Voici une petite sélection d’articles sur des actions récentes de Gilets jaunes partout en en France, et d’autres articles intéressants.
- Gilets jaunes. Une action en Sarthe devant l’usine de bombes lacrymo - des photos de victimes de violences policières ont été exposées
- Frontignan : le Mc Do incendié, inscriptions criminelles sur la façade - « Multinationale et CAC 40, Mafia légale »
- Une cinquantaine de « gilets jaunes » bloquent le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens - Var jeudi 13 déc
- Les sapins de noël, on les préfère flambés - diverses actus de ce qui se passe à Marseille
- Montpellier : le barreau monte au créneau contre la réforme de la justice
- « C’est nous les patrons » : derrière les « gilets jaunes », une demande pressante de souveraineté du peuple
- La stratégie juridique de l’État pour empêcher de manifester
- Toulouse le Mirail. Plus de 1000 étudiants votent la grève et la démission de Macron
- Préfectures, impôts, raffineries… les gilets jaunes veulent à présent bloquer l’Etat
- Dans l’Aude, des Gilets jaunes campent contre Monsanto - « On veut montrer qu’on ne veut pas juste plus de sous, on veut vivre mieux »
- #MardiNoir dans les lycées, les organisations lycéennes appellent à la mobilisation générale
L’écologie du mensonge à terre - Il n’y a bien que les sociologues, grands médias et autres spécialistes improvisés en « giletsjaunologie » pour ne rien vouloir comprendre à ce qui est en train de se passer en France... avec cette grande révolte insaisissable venue briser joyeusement la vitrine du macronisme. La police elle-même convient qu’il y a, dans ce pays, comme une « situation pré-insurrectionnelle »... Pour toute sommation, le largage sur le peuple de gaz lacrymo et de grenades GLI F4, est dorénavant la réponse systématique du pouvoir à ce peuple qui « ose se révolter ». - Macron a été assez clair, le 10 décembre au soir, dans son discours piteux chronométré 12 minutes, après 4 semaines de conflits ouverts : priorité à l’ordre et aux (ex)actions de la police (contre l’état de droit lui-même), la fortune des riches n’est pas négociable, rien sur l’écologie – qui pourtant avait été le maître mot de sa taxe carbone – et des miettes pour les pauvres... Cela donne la couleur pour la suite du quinquennat. Et laisse ouvert le devenir des révoltes qui ne s’éteindront pas si facilement dans les semaines à venir...
Toulouse implose - 1-8 décembre, retour sur une folle semaine - Depuis un mois, le mouvement des Gilets Jaunes ne fait que surprendre. Alors que le gouvernement et BFM n’avaient de mots et de regards que pour Paris, la surprise ne pouvait venir que de la « province » si facilement reléguée, comme le sont les violences « en marge des manifestations ». Tout le monde sait maintenant ce qu’il en est de ces mesquines opérations de relégation spatiale et politique : elles conjurent la guerre en cours, par tous les moyens. Or, depuis quelques semaines, la guerre est partout : ni en marge des manifestations, ni en marge de Paris mais bien au coeur de toutes les situations, dans les rues des plus grandes villes comme sur les ronds-points de rase campagne. Le jaune fluo a cet avantage : on est obligé de le voir. Impossible à conjurer, donc. Cet article revient sur la situation toulousaine depuis une semaine sous plusieurs angles : les émeutes du samedi mais également les blocages, les discussions et les débordements lycéens.