Avancées des désastres climatiques et écologiques produits par la mégamachine

« Nous courons le risque de déstabiliser la planète entière »

dimanche 4 juin 2023, par Les Indiens du Futur.

L’intimité de nos corps est menacée par divers polluants dangereux, tandis que l’ensemble de la planète est de plus en plus perturbée.
La civilisation industrielle « viole » nos corps dès avant la naissance, menace gravement notre santé et rend la planète inhabitable en déréglant à grande échelle divers cyles vitaux pour la biosphère.

Mais oligarques, industriels et la plupart des élus veulent continuer partout sciemment cette voie criminelle, alors ils chargent leurs milices policières de traquer et réprimer sans pitié les écologistes et autres personnes qui luttent pour une société vivable en critiquant et s’attaquant aux structures du système techno-industriel productiviste.

A force de parler du réchauffement climatique (en omettant qu’il est fabriqué par la civilisation industrielle et qu’il ne vient pas des martiens ou de la faute à pas de chance), on oublie parfois les autres dévastastions criminelles produites en continue par le système en place : destructions et agonies des animaux et des plantes, pollutions chimiques diverses qui génèrent des pathologies graves pour les humains également, destruction de cycles vitaux dont les cycles de l’eau, etc.

Réchauffement climatique catastrophique et dérèglements planétaires

  • Sept des huit limites planétaires dépassées : un diagnostic « très grave » - Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées. (...) Filant la métaphore médicale, le chercheur Johan Rockström a estimé au cours de la conférence de presse que le diagnostic émis par son équipe était « très grave » : « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » Quoiqu’ardue, la guérison reste possible, a-t-il cependant tenu à souligner. « La fenêtre est encore ouverte, mais elle commence à se fermer. »
    Revenir en lieu sûr nécessite selon lui une transition écologique « intégrale », prenant en compte l’ensemble des processus terrestres mis à mal par les activités humaines. « Il est difficile de faire machine arrière en ce qui concerne le changement climatique, mais nous pouvons améliorer la situation des autres indicateurs si nous agissons maintenant »
  • Les courants océaniques profonds ralentissent plus vite que prévu (...) Voici le résultat d’une étude dévoilée le 25 mai dans la revue Nature. Jusqu’alors, les scientifiques estimaient que cette circulation ne ralentirait de 40 % que d’ici à 2050. Or, les derniers résultats, basés sur des mesures de terrain dans le bassin antarctique australien, couplées à un volet de modélisation informatique, sont plus alarmants que prévu : le processus a en fait déjà ralenti de 30 % entre les années 1990 et 2010.
  • En Méditerranée, vers une sécheresse quasi permanente - L’Espagne et les Pyrénées-Orientales sont loin d’être les seules zones méditerranéennes menacées par la sécheresse. Toute la région risque l’aridification, préviennent les scientifiques.
  • Au Canada, une saison d’incendies hors norme - Des conditions « anormales » qui pourraient devenir la norme : selon un rapport sur le changement climatique publié en 2019 par Environnement Canada, le pays se réchauffe, en moyenne, à un rythme deux fois plus élevé que le reste de la planète. (...) « Je ne comprends tout simplement pas ce qui se passe dans cette province en ce moment. Les conditions sont tout simplement trop instables et les forêts trop sèches. »
    Après l’Alberta, des incendies ravagent la Nouvelle-Ecosse. Près de 2,7 millions d’hectares sont partis en fumée dans le pays depuis le début de l’année, soit huit fois plus que la moyenne des trente dernières années.

- Qui aurait pu prévoir ? diront peut-être les cyniques et les spécialistes du déni.

Avancées des désastres climatiques et écologiques produits par la mégamachine

Pollutions toxiques du système industriel

Manger bio et vivre à la campagne est loin de suffire, les substances toxiques sont partout, c’est d’un changement radical de modèle social dont on a besoin, pas de meilleurs tests et de choix individuels en plus grand nombre.

