L’Etat, le gouvernement, les lois, protègent ...l’aviation et son business, le système industriel, et pas le climat ni les activistes qui essaient de le défendre :
- Journaliste à Reporterre, je refuse d’être condamné pour avoir fait mon travail
- Le ministère de l’Intérieur attaque notre liberté d’informer. Reporterre ne cèdera pas
- Une loi criminalisant l’activisme climatique passe en catimini - Ce lundi 13 septembre, le Parlement a adopté un projet de loi sur des dispositions d’adaptation au droit européen. Un article créant un nouveau délit d’intrusion sur les pistes d’aéroport y a été inséré. Une réponse répressive aux actions sur les tarmacs menées ces derniers mois par des militants pro-climat.
- Sur Ricochets, ancien article sur l’aviation et les désobéissances du 3 octobre 2020
- Climat : croissance économique de l’aviation ...jusqu’au crash climatique final ?
- Le business aéronautique n’a aucune intention de s’arrêter ni de diminuer fortement - La Croissance prime sur la vie
- Aérien : la lutte s’intensifie, la criminalisation aussi - Intrusions sur les pistes, avions bloqués ou aspergés de vert... Les activistes multiplient les actions contre l’aérien pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. L’exécutif, plutôt que d’entendre leurs revendications, se montre déterminé à préserver cette activité et cherche à criminaliser leurs actions. (...) « le logiciel des décideurs n’a pas du tout changé, insiste Audrey Boehly. Emmanuel Macron a récemment confirmé le soutien de l’État à l’agrandissement de l’aéroport de Marseille et pour le PDG d’ADP, Augustin de Romanet, la crise sanitaire n’est qu’une “encoche” dans la croissance du trafic ». (...) Le gouvernement préfère adopter la stratégie de la terre brûlée et de la répression plutôt que de respecter les propositions qui sortent d’une démocratie poussée [les propositions de la CCC] et de renforcer sa politique écologique
- Le monde sur le chemin « catastrophique » de 2,7 °C de réchauffement climatique - A six semaines de la COP26, un rapport de l’ONU constate que, même s’ils étaient appliqués, les engagements actuels des Etats impliqueraient une « augmentation considérable » des émissions de CO2.
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Le Capital plutôt que la vie
Encore un exemple des contraintes des dogmes capitalistes.
Derrière les belles paroles de transition écologique ou énergétique, la réalité de l’impératif de valorisation du Capital qui se fout des limites terrestres, des besoins essentiels et de la nature. Le capital doit croître et se multiplier ou mourrir. Comme il ne veut pas crever il préfère provoquer la destruction du vivant et la dérive vers un climat invivable.
Pour faire passer la cigüe, le Capital et ses alliés nous enfument à coup d’avions « verts », de carburants « décarbonés », d’emplois « verts », de reconversion industrielle. Y a même des écolos qui marchent dans la combine !
Alors qu’il faudrait que l’aviation mondiale disparaisse totalement ou en très grande partie, le Capital et les Etats préfèrent mettre en avant de petites diminutions et des adaptations technologiques.
# En Drôme, tout le monde ou presque s’était réjouit de l’extension des activités de l’aéroport de Valence-Chabeuil :
Mauvaise nouvelle : l’aéroport de Valence-Chabeuil étend ses vols, infrastructures et activités - Toujours davantage de développement économique alors qu’il faudrait réduire et bifurquer radicalement
Se libérer du Travail et du Capital ou s’enchaîner à la perpétuation des désastres ?