2021-2022 : un coup d’Etat policier est-il possible en France ?

En cas de victoire électorale de gauche en 2022 ou d’insurrection sociale...

jeudi 31 décembre 2020, par Auteurs divers.

Pour l’instant, cette hypothèse semble farfelue, car les policiers n’ont pas besoin de faire de coup d’état vu que le régime est au petit soin pour eux.
Mais qu’adviendrait-il en cas d’une hypothétique victoire électorale de gauche en 2022 ou si une forme d’insurrection sociale survenait ?
En décembre 2020, des flics ont multiplié les intimidations et les manifestations illégales, quelques infos sur ces actions « factieuses », suivies de quelques notes.

Un coup d’Etat policier est-il possible en France ?
Des manifestations nocturnes en théorie illégales se multiplient (source : FranceBleu)

À TOURS AUSSI, LA POLICE FAIT SA LOI

Ça s’est passé jeudi et vendredi dans la ville de Tours :
➡️ Une manifestation illégale de 120 policiers armés, avec leur équipement de service
➡️ De nuit, en plein couvre-feu et devant un Tribunal
➡️ Pour faire pression sur la justice après la condamnation d’un agent. La preuve qu’il n’y a pas de "bonne police" ni de "bavure isolée", puisque les fois rarissimes où la violence d’un agent est condamnée, toute la profession fait corps.
➡️ Plus hallucinant encore : condamné pour un coup dans le visage d’une personne, le policier cogneur avait plaidé une « une stimulation faciale pour ranimer l’individu ».
➡️ Après les manifestations, le président du tribunal s’excuse presque, et explique que la décision était « particulièrement motivée » et « pas définitive ». Bref, l’agent sera probablement relaxé en appel.
➡️ Des intimidations identiques ont eu lieu à Nantes, de nuit, de la part de la police, mais aussi à Rennes jusque devant le domicile privé de la maire, ainsi que dans d’autres villes. Vendredi, le gouvernement lâchait plusieurs "cadeaux" pour calmer les syndicats policiers.

➡️Nous ne sommes plus très loin d’un coup d’État des forces de l’ordre qui se sont autonomisées ces derniers années. Ce pays est aussi grotesque qu’inquiétant.

(Post Nantes révoltée)

Un coup d’Etat policier est-il possible en France ?
Manifestation nocturne à Paris (source ParisMatch)

🔴 NANTES : AMBIANCE DICTATORIALE CE SAMEDI

C’est une ambiance particulièrement malsaine qui planait dans le centre-ville de Nantes ce samedi. Au milieu de rues bondées par la frénésie d’achats de Noël, des dizaines et des dizaines de CRS armés jusqu’aux dents, arborant des LBD et des fusils d’assaut. Et une place vide. Une manifestation pour les libertés devait avoir lieu à 15H, sur la place du Bouffay. Mais un dispositif de nature fasciste a empêché l’idée même de se réunir sur l’espace public.

Pendant plus d’une heure, des cohortes de CRS ont arpenté tout le quartier, fouillant, contrôlant, dispersant la moindre personne qui ralentissait le pas. Sur la zone, tout ce que Nantes et son agglomération compte de mouchards et d’agents du renseignement, dont certains équipés d’IMSI catcher qui aspirent toutes les données des téléphones qui passent à proximité. C’est dans ce climat que plusieurs personnes sont arrêtées. Un jeune homme menotté et embarqué pendant qu’il attendait seul sur la place. Une personne déguisée en Marianne soulevée de terre par une rangée de CRS, et mise dans un camion avec sa pancarte jaune. Un jeune qui traversait l’endroit et qui a eu le tort de faire une remarque. Un journaliste emmené pour un contrôle poussé … Un cauchemar totalitaire.

Les forces de l’ordre ne cachaient pas leur plaisir à empêcher la moindre trace d’opposition. A une dame qui leur disait simplement « nous existons, nous sommes sur l’espace public » un CRS : « vous existez, c’est justement ça le problème ». Un souhait d’annihilation. Un autre, à propos d’un jeune éborgné il y a quelques années par la police et qui se trouvait sur place « on t’a vu neuneuil », pour se moquer de sa mutilation. Un dernier CRS, à quelqu’un qui prenait une photo du dispositif : « nous aussi on lit Nantes Révoltée ». Évidemment dans ce contexte de terreur, impossible d’envisager un simple regroupement ni même de sortir une banderole, et encore moins de partir en manif.

Mardi soir déjà, le Préfet de Nantes organisait une nasse autour du rassemblement pour les libertés, avant de gazer et de tirer au canon à eau sur une foule bloquée et enfermée par des centaines d’agents. Ce samedi, c’est l’idée même d’envisager un rassemblement pour les libertés qui est écrasée. La deuxième fois en moins d’une semaine. Le fascisme est là, il ne se cache pas. Il est devant vous.

Dans ce contexte, les réactions sont si timides. Comme souvent, c’est une infime minorité de personnes qui se mobilise, prend des risques, met sa liberté et son corps en jeu. Ce samedi, il y avait une ambiance dystopique à voir ces CRS arrêter le moindre porteur de pancarte alors qu’un manège diffusait une musique sirupeuse de Noël, et que tout le monde se pressait dans les commerces. C’est peut-être à cela que ressemble le fascisme. Une poignée de personnes qui tente de résister, pendant que la grande majorité de braves gens détourne le regard de la répression.

(Post Nantes révoltée)

- Voir aussi :

  • Violences policières, généalogie d’une violence d’État - [Entretien avec le sociologue Michel Kokoreff] - Alors que le dégoût de la police semble gagner chaque jour un peu plus de voix dans la population française, le sociologue Michel Kokoreff vient de publier Violences policières. Généalogie d’une violence d’Etat aux éditions Textuel. Pour celles et ceux, notamment parmi nos confrères médiatiques, qui s’échinent à dénoncer quelques « pommes pourries » exceptionnellement responsables de regrettables « bavures », cet ouvrage permet au contraire de recontextualiser et d’historiciser le travail policier. Du massacre de Sétif, aux émeutes de 2005 en passant par les manifestations des Gilets jaunes, le sociologue identifie des continuités et des ruptures dans les pratiques policières. Pour lundimatin, il revient sur cet ouvrage, sa construction, ses choix d’archives et les questions politiques qu’il soulève. (...) Ces trois logiques qui s’emboitent permettent de comprendre ce durcissement des violences policières et le déni d’État dans une situation paradoxale où ce n’est plus le politique qui dirige la police qui "tient" littéralement le politique.
  • Darmanin : « C’est la police, la gendarmerie, les forces de l’ordre qui font la loi » - Le ministre de l’intérieur avoue - Entre l’état policier et le capitalisme totalitaire, la démocratie est loin d’être en vue en France
  • L’Etat policier étend ses tentacules : Dormez bien, la police veille, avec le nouveau schéma du maintien de l’ordre - Le système en place ne peut pas faire autrement que réprimer toujours plus pour se maintenir
  • Sécurité globale : la police fait la loi - La loi « sécurité globale » a été adoptée hier en commission des lois de l’Assemblée nationale (relire notre première analyse de la loi). Un premier constat s’impose aux personnes qui ont suivi l’examen du texte : une ambiance singulière, lugubre et fuyante. Un silence de plomb rompu seulement par divers éclats de rires du groupe LREM, incongrus et parfaitement indécents compte tenu de la gravité du texte examiné. Certains diront qu’il faut écrire la loi d’une main tremblante. Alors tremblons.
  • Le rapport de force en manifestation est trop asymétrique - Rechercher d’autres terrains de résistance et faire grandir les alternatives ? - Loi Sécurité globale : terrorisme d’Etat, le gouvernement et la police distillent la peur
  • Rennes : une manifestation de policiers en pleine nuit, la maire dénonce des méthodes d’intimidation - Des policiers ont manifesté jeudi soir à Rennes. Voitures avec sirènes hurlantes et gyrophares allumés se sont rendues devant la préfecture ainsi qu’aux abords du domicile de la maire. Ce matin, Nathalie Appéré dénonce "des méthodes d’intimidation, qui ne sont pas admissibles".
  • Nantes. Sirènes hurlantes : les policiers à nouveau dans la rue ce jeudi 10 décembre - Des dizaines de véhicules de policiers devant le palais de justice de Nantes ce jeudi 10 décembre 2020 : la colère des fonctionnaires provoquée, entre autres, par les propos récents du chef de l’État sur la profession, et les nouvelles doctrines de maintien de l’ordre, ne retombe pas.
  • Le patron de la police quitte nantes sous la pression d’agents radicalisés - Le premier flic de la ville s’appelle Benoit Desferet. Il est « Directeur Départemental de la Sécurité Publique » en langage officiel, et il quitte Nantes. Ce patron éphémère de la police était arrivé juste après la mort par noyade de Steve, le soir de la fête de la musique, et il repart sous la pression des unités les plus dures des forces de l’ordre de Nantes. Retour sur un an et demi de gestion sécuritaire (...)
  • Manifestation devant l’Arc de Triomphe : les policiers convoqués en vue d’une sanction
  • Quand le préfet lallement cite léon trotsky pour la nouvelle année - out le monde connaît le sinistre Préfet Lallement, qui mène dans la capitale une politique répressive d’une extrême violence, avec une répression d’un niveau inédit depuis des décennies. On connaît parfois moins Léon Trotsky, chef de l’Armée Rouge et figure Bolchévique. C’est pourtant le Préfet Lallement qui cite Léon Trotsky sur sa carte de vœux pour l’année 2021.
    Voici la citation du chef de l’Armée Rouge, datée du 21 avril 1918 : « Je suis profondément convaincu, et les corbeaux auront beau croasser, que nous créerons par nos efforts communs l’ordre nécessaire. Sachez seulement et souvenez-vous bien que, sans cela, la faillite et le naufrage sont inévitables »
    Provocation du Préfet ? Troll ? Incohérence ? Message politique ? Un peu d’histoire. (...)

NOTES

Même s’ils se plaignent de leur sort, les flics ont l’oreille très attentive des pouvoirs, qui n’hésitent pas à leur filer des primes, des budgets importants d’achat de matos de répression (dernièrement des viseurs de guerre pour LBD), sur fond de projet de lois sécuritaires et autoritaires qui renforceraient leur pouvoir et leur impunité. Les flics plus ou moins d’extrême droite et radicalisés ne sont donc pas prêts à faire un coup d’état pour l’instant, ils n’en ont pas besoin.

Néanmoins, vu leur ancrage très à droite (plus de 50% de l’ensemble des forces de l’ordre sont sympathisantes de l’extrême droite), vu leur impunité et leur autonomie relative par rapport au pouvoir dit politique, les flics pourraient fort bien se lancer dans une sorte de coup d’état en cas de victoire électorale d’un front vraiment de gauche en 2022 ou si une forme d’insurrection sociale, de soulèvement, survenait prochainement.

C’est assez terrifiant, mais hélas ça n’aurait rien d’étonnant dans ce système antidémocratique, cet état policier autoritaire ultra-capitaliste.
Un coup d’état policier serait juste une actualisation éclatante de la triste réalité déjà inscrite partout dans les structures, les lois et les pratiques réelles. Un coup d’état policier serait juste la déchirure du fin rideau effiloché de la « république démocratique », un cache misère déjà bien taché, bien troué, qui pisse le sang de toute part.

Arrêtons pour de bon de croire aux mythologies de l’existence d’une démocratie, de rester dans notre trou en espérant que les saloperies se tassent et/ou nous épargnent au lieu de rejoindre et soutenir les petites minorités révoltés, d’espérer que ce système est réformable et que ce serait le « moins pire possible ».
REVEILLONS nous, le plus tôt sera le mieux.


Forum de l’article

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  • 2021-2022 : un coup d’Etat policier est-il possible en France ? Le 7 janvier 2021 à 17:22, par Auteur Divers

    ⚫ ÉTATS-UNIS : L’OBSCURITÉ GAGNE ENCORE DU TERRAIN

    « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. » Albert Camus

    Vous avez aimé 2020 ? Vous allez adorer 2021. Alors que la situation politique française est un mélange entre un épisode de Groland et une réunion de managers autoritaires, les USA nous offrent le spectacle invraisemblable : un soulèvement d’extrême droite et l’effondrement total des repères politiques dans la première puissance mondiale.

    ➡️Les images ont fait le tour du monde, elles sont déjà historiques. Un discours lunaire de Donald Trump, immédiatement suivi par l’envahissement du Capitole, à Washington, par une foule clownesque de militants d’extrême droite. Une ligne dérisoire de policiers sans armes qui « cède » avant même que les Trumpistes n’avancent. Les murs escaladés. Les élus évacués en urgence, certains avec des masques à gaz. La salle du Congrès envahie sans difficulté par des fascistes déguisés. Des drapeaux esclavagistes, libertariens ou pro-Trump, et des symboles néo-nazis dans les couloirs du pouvoir : un sweat qui se réfère au camp d’extermination d’Auschwitz dans l’enceinte même du Capitole ! Des armes de guerre et des nazis qui font des selfies avec la police. Des partisans de Trump qui miment l’agonie de George Floyd à deux pas du Congrès, devant les caméras. Des bombes artisanales retrouvées. Et une femme abattue par un agent.

    ➡️« Chaos », « guérilla », « individus », « émeute » : les médias dominants parlent beaucoup des événements en prenant soin de ne pas les qualifier politiquement. Un coup d’Etat d’extrême droite ? Un pas de plus vers une guerre civile dans une Amérique divisée comme jamais ? Le début d’un soulèvement fasciste ? Pour l’instant, difficile à dire. Mais derrière cette galaxie pro-Trump se trouve tout un système de milices armées « patriotes » qui prolifèrent ces dernières années dans le pays, et un mouvement : Qanon. Avec l’effondrement de la politique classique, l’isolement et le climat de mensonges tous azimut, le mouvement Qanon, apparu sur internet, se développe de façon phénoménale aux USA et dans le reste de l’Occident. En résumé, c’est une galaxie de théories selon lesquelles Trump serait un héros qui combat secrètement une secte de pédophiles qui enlèvent les enfants pour leur voler du sang, le tout avec le soutien de « l’Etat profond » et de milliardaires. Entre autres affirmations, une pizzeria de Washington serait l’un des centres des réseaux pédocriminels. Une bouillie tout sauf délirante : plusieurs millions d’américains partageraient les idées de Qanon, une élue au Congrès est issue de ce mouvement, et certains membres ont même organisé des attaques armées ces derniers mois.

    ➡️Comment en arrive-t-on là ? Dans notre période de crises totales, les horizons désirables et les perspectives communes n’existent plus. La fiction démocratique est en miettes, la défiance envers les médias totale. Plus personne ne croit un traître mot de ce que disent les autorités, en particulier depuis la pandémie. La misère sociale et affective atteint des sommets, amplifiée par les mois de confinement. Sur ce terreau, les écrans prennent une place inouïe dans nos vies, pour le meilleur et pour le pire. Il peuvent être des contre-pouvoir ou propager les pires mensonges et les grandes peurs. Dans une Amérique fracturée, avec un racisme omniprésent, les clefs de lecture millénaristes, xénophobes, sexistes, mystiques ou réactionnaires ont le vent en poupe. Et dans cette période d’incertitudes, les assauts contre les lieux de pouvoir semblent devenir les gestes naturels de toute action collective.

    ➡️Et en France ? Ne regardons pas la situations des Etats-Unis avec un regard moqueur ou ironique. Ici même, l’extrême droite est déjà partout : sur les plateaux télé, dans la police, dans les cercles du pouvoir. Comme aux Etats-Unis, des groupes armés réactionnaires commencent à se constituer. Il y a quelques jours encore, un militant d’extrême droite au profil Trumpiste tentait de tuer sa femme avant de tirer sur des gendarmes. En France aussi, l’imaginaire d’une attaque du Parlement est un fantasme fondateur des fascistes depuis 1934, et les cortèges de la Manif Pour Tous appelaient à « prendre l’Assemblée » en 2013 sans être réprimés. Pendant ce temps, le gouvernement Macron essaie de comparer les néo-nazis américains aux Gilets Jaunes qui se battent pour la justice sociale et plus de démocratie. Une opération politique obscène venant d’un pouvoir qui fait tout pour favoriser l’extrême droite. Tout est renversé. Plus rien n’a de sens.

    ➡️Écrivons rapidement des perspectives communes et désirables, sinon le fascisme imposera son propre imaginaire et son agenda.

    post de Nantes Révoltée

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  • 2021-2022 : un coup d’Etat policier est-il possible en France ? Le 7 janvier 2021 à 12:17, par Auteur Divers

    Il faut quand même dire que même si c’est une belle armée de neuneus, ça n’en reste pas moins une tentative de putsch fasciste.
    Ça doit nous rappeler le danger que représente l’extrême-droite à l’heure où en France on prend le même chemin qu’aux USA.
    L’installation du fascisme c’est Praud et Zemmour qu’on laisse s’exprimer tout les jours à la TV. C’est l’autonomisation d’une partie de la police qui défile armée et cagoulée pour avoir le « droit » d’être raciste et violente. Mais c’est aussi l’idée que toutes les paroles se valent et que le racisme, l’homophobie, l’intégrisme ou le complotisme peuvent être des opinions. Que RN ou LREM c’est la même chose.
    Ne feignons pas d’être étonné.e.s lorsque cela nous arrivera.

    (post FB)

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  • 2021-2022 : un coup d’Etat policier est-il possible en France ? Le 7 janvier 2021 à 11:54, par Auteur Divers

    🇺🇲 : LAPONSE POLICIÈRE FACE À BLACK LIVE MATTER ET AUX EMEUTES PRO-TRUMP

    ➡️A gauche, les images des manifestations pour que les noirs arrêtent d’être tués par la police aux Etats-Unis. Grenades explosives, coups, gaz lacrymogènes, plusieurs milliers d’arrestations, plusieurs morts.

    ➡️A droite, le coup de force fasciste dans le Capitole. Poussotage timides, laisser faire, peu d’arrestations et même un agent qui raccompagne gentiment un Trumpiste sur les marches du Capitole. La police littéralement main dans la main avec l’extrême droite.

    Ne rions pas, car la situation pourrait arriver en France.

    (VIdeo et post sur Nantes Révoltée)

    - Les milices pro-Trump, « troupes de choc » des politiques suprémacistes, anti-ouvrières et anti-femmes : Début octobre, le FBI a déjoué une tentative de kidnapping d’une gouverneure démocrate aux États-Unis. Les suspects arrêtés sont tous liés à une milice d’extrême droite. D’autres groupes paramilitaires d’extrême droite prospèrent depuis plusieurs années, étroitement liés à certains membres des forces de l’ordre. Tour d’horizon.

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