  • Enquête : Le plastique tout-puissant
  • Le plastique, une menace protéiforme - Plus de 350 millions de tonnes de déchets de plastique sont générées chaque année à l’échelle de la planète, une quantité qui devrait tripler d’ici à 2060 si rien n’est fait. (...) Mais la pollution au plastique ne se limite pas aux déchets. Les plastiques polluent tout au long de leur vie : en vieillissant, les particules de plastiques utilisées dans les bâtiments, les fibres textiles des vêtements ou la gomme des pneus se dégradent en micro et nanoplastiques et se retrouvent dans l’atmosphère. Une pollution hors de contrôle (...) La quantité de microplastiques aéroportés observée dans les zones arctiques a été multipliée par 20 lors de la dernière décennie. (...) Toute la chaîne alimentaire est contaminée par les microplastiques. On estime que chaque individu consommerait chaque semaine jusqu’à 5 grammes de plastique, soit l’équivalent d’une carte bancaire. Surtout, les plastiques (on recense plus de 4 000 polymères différents) sont composés d’une multitude de substances chimiques ajoutées par les industriels pour les colorer ou les rendre plus résistants à la lumière ou à la chaleur.
    Une récente étude du Réseau international pour l’élimination des polluants organiques persistants a identifié plus de 13 000 produits chimiques différents. Pour la moitié, les données toxicologiques font défaut. Pour l’autre moitié, 3 200 sont jugées comme des substances extrêmement préoccupantes. Dans cette longue liste, on trouve des phtalates, des bisphénols, des PCB, des retardateurs de flamme bromés ou encore des polluants éternels, les PFAS. Des molécules associées à de multiples effets délétères sur la santé : cancers, perturbations du système endocrinien, naissances prématurées, infertilité, obésité, maladies cardio-vasculaires…
  • Nos corps sont contaminés par des microplastiques dangereux - Les microplastiques sont partout : dans notre environnement, notre eau, nos aliments et même notre organisme. Et les preuves scientifiques s’accumulent quant à leur nocivité pour notre santé.
    On en mange, on en boit, on en inspire et on s’en badigeonne… La question n’est donc plus de savoir si nous absorbons des microplastiques, mais plutôt lesquels et en quelles quantités. « Les microplastiques sont préoccupants pour la santé humaine à cause des substances problématiques qu’ils contiennent, mais aussi à cause d’effets mécaniques, sachant que les plus petits peuvent se retrouver dans l’organisme. Des premières études chez l’Homme ont montré leur présence dans les poumons, le sang, le placenta »
    (...) Ces substances qui agissent pour certaines à faibles doses préoccupent les toxicologues. « L’Anses développe des méthodes pour quantifier ces additifs dans les microplastiques, mais il y en a des milliers. Leur identification est d’autant plus difficile que les fabricants ne donnent pas d’information sur les substances qu’ils utilisent », précise Guillaume Duflos. La Commission européenne est en train de légiférer pour interdire les microplastiques intentionnellement ajoutés dans les produits par les fabricants.
    (...) Autre préoccupation sanitaire, l’effet des plastiques à l’échelle encore inférieure, celles des nanoplastiques. « Les nanoplastiques peuvent entrer au niveau cellulaire. Une première étude montre des risques de génotoxicité [c’est-à-dire la faculté d’une substance à endommager l’ADN]. Mais ces premiers résultats restent à confirmer », évoque Guillaume Duflos, qui pointe la difficulté de déceler ces éléments dans l’organisme. Le chercheur rappelle aussi le défi d’étudier sans biais les effets du plastique « dans un monde de plastique.
    (...) Tristement, le taux de plastique au mètre carré retrouvé dans l’air des Pyrénées ariégeoises est équivalent à celui de l’air parisien, selon une autre étude du CNRS de 2019 (...)
