Le régime macroniste transforme encore plus le maintien de l’Ordre en action militaire, avec des techniques et du matériel guerriers.
L’Etat de Macron s’inspire de la police brésilienne, la plus violente du monde, avec l’import de grenades explosives encore plus dangereuses que celles utilisées pour l’instant en france (armes à létalité aléatoire).
Par ailleurs, les blindés et les fusils mitrailleurs sont sortis à tout va, et pour tenter d’imposer l’A69 les flics utilisent les méthodes de « terre brûlée » contre une ZAD.
Ambiance...
La brutalité structurelle de l’Etat et du capitalisme s’étale et se donne des moyens toujours plus destructeurs.
Pendant que le système policier se durcit, le gouvernement pourchasse les groupes qui pratiquent l’auto-défense collective dans les tribunaux et dans la rue. L’Etat et son système policier nous veulent démunis et sans défense, pour mieux nous soumettre et nous punir, pour que le totalitarisme (économique et politique) puisse régner sans limites et sans entraves.
Cette nouvelle grenade sera d’abord employée dans les banlieues, puis contre les manifs, ZAD, émeutes...
- Chronique de la répression en france : grenades encore pire et terre brûlée
POLICE FRANÇAISE : DES GRENADES BRÉSILIENNES POUR TERRORISER LA POPULATION
La police française est, de loin, la plus lourdement armée d’Europe. Le nombre de mutilé-es et de tué-es chaque année par la police en France est sans commune mesure avec celui des pays voisins. Mais la France de Macron s’inspire désormais de la police la plus violente du monde.
La police brésilienne est considérée comme la plus meurtrière de la planète. Entre 2015 et 2019, environ 25.000 brésilien-nes ont été tué-es par des policiers, soit autour de 5000 mort-es par an. Leur mode opératoire ? La guerre. Des unités militarisées issues de la période de dictature entrent dans les favelas avec des blindés et des armes de guerre, et tirent sur tout ce qui bouge. Le bilan des victimes, abattues chez elles ou dans la rue, femmes et enfants compris, est effarant. À Rio, des milices composées d’anciens policiers ont même pris le contrôle de quartiers entiers et font régner la terreur.
Il semble que ce soit un modèle à suivre pour la police française. En 2021, le syndicat d’extrême droite « France Police » réclamait que notre pays « s’inspire du modèle brésilien et Philippin » estimant que le président Bolsonaro obtient d’excellents résultats en ayant donné carte blanche à la police pour reprendre le contrôle des zones de non droit ». À la tête de ce petit syndicat : Michel Thooris, le « conseiller sécurité » de Marine Le Pen. Ces dernières années, plusieurs policiers français ont été photographiés en train d’arborer le logo de la BOPE, une unité de police sanguinaire très connue au Brésil, dont le logo est une tête de mort surmontant deux pistolets.
Alors quoi de mieux, pour se hisser sur le podium des pays les plus répressifs du monde, que de commander directement des armes au Brésil ? C’est chose faite.
En novembre 2023, le gouvernement lançait une énorme commande de grenades pour le maintien de l’ordre : un budget de plus de 78 millions d’euros, le plus important que nous ayons connu jusqu’ici. En 2021 déjà, Macron avait commandé 170.000 munitions pour les LBD et 90 blindés militaires pour la gendarmerie.
Que contient cette nouvelle commande d’armes mutilantes ? Outre les classiques grenades lacrymogènes, le journal Politis révèle que 18 millions d’euros sont consacrés uniquement à l’achat de grenades explosives. Avec une telle somme, il y a de quoi acheter des centaines de milliers de ces munitions.
On connaissait déjà la grenade GM2L qui a mutilé plusieurs personnes à Sainte-Soline et arraché des mains lors de manifestations et de Free Party. À présent, le gouvernement complète la panoplie par un modèle fabriqué au Brésil, par une entreprise nommée Condor. Condor, c’est le nom d’un oiseau charognard d’Amérique Latine, mais aussi le nom du « Plan Condor », une campagne d’assassinat de militants de gauche par les services secrets des dictatures latino-américaines, dont le Brésil, dans les années 1970.
La firme Condor donc, fabrique la grenade GL-307, celle qui va être distribuée à la police française. Il s’agit d’une arme à « effets combinés ». Elle explose en provoquant un blast sonore et contient aussi des produits chimiques qui déclenchent un flash lumineux, destiné à aveugler. Selon la documentation de l’entreprise, à une distance de 2 mètres, l’intensité du bruit de l’explosion atteint 175 décibel, plus fort que les modèles les plus violents actuellement utilisés, et pouvant gravement endommager l’audition. Ce son est bien au dessus du seuil de douleur auditive et de blessure aux tympans. Quant au flash, il provoque, selon Condor, « un grand effet d’étourdissement [avec] la lumière intense qui aveugle la vision des assaillants pendant quelques secondes, permettant ainsi une action policière efficace ».
