LE SABOTAGE, DE MOINS EN MOINS TABOU
De nombreuses antennes relais ont été vandalisées. Contrairement à ce qui a pu être affirmé au départ, ce n’est pas forcément le fait de « conspirationnistes », de « terroristes » ou de détraqués : certain·es assument et expliquent clairement leurs actes.
(...)
Me Padovani, lui aussi, voit dans ce