Au coup d’Etat des putschistes Macron/Barnier correspond en miroir les répressions brutales et illégales contre les écologistes et zadistes qui dérangent l’écocide commis par les entreprises du projet A69.
Après les nombreuses exactions policières et celles de milices non-identifiées, voici les brutalités et magouilles d’agents de sécurité privé cagoulés, qui agissent de concert avec les keufs, qui les couvrent.
NGE & Atosca n’ont pas plus de limites à leurs exactions et brutalités que l’Etat policier.
- A69 : après les milices policières et les hommes de main, les brutaux agents de sécurité mercenaires
- Un des mercenaires chargé de brutaliser les activistes, avec la complicité des gendarmes
Mortiers d’artifice, menaces... Les zadistes terrorisés par les agents de sécurité de l’A69 - Des militants opposés à l’A69 dénoncent la violence des agents de sécurité chargés de protéger le chantier. Tirs de mortiers d’artifice, coups de pied, insultes... Ces vigiles agresseraient les zadistes sans être ennuyés par la police.
- A69 : après les milices policières et les hommes de main, les brutaux agents de sécurité mercenaires
- Vigiles privés mercenaires brutaux et gendarmes alliés pour réprimer par tous les moyens (photo Reporterre.net)
Etat de droit, démocratie, respect de la loi par les entreprises et la sinistre flicaille ? Qui croit encore à ces fables destinées à endormir les naïfs, à désarmer la contestation et à pouvoir réprimer toute rebellion un peu conséquente ?
Comme on est censé être « en démocratie », toute contestation sérieuse est forcément l’oeuvre de factieux anti-démocrates, tout sabotage conséquent est l’oeuvre de terroristes. Pratique.
Quand « l’Etat de droit » et « la légalité », les institutions et « la république », masquent un régime tyrannique et autoritaire, oligarchique et mafieux, un totatitarisme inféodé au capitalisme, rien d’étonnant à ce qui se passe : du putsch aux milices en passant par les médias dominants acquis à l’extrême droite.
Les dictatures ne font pas mieux.
A défaut de mieux, NGE s’est faite repeindre à Nantes :
- A69 : après les milices policières et les hommes de main, les brutaux agents de sécurité mercenaires
- NGE repeinte à Nantes
Nantes : en soutien à la lutte contre l’A69, la firme NGE prise pour cible
Le groupe NGE – « Nouvelles Générations d’Entrepreneurs » – est une firme française du BTP, qui exploite des milliers de personnes et génère plus de 3 milliards d’euros de chiffres d’affaire par an. Comme Vinci ou Bouygues, NGE fait partie de ces bétonneurs qui dévastent les zones naturelles pour implanter des infrastructures nocives au service du capitalisme.
NGE, c’est l’entreprise qui a été désignée par l’État pour construire et gérer l’autoroute A69, ce projet de route payante reliant Castres et Toulouse, alors qu’il existe déjà une voie gratuite à peine plus longue. L’entreprise est doublement gagnante, puisqu’elle génère des profits sur la construction de l’A69 – 450 millions d’euros – puis elle en gagnera grâce aux péages.
Ce projet destructeur est imposé depuis des mois par une répression féroce. Alors que la population locale s’est prononcée contre l’autoroute, que des manifestations massives ont eu lieu, mais aussi des grèves de la faim, des occupations, des blocages… L’État est resté inflexible : il a déployé des centaines de militaires sur la zone, équipés de blindés et d’engins de surveillance. Des millions d’euros supplémentaires d’argent public ont donc été dépensés pour protéger NGE.
Ces dernières semaines, la tension ne cesse de monter sur la zone des travaux : plusieurs écologistes monté-es dans les arbres – qui se sont rebaptisé-es « écureuils » – ont été délogé-es par des unités d’élite de la gendarmerie. Trois ont chuté lors de ces expulsions, et ont été gravement blessé-es. Les intimidations et violences sont quasiment quotidiennes sur zone, et des vigiles font également régner la peur. En parallèle, une mystérieuse milice pro-autoroute a incendié un campement d’opposant-es, menacé au couteau l’un d’entre eux et tenté de brûler la maison d’une famille qui refusait de quitter les lieux.
Pour toutes ces raisons, NGE est une entreprise à dénoncer et à combattre. La nuit dernière, le siège nantais de l’entreprise a été repeint en vert avec des slogans de soutiens à la lutte contre l’A69. Dans le centre-ville, un chantier NGE a également été pris pour cible.