Artificialiser des terres naturelles ou agricoles pour produire de l’énergie à base de panneaux photovoltaïques, le business capitaliste prêt à tout :
Artificialisation des terres et panneaux photovoltaïques dans le Buech - Les installations industrielles de capteurs solaires se développent dans le Buech et les Alpes du Sud, discrètement, mais à très grande vitesse. Ce sont des grandes sociétés qui profitent des conditions exceptionnellement favorables qui leur sont offertes ici : foncier bon marché, bon ensoleillement, bonne « acceptabilité sociale » (faible densité de population,..). Et parce c’est plus rentable, ces investissements sont réalisés sur des terres naturelles, des forêts ou des champs plutôt que sur des terrains déjà artificialisés (comme les toits, les parkings, etc).
(une rencontre est prévue sur ces sujets le Samedi 16 octobre, à 11h à l’Epine, puis à 14h à Montclus)
- Artificialisation de terres pour produire de l’énergie pour la civilisation industrielle
- Photo illustrative de Vallées en Lutte
Dans la Drôme et ailleurs, les mêmes problèmes se posent :
Drôme : l’énergie solaire et ses centrales photovoltaïques ravage des espaces naturels - Montéléger, Réauville, Chabrillan, Salles-sous-Bois, Chantemerle-les-Grignan, Grignan, Saint-Restitut, Montboucher-sur-Jabron, Montjoyer... - De prime abord, on pourrait se dire que des centrales photovoltaïques pour produire de l’électricité d’origine solaire c’est super, mais ces parcs se font souvent sur des terres agricoles ou des espaces naturels..., et puis quand on creuse le sujet des énergies dites « renouvelables » le « vert » palit...
Les aménageurs et les élus jonglent habilement avec les flous juridiques que leur laisse la législation en vigueur pour développer leurs petites affaires :
La préservation des espaces naturels, agricoles ou forestiers et la production d’énergie renouvelable ne sont pas incompatibles, estime le ministère de la Cohésion des territoires. Il indique que la circulaire du 18 décembre 2009 relative au développement et au contrôle des centrales photovoltaïques au sol "réaffirme la priorité donnée à l’intégration du photovoltaïque sur les bâtiments et sur les sites déjà artificialisés, et la traduction de cet objectif dans les plans locaux d’urbanisme".
Par ailleurs, il rappelle que les rapports de présentation du Scot et du PLU doivent contenir une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l’arrêt du projet de schéma ou de plan et justifier les objectifs chiffrés de limitation de cette consommation (articles L.141-3 et L.151-4 du Code de l’urbanisme). Mais il précise qu’« il appartient aux auteurs de ces documents de définir eux-mêmes les modalités de calcul de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, notamment pour les panneaux photovoltaïques" puisque "l’expression « consommation d’espaces » n’est pas explicitement définie dans le Code de l’urbanisme".