  • Fruits et légumes : le gouvernement ouvre les vannes aux pesticides - Le 26 mai, le ministère de l’Agriculture a présenté son plan de souveraineté fruits et légumes qui vise à faciliter l’usage de certains pesticides. Pour les associations environnementales, c’est un « signal très inquiétant ».
    (...) « Avec ce genre d’annonces, le gouvernement n’aide ni la nature, ni les agriculteurs français, ni l’économie, ni la société. Les seuls gagnants sont le lobby des pesticides et l’industrie phytopharmaceutique »
    (...)« Les pesticides servent aujourd’hui à pallier la destruction des services que la nature ne peut plus rendre… précisément à cause des ravages causés par les pesticides ! Ce n’est pas aider les agriculteurs, déjà en grandes difficultés et soumis à la concurrence déloyale de pays versant dans l’agriculture hyper-intensive, que de les rendre encore plus dépendants aux produits pharmaceutiques », dit-il à Reporterre, évoquant un « baiser du diable » de la part du gouvernement.
  • Une présence généralisée des pesticides dans les sols agricoles de France, selon une étude-pilote - Une centaine de molécules ont été recherchées sur 47 sites répartis sur le territoire français. Au moins une substance a été retrouvée sur 46 des 47 sites examinés, y compris sur des terrains n’ayant jamais été traités.
  • Toxicité des polluants éternels : les industriels savaient depuis 50 ans - Les chimistes 3M et DuPont ont sciemment caché la toxicité des PFAS, présents dans les poêles, emballages, vernis... Ils savaient pourtant dès les années 1970 que ces polluants éternels étaient très dangereux, révèle une étude.
    Papier toilette. Emballage alimentaire. Peinture. Poêle anti-adhésive. Vernis. Chaque jour, vous entrez peut-être en contact avec plusieurs produits contenant des per- et polyfluoroalkylés (PFAS), des substances ultratoxiques prisés par les industriels pour leurs propriétés antiadhésives, antitaches et imperméabilisantes. Peut-être étiez-vous déjà au courant de la dangerosité de ces polluants dits « éternels » – car pouvant persister pendant des milliers d’années dans l’environnement – avant de lire ces lignes. Peut-être pas. Leurs fabricants, en tout cas, la connaissent depuis plusieurs décennies.
    _(...) DuPont et 3M n’ont pas seulement omis de transmettre des informations : ils ont délibérément menti. En 1980, alors que les preuves de la dangerosité des PFAS s’accumulaient sur leurs bureaux depuis bientôt vingt ans, les directions de DuPont et de 3M ont assuré leurs employés, dans un mémo, que l’acide perfluorooctanoïque était aussi « peu toxique que le sel de table »
    (...)Mercredi 31 mai, la commission du développement durable de l’Assemblée nationale française examinait une proposition de loi visant à limiter la contamination aux PFAS. Selon son rapporteur, le député (LIOT) David Taupiac, le texte aurait été, au fil du débat, « vidé de sa substance » par la majorité.
  • Des géants des pesticides accusés d’avoir dissimulé la toxicité de leurs produits pour le cerveau en développement - Selon une étude publiée jeudi, plusieurs fabricants ont soustrait aux autorités européennes des résultats de tests qui mettaient notamment en évidence les effets délétères de leurs substances sur des animaux de laboratoire exposés in utero. (...) « Ces travaux doivent être considérés d’autant plus sérieusement que les impacts des pesticides sur les troubles du neurodéveloppement sont avérés de manière univoque, non seulement sur des animaux de laboratoire, mais aussi sur les humains, commente le neurobiologiste Yehezkel Ben-Ari, directeur de recherche émérite à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui n’a pas participé aux travaux des chercheurs suédois. Sur l’autisme en particulier, mais aussi sur le quotient intellectuel, on sait que les expositions maternelles ont un effet sur l’enfant à naître. » (...)

- Lire et relire la nef des fous pour se rappeler la priorité : https://antitechresistance.org/la-nef-des-fous-par-theodore-kaczynski/

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🌻RAFLE D’ÉCOLOGISTES AUX PAYS-BAS : 1500 ARRESTATIONS

– Les gouvernements intensifient la guerre contre les activistes du climat

Le 27 mai aux Pays-Bas : une autoroute bloquée par des écologistes à La Haye, à l’initiative du groupe Extinction Rébellion. Et 1579 personnes ont été interpellées. Vous avez bien lu, plus de 1500 arrestations d’un coup. Sur 7000 participants estimés. Quasiment un quart des manifestants raflés. 40 personnes sont poursuivies pour vandalisme et outrage.
Cette action s’inscrit dans une mobilisation contre les subventions accordées aux énergies fossiles. Le chaos climatique est là, les combats écologistes se multiplient, et plus l’inaction des gouvernements en faveur de l’environnement est dénoncée, plus la répression judiciaire et policière s’intensifie.
Ces arrestations massives ne sont pas les premières, notamment à l’encontre de ce collectif militant qui prône la désobéissance civile non violente. En avril 2019, à Londres, 1065 activistes avaient été arrêté-es en l’espace d’une semaine suite à divers blocages organisés dans le centre de Londres. Une action statique et non violente à Bruxelles le 6 novembre 2021 avait également conduit à l’arrestation de 238 personnes. Cette stratégie d’intimidation par des arrestations massives et arbitraires fait écho aux violentes rafles observées partout en France ce printemps, contre le mouvement social.
On pense aussi à la violence militaire exercée à Sainte-Soline le 25 mars : 5000 grenades tirées en deux heures à travers champ pour écraser les opposants au mégabassines . Du jamais vu en terme d’intensité, de brutalité, et de bilan humain sur si peu de temps : des dizaines de mutilés et deux hommes dans le coma. Ici, il ne s’agissait pas tant d’arrêter, mais de marquer les chairs : de blesser, voire tuer pour terroriser.

Plutôt que de mettre en œuvre des solutions pour freiner le désastre, les gouvernements déploient des moyens colossaux pour faire taire leurs détracteurs. De nombreux assassinats d’écologistes ont également été comptabilisés dans différents pays du globe, notamment en Amérique Latine où l’on recense près de 200 défenseur-ses de l’environnement assassiné-es en 2021. Dans le monde, « ce sont en tout 1 733 personnes qui ont été tuées pour avoir lutté contre la déforestation, l’agro-industrie consommatrice de terres ou contre les barrages lors de la dernière décennie » révèle Le Monde.

Partout, les gouvernements s’inquiètent de la prise de conscience en faveur de la préservation de la biodiversité, des terres et de l’eau. Aux Etats-Unis, le FBI a ainsi enquêté sur activistes dans le cadre d’investigations anti-terroristes, considérant les « manifestant·es non violent·es comme une menace potentielle à la sécurité nationale ».
En France, il suffit d’écouter le ministre de l’intérieur ou les chaînes d’infos de Bolloré et Drahi pour entendre parler « d’éco-terrorisme » balancé à tout va ... un glissement sémantique qui prépare les esprits à une répression toujours plus terrible. Rappelons que dès 2015, l’état d’urgence anti-terroriste avait été utilisé immédiatement après l’attentat du 13 novembre pour assigner à résidence des militants écologistes lors de la COP21. Une première à l’époque. Un an plus tôt, le jeune botaniste Rémi Fraisse était tué par la gendarmerie sur le site de Sivens. Le dos explosé par une grenade, alors qu’il protestait contre un barrage.

Prêt à tout pour maintenir le modèle mortifère de l’agro-industrie et du capitalisme, le gouvernement français déploie des moyens considérables mais surtout complètement disproportionnés : répression policière et judiciaire démesurée, surveillance digne de l’anti-terrorisme, procédures de dissolutions...

Les liens entre les instances gouvernementales et l’agro-industrie ne sont plus à démontrer. Ainsi DEMETER – le nom de la déesse grecque de l’agriculture – était une cellule de renseignement pilotée par la gendarmerie nationale, et collaborant de près avec la FNSEA pour protéger l’agriculture industrielle. Elle a été « enjointe à cesser ses activités de « prévention et de suivi des actions de nature idéologique » dans une décision de février 2022 du Tribunal administratif de Paris. De nouvelles actions en justice à l’initiative de l’ONG Pollinis et Générations futures, sont en cours pour la dissolution de cette cellule, qui réprime et tente de faire taire toute contestation au modèle agricole destructeur. Celui de l’agriculture intensive et productiviste. L’annonce de Darmanin de la création d’un cellule « anti-ZAD » laisse entrevoir le remplacement officieux de la cellule DEMETER.

La France est loin de faire exception. Les gouvernements des puissances capitalistes tremblent devant les luttes écologistes qui se propagent. Mais la répression et la violence étatique ne sauront étouffer la colère de l’injustice et l’urgence absolue d’agir : nous sommes la première génération qui subit le cycle du désastre écologique, et la dernière à pouvoir l’enrayer.

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🔥 INCENDIES INÉDITS AU CANADA, PLUIES TORRENTIELLES AU JAPON

➡️ Au Canada, 210 feux dont 82 hors de contrôle ont ravagé les forêt de l’est. En proie à une vague de chaleur extrême, la Nouvelle-Écosse inquiète tout particulièrement. On comptabilise pour l’instant 200 habitations détruites par le feu, 20.000 personnes ont dû être évacuées. Et les dégâts ne sont pas terminés, de nombreux feux n’étant toujours pas maîtrisés. En 2023, ce sont déjà 2,7 millions d’hectares qui sont partis en fumée, « soit huit fois plus que la moyenne des 30 dernières années » assure France 24. C’est une étendue incommensurable : pour donner un ordre d’idée, c’est 300 fois la superficie de Paris ! C’est 5 fois la taille de la Loire-Atlantique, entièrement brûlée en quelques mois, ou encore l’équivalent de la surface de la Bretagne ! Des feux sans précédent qui ne sont rien d’autre que « les effets du changement climatique » constate le ministre des ressources naturelles canadien.

➡️ De l’autre coté du globe, des pluies torrentielles ravagent le Japon. Ce samedi 3 juin, on recense déjà un mort, deux disparus et une trentaine de blessés. Des milliers d’habitant-es sont appelé-es à évacuer « face aux risques de glissements de terrain, d’inondations et de rivières en crue provoqués par la tempête tropicale Mawar, auparavant classée comme typhon ». L’électricité a été coupée pour plusieurs milliers de personnes, les trains à grande vitesse ont dû être suspendus... En 2021 déjà, 27 personnes avaient perdu la vie dans un glissement de terrain déclenché par de fortes pluies. En 2018, le bilan était encore plus dramatique face à des inondations extrêmement violentes qui avaient coûté la vie à 199 personnes.

➡️ Là encore, sans surprise (à part peut être celle de notre chef d’État), le réchauffement climatique en est la cause. En effet, celui-ci « intensifie le risque de pluies violentes ». Les effets du réchauffement climatique ne se font pas attendre après des décennies de mépris des scientifiques qui alertent dans le vide nos représentants. Et c’est un réchauffement d’au moins 4°C en moyenne sur le globe auquel les chercheur-ses s’attendent ces prochaines décennies. Une catastrophe mondiale, sans retour possible... Tout notre écosystème va changer. Montée du niveau de la mer, pénuries d’eau, famines, déserts gigantesques... Le capitalisme mortifère ravage tout, y compris notre propre terre. Il est urgent que les industriels, les multinationales et autres politiques ignorants le comprennent : l’argent ne se mange pas.

(posté spar Contre Attaque)

💧LA GUERRE DE L’EAU 💦

Nombreuses manifestations contre le manque d’eau potable en Uruguay. La sécheresse, qui touche le pays depuis plus de 3 ans menace l’approvisionnement en eau potable de la capitale Montevideo où vivent près de deux million de personnes (plus de la moitié de la population du pays). Selon les estimations, il ne resterait que 20 jours de réserve d’eau potable !
Via Charlib : https://fb.watch/kXsUPjE87K/

(posté par CND)

P.-S.

Déni, écogestes, techno-solutionnisme, optimisme hors sol, réformismes, aménagements surperficiels, greenwashing, pétitions... ne sauveront pas grand chose.
Ici comme pour le reste, on a besoin d’alternatives radicales, de basculements révolutionnaires et donc de résistance acharnée, déterminée, organisée, et largement soutenue...


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