Depuis le XIXe siècle, l’industrie du nickel, fait la pluie et le beau temps en Nouvelle-Calédonie. Mais le coût environnemental et social de l’extraction ne va plus de soi, en particulier chez les jeunes Kanaks, comme le montre le blocage d’un site de la côte orientale de l’île de la Grande-Terre.
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Pour mieux connaître cette filière, voir ces informations et chiffres : Un produit mondialisé : le nickel
Quelle vie et quelle économie veulent les Kanaks ? Veulent-ils continuer la course à l’exploitation minière (en étant dépendants des cours mondiaux), ses mirages consuméristes et ses emplois ou veulent-ils d’abord se préoccuper d’écologie tout en assurant une bonne vie pour toustes ?
Rappelons qu’ils votent ce dimanche 4 novembre sur leur indépendance et leur accession à la pleine souveraineté.
voir aussi Veille de référendum en Kanaky-Nouvelle Calédonie
Et en France et ailleurs, voulons-nous continuer cette civilisation industrielle qui détruit le monde vivant, toujours plus gourmande en énergies et matières premières pillées ailleurs ? Ou voulons-nous passer rapidement à autre chose et arrêter le désastre ?
Ces questions de fond se posent rapidement dès qu’on touche à n’importe quel sujet en lien avec l’économie, les choix de société, l’écologie.
Que ce soit pour le nickel, les pesticides, le nucléaire, le bâtiment, l’agriculture, les communications, les énergies, etc.