Selon une étude militaire brésilienne consultée par Politis, la grenade ne doit pas être utilisée à moins de 10 mètres. En effet, elle propulse des fragments à grande vitesse, pouvant frapper les corps. « Le système à deux étages des grenades à corps en caoutchouc éjecte la gâchette avant que la charge principale n’explose » explique un document policier brésilien. Impossible dans le cas de manifestations, compactes par définition, à moins d’assumer le risque de tuer.
Un test a été mené en 2020 au Brésil démontrait que des « fragments » ont été propulsés bien au delà des 10 mètres annoncés. « Plusieurs grenades ont, en plus d’exploser tardivement, projeté des éclats à plus de 42 mètres » rapporte Politis. Lors de cet exercice, un policier nommé Rômulo Azedino a été gravement blessé au cou par un éclat. Avec le sang froid et le professionnalisme de la BAC ou de la BRAV, l’usage de telles munitions encore bien plus puissante que les horribles grenades déjà utilisées risque de faire très mal.
Dans cette même commande, le gouvernement renouvelle d’autres achats : celui des grenades ASSD dites « assourdissantes », des grenades distribuées depuis 2021 et lancées à la main par les policiers, provoquant une détonation très puissante. Elles ont notamment été jetées à Nantes pendant le mouvement des retraites et ont gravement blessé un gendarme à Paris le 1er mai dernier : il avait malencontreusement reçu un tir raté d’un de ses collègues sur son casque. Cette grenade projette une pièce en plastique et métal, à très grande vitesse, de manière incontrôlée lors de l’explosion, souligne Politis.
Enfin, puisque le gouvernement innove dans l’horreur, il offre aussi des cartouches de 40 millimètres, la taille des balles en caoutchouc tirées par les LBD, mais en version explosives ! Une arme nommée GM2F, qui contiendrait donc une matière déflagrante avec la particularité de pouvoir être tirées avec le canon d’un LBD, d’un lance grenade ou d’un blindé. Imaginez un tir tendu d’une petite cartouche à hauteur d’homme, déjà très dangereuse en caoutchouc, mais contenant une charger explosive ! 4,7 millions d’euros rien que pour ces horreurs.
Une chose est claire : ce gouvernement pétainiste se prépare à la guerre, il faut donc marcher dans les pas de la résistance.
Source :
https://www.politis.fr/articles/2024/02/eclats-et-traumatismes-sonores-les-nouvelles-grenades-du-maintien-de-lordre/
https://el-negocio-de-la-represion.elclip.org/condor-armas-brasil-represion.html
Images : tirées d’un clip promotionnel de l’entreprise Condor.
https://www.condornaoletal.com.br/gl-307/?lang=en
- Chronique de la répression en france : grenades encore pire et terre brûlée
🌳 « ASSIÉGEONS LES ASSIÉGEURS » : APPEL À REJOINDRE LA ZAD CONTRE L’A69
"Après une semaine entière de harcèlement par les FDO à coup de gaz lacrymo, de grenade désencerclante et assourdissante (considérée comme arme de guerre, utilisée à Sainte Soline notamment), de LBD, de matraquages et d’humiliation, ils ont décidé de passer un nouveau cap hier en renforçant ce qu’ils avaient commencé : un siège de la ZAD et une politique de la terre brûlée.
La politique de la terre brûlée est une tactique consistant à pratiquer les destructions les plus importantes possibles, et en cas de conflit militaire, à détruire ou à endommager gravement ressources, moyens de production, infrastructures, bâtiments ou nature environnante, de manière à les rendre inutilisables par l’adversaire. [...]
[...] Au sens figuré, cette expression désigne aussi l’attitude d’une personne qui, risquant de perdre face à un adversaire, saccage la place que celui-ci s’apprête à prendre afin de minimiser ses gains et de gêner toute progression ultérieure.
Les FDO ont volé les affaires des occupant•es de la ZAD ; brûlé de nombreuses affaires ; mis le feu à une cabane ; versé des bidons d’essence au pied des arbres occupés par les écureuils ; tabassé et torturé des habitant•es ; gazé et hurlé la nuit dans le bois pour empêcher les gens de dormir...
Ces méthodes employées, sont celles de la guerre. L’État, toujours plus répressif et autoritaire, voyant la résistance contre l’A69 s’amplifier, compte faire passer son projet d’autoroute par tout les moyens, quitte à semer la mort et humilier les personnes.
Assiégons les assiégeurs ! Nous appelons tout soutien à se rendre sur place le plus tôt possible, apporter du matériel, de quoi manger, se tenir chaud, du matériel médic, et des protections individuelle ou collectives. Pour les personnes qui ne peuvent pas avant, nous appelons à un rassemblement à 18h autour de la Crem’. Un poste médic et des cantines sont dispo sur place ainsi qu’un soutien’ psy.
Il y a de fortes chances que ce siège dure plusieurs jours. Alors, ensemble, ripostons et défendons la Crem’Arbre : L’A69 ne passera pas, la Crem’ vivra !"
Communiqué à retrouver sur La Voie Est Libre
posts par Contre Attaque