisation de la tyrannie : tant le gouvernement que les députés sont « les plus mortels ennemis » [3] du peuple.
(...)
Il a fallu que les nobles voient leurs biens brûler pour que l’abolition des privilèges d’Ancien régime la nuit du 4 août soit possible : « C’est à la lueur des flammes de leurs châteaux incendiés, qu’ils ont la grandeur d’âme de renoncer au privilège de tenir dans les fers des hommes qui ont recouvré leur liberté les armes à la main ! ». C’est la démocratie en acte : la souveraineté exercée par le peuple émeutier endigue temporairement la pente naturelle des gouvernants vers la trahison en les maintenant sous contrôle. Et puisqu’une loi juste est toujours susceptible d’être détournée, enterrée, etc., le peuple ne doit jamais considérer que le temps de la dispersion est venu. S’il se laisse endormir, cesse d’exister, il redevient une pluralité de citoyens fatalement soumis à des lois injustes.
(...)
Les plaintes des gouvernants à propos de la violence du peuple sont irrecevables. Le peuple pille, détruit, brutalise, tue parfois. Mais cette violence, propre de l’émeute, est sans commune mesure avec celle des gouvernants, avec la misère, la répression, les morts qu’elle engendre. Il n’y a aucun point de comparaison possible : « que sont quelques maisons pillées un seul jour par la populace, auprès des concussions que la nation entière a éprouvées pendant quinze siècles sous les trois races de nos rois ? Que sont quelques individus ruinés, auprès d’un milliard d’hommes dépouillés par les traitants, par les vampires, les dilapidateurs publics ? »
(...)
L’expérience des années 1789 à 1791 révèle que le conservatisme est l’horizon naturel du processus constituant : la quête d’une fixation définitive de l’ordre politico-institutionnel, l’insistance sur la nécessaire préservation de la constitution et la relégation du droit d’insurrection – jadis porté aux nues – au rang d’archaïsme encombrant, sont autant de marqueurs des priorités des gouvernants. La liberté cède la place à la « tranquillité » et le serment civique, par lequel les citoyens doivent un à un jurer fidélité à la loi, au roi et à la constitution, vise à abolir le peuple en tant qu’instance d’extériorité insurrectionnelle, à l’enliser dans l’ordre constitué et donc à l’empêcher d’exister comme source de contestation permanente. La constitution devait le libérer, elle le réduit en esclavage
(...)
Il n’y a pas de Cité idéale : à l’absolutisme succèdent la monarchie constitutionnelle puis la république, et les gouvernants continuent de trahir. Peu importe le régime, il n’y a de changement qu’en surface : « jetez un coup d’œil sur le théâtre de l’État. Les décorations seules ont changé, mais ce sont toujours (…) les mêmes masques, les mêmes intrigues (…). De nouveaux acteurs se sont avancés sur la scène pour jouer les mêmes rôles, ils disparaîtront à leur tour, d’autres prendront leurs places, et seront remplacés de même, sans que rien ait changé dans le jeu de la machine politique ». La seule issue n’est pas un régime de plus mais un antagonisme sans fin, la persistance d’une fracture irréductible qui voit le peuple émeutier se maintenir à son intensité maximale, résister à sa dispersion, s’opposer continuellement à ses gouvernants et aux institutions, mais sans espoir de les remplacer par quelque chose de meilleur
(...)
Un peu de légèreté pour terminer :
- Entre la démocratie et la dictature, il y a la démocrature : vous êtes ici !
- Rions un peu dans ses graves moments
PAS DE MATCHS A LA TELE !
GREVE MASSIVE DES TECHNICIENS AUDIOVISUELS HIER SOIR ET AVANT HIER SOIR
PAS DE JO ?
La grève massivement suivie des techniciens audiovisuels les 15 et 16 avril au eu lieu sur les matchs de #Ligue1 , #Ligue2 , #D1 , #TOP14
- Entre la démocratie et la dictature, il y a la démocrature : vous êtes ici !
- Même les chiens s’y mette et sont prêts à mordre son fondement