Sans salarié.e.s ni marchandisation, sans institutions ni actionnaires, sans entreprises ni patrons, mais avec du coeur, de la démocratie et de la solidarité.
Au quartier autogéré des Lentillères à Dijon, de multiples activités s’épanouissent en marge des carcans capitalistes et étatistes.
Une voie d’émancipation et d’autonomie à généraliser.
Programme perpétuel des Lentillères
Envie d’arreter le capitalisme ? De faire du pain ? Ou d’en apprendre plus sur les zappatistes, de faire du maraîchage, d’écouter un bon concert de punk, de réparer ton vélo, d’apprendre à conduire dans une auto-école buissonière ? Voici toutes les activités rejoignables du quartier libre des Lentillères ! Dans ce programme perpetuel de l’année 2024, les collectifs du quartier t’expliquent comment et pourquoi les rejoindre.. à toi de jouer !
Le quartier autogéré des Lentillères, c’est quoi ?
Une terre en lutte reprise sur le béton, où on cherche des moyens solidaires pour soutenir d’autres luttes, s’émanciper et s’autonomiser collectivement du monde capitaliste et des oppressions qu’il fait subir à toustesx. Le quartier est autogéré sans salarié.e.s : on s’organise ensemble pour le faire vivre et tu peux toujours proposer de nou-velles choses en assemblée de quartier ou participer à ce qui existe déjà.
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SUITE : https://dijoncter.info/programme-perpetuel-des-lentilleres-5457
Quelles conditions pour des sociétés du bien vivre ?
Pour la plupart des élus et de leurs soutiens, les solutions pour un mieux vivre sont dans l’économie capitaliste (ou davantage d’économie capitaliste) ou/et dans un Etat social plus fort.
Or on voit que le libre marché et la gestion à grande échelle mènent aux désastres à tous les niveaux. Les sociétés du bien vivre doivent plutôt se décider et s’organiser à petite échelle, au plus près des gens et des biotopes, loin de la course à la puissance, à l’argent, à la compétition et au pouvoir.
Pour ça, il faut constamment qu’un nombre suffisant de personnes déterminées empêche les personnes et institutions désirant la puissance et le pouvoir d’émerger et de prendre le dessus. C’est une des conditions de base d’une démocratie réelle, d’une société de bien vivre pour toutes et tous.
Une autre condition est de créer des conditions sociales (sécurité matérielle, soin, entraide, égalité sociale, justice sociale, épanouissement individuel, participation collective aux décisions prises...) favorisant et encourageant les « meilleurs » penchants humains (altruisme, solidarité, empathie, désir d’égalité sociale, débrouille, inventivité, partage, accueil, paix, insoumission, esprit rebelle...) et défavorisant les « pires » penchants (égoïsme, domination, pouvoir, accumulation, emprise, narcissisme, manipulation, clientélisme, soumission, résignation...).
Ce qui créerait un cercle vertueux, et diminuerait le nombre de personnes mal dans leurs peaux et le nombre de personnes désirant (re)créer des systèmes de pouvoir, de puissance et d’accumulation. Et alors il deviendrait moins difficile de maintenir des sociétés du bien vivre et d’empêcher la réémergence de sociétés autoritaires et de régimes productivistes.
Le système actuel - addition d’intérêts individuels et de lobbys en concurrence + gestion autoritaire centralisée via l’Etat et ses institutions - favorise constamment les pires penchants humains et les pires sociopathes. Il n’y a qu’à regarder la plupart des « élites » (Macron en tête) et le résultat désastreux de ce modèle délétère de société.