Lors de la manifestation lycéenne de ce vendredi 7 décembre, qui fait suite à une semaine de manifestations quotidiennes dans la ville, la police a réprimé encore plus fortement que les autres jours. Elle a notamment ressorti les unités à moto, interdites il y a 32 ans jour pour jour après la mort de Malik Oussekine.
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Extrait :
Cette répression était justifiée par la présence de « casseurs »... Encore une fois, les classes dominantes ont bien du mal à changer de discours, le même qu’on entend depuis la Commune en 1871, les grèves de 36, depuis mai 68 etc... C’est parce que de plus en plus de gens prennent conscience de l’hypocrisie de la bourgeoisie dont la violence est autrement plus grande, que les médias et autres politiciens commencent à avoir des sueurs froides depuis samedi dernier.
A Toulouse les lycéens manifestent depuis vendredi dernier. Cette semaine il ne s’est pas passée un jour à Toulouse sans que les lycéens prennent la rue, rejoints de plus en plus par les étudiants. Ces cortèges ont systématiquement fait face à une répression intense. Hier, une lycéenne a reçu un tir de flashball dans la tête alors que la manifestation était bloquée à St Cyprien. Aujourd’hui, la répression a encore monté d’un cran. Les manifestants ont pu apercevoir des unités de la BAC (Brigade Anti-Criminel) motorisés qui attendaient les manifestants qui quittaient la manifestation dans les petites rues qui n’étaient pas bouchées par les CRS