Raoul Vaneigem
Un jeune homme de 86 ans
Auteur du célèbre « Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations » qui avec « la société du spectacle » de Guy Debord et « l’internationale situationniste », donna sa radicalité au mouvement des occupations de Mai 68, vient de sortir 53 ans après un nouveau manifeste : « La liberté enfin s’éveille au souffle de la vie ».
La constance de cet auteur renvoie Cohn Bendit à ce qu’il est : un trublion d’opérette.
En ces temps de sinistrose aiguë, Raoul Vaneigem envoie un message d’espoir, en saluant au passage le mouvement des Gilets jaunes.
« Sous la pression de l’économie, l’être humain se desséchait. Il était temps que la vie lui revint »
Pour autant ce n’est pas un naïf. Raoul Vaneigem appelle à la désobéissance civile et à « l’insurrection de la vie quotidienne ». Mais il veut croire à un bouleversement des mentalités, des comportements, des mœurs. « Au cœur d’une Renaissance ».
Les titres de ses livres sont très parlants : « Le livre des plaisirs » (1979), « Le mouvement du libre-esprit »(1986), « Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l’opportunité de s’en défaire » (1990)...etc....
Voici quelques citations sorties de leur contexte, mais qui donnent une bonne idée de son style fleuri :
Une société qui abolit toute aventure fait de son abolition la seule aventure possible.
Nous ne voulons pas d’un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s’échange contre le risque de mourir d’ennui.
Ce qui sacralise tue.
L’exécration naît de l’adoration. Sacralisés, l’enfant est un tyran, la femme un objet, la vie une abstraction désincarnée.
Le droit de tout dire, de tout penser, de tout voir et entendre, découle d’une exigence préalable, selon laquelle il n’existe ni droit ni liberté de tuer, de tourmenter, de maltraiter, d’opprimer, de contraindre, d’affamer, d’exploiter.
L’obscurantisme a toujours été le mode d’éclairage du pouvoir.
Il existe une corrélation évidente entre la coronavirus et l’effondrement du capitalisme mondial. Dans le même temps, il apparaît non moins évident que ce qui recouvre et submerge l’épidémie du coronavirus, c’est une peste émotionnelle, une peur hystérique, une panique qui tout à L’intelligence intellectuelle décline avec le pouvoir, l’intelligence sensible progresse avec l’humain.la fois dissimule les carences du traitement et perpétue le mal en affolant le patient.
L’intelligence intellectuelle décline avec le pouvoir, l’intelligence sensible progresse avec l’humain.