Drôme : l’énergie solaire et ses centrales photovoltaïques ravage des espaces naturels

Montéléger, Réauville, Chabrillan, Salles-sous-Bois, Chantemerle-les-Grignan, Grignan, Saint-Restitut, Montboucher-sur-Jabron, Montjoyer...

samedi 6 février 2021, par Les Indiens du Futur.

De prime abord, on pourrait se dire que des centrales photovoltaïques pour produire de l’électricité d’origine solaire c’est super, mais ces parcs se font souvent sur des terres agricoles ou des espaces naturels..., et puis quand on creuse le sujet des énergies dites « renouvelables » le « vert » palit...

Drôme : l’énergie solaire et ses centrales photovoltaïques ravage des espaces naturels
(photo illustrative)


- voir aussi :

Le besoin d’argent de certaines communes et la création d’emplois sont considérés presque partout comme prioritaires par rapport à la protection de zones naturelles ou agricoles.

Avec les plans de développement de l’énergie à Hydrogène portés par les industriels et l’Etat, les besoins en électricité vont devenir gigantesques, l’appétit pour les terres disponibles sera insatiable. C’est intenable, mais peu importe aux lobbys du moment qu’ils font leur beurre, et peu importe aux élus du moment qu’ils sont réélus en enfumant.

- Exemples de parcs photovoltaïques dans la Drôme :

Quand on creuse le sujet, on voit que cette prétendue transition énergétique n’est qu’un énième avatar de la civilisation industrielle, un système qui en réalité se moque du vivant et de l’écologie et vise surtout à perdurer quoi qu’il en coûte aux espaces naturels et aux êtres qui les peuplent.
Dans le cadre de la civilisation industrielle, de son capitalisme et étatisme, il n’y a pas de transition écologique possible, il y a une juste certaines adaptions coûteuses permettant de continuer un système désastreux un peu plus longtemps, de déplacer les problèmes ailleurs, et donc de continuer globalement les nuisances.

Drôme : l’énergie solaire et ses centrales photovoltaïques ravage des espaces naturels
(photo illustrative)


N’oublions pas que les panneaux photovoltaïques ne poussent pas tranquillement dans les arbres, ils sont fait à l’aide d’énergies et de matières premières même pour les petites unités dites « citoyennes ».

D’autre part, dans le cadre de la civilisation industrielle, qui réclame toujours plus d’énergies, les énergies dites « vertes » ne font que s’ajouter aux autres (fossiles) qui elles continuent jusqu’au bout à puiser dans les réserves. Et il y a aussi l’effet rebond (dans un système capitaliste et productiviste, ce qui est économisé appelle à un surcroît de consommation).
De plus, les énergies produites servent à alimenter des usines à produire souvent des tas de saloperies diverses et autres data center qui perpétuent et aggravent les catastrophes.

Ok de petites unités de production locales pollueront moins que les grandes installations industrielles et seront plus démocratiques, seulement les petits projets locaux s’inscrivent hélas dans le même réseau, les mêmes perspectives englobantes. Ils ne critiquent pas la civlisation industrielle et son capitalisme, sa croissance et son productivisme. Ils ne soutiennent pas les luttes contre ce système écocidaire.

Plutôt qu’une transformation de l’énergie industrielle à l’intérieur du système politico-économique existant, préférons une rupture radicale à même de préserver le monde vivant et l’habitabilité de la Terre.
Avantage supplémentaire, pour que ce soit réalisable cela oblige à créer des sociétés vivables, solidaires et réellement démocratiques.

Est-ce qu’on cherche seulement à se rassurer, à déporter les problèmes dans le temps ou dans l’espace, à développer de nouveaux business, à se donner bonne conscience, ou est-ce qu’on cherche à arrêter vraiment la destruction des vivants et le dérèglement du climat ?

- Compléments pour creuser le sujet :

Drôme : l’énergie solaire et ses centrales photovoltaïques ravage des espaces naturels
(photo illustrative - Bastamag)

Forum de l’article

  • Drôme : l’énergie solaire et ses centrales photovoltaïques ravage des espaces naturels Le 7 février 2021 à 14:22, par Tara Taggle

    Par ma chandelle verte ! comme disait si bien Ubu.

    La création artificielle et permanente de nouveaux ’besoins’ technologiques énergivores (’cloud’, objets connectés, ’dématérialisation’), en oubliant qu’il y avait une vie avant l’apparition des TICE, du GIEC et du protocole de Kyoto, témoigne bien de cette fuite en avant... (en 2019, la consommation énergétique des seuls data-centers a représenté près de 6% de la consommation électrique totale du pays, alors même que la production d’électricité à base de ’renouvelables’ dépassait à peine les 3%...)
    sans même parler de ce qui s’annonce avec la généralisation du véhicule électrique.

    Tout le monde s’émeut des 2,5 millions de victimes du COVID, mais personne ne semble s’intéresser vraiment aux bien plus nombreuses victimes de la famine et de la malnutrition (en attendant que cela nous tombe sur le coin de la gueule ; mais rassurez-vous, on y vient).

    Étant donné la loi naturelle élémentaire du ’Rien ne se perd, rien ne se crée (ex nihilo), tout se transforme’ (Antoine de Lavoisier), le seul espoir qui nous (les humains de cette planète) reste pour endiguer le phénomène serait que les progrès de la science agrochimique alimentaire permettent de découvrir le super-additif qui transformera le pognon, le béton, les silicates, la fibre de carbone, les terres rares et autres radionucléides en superaliments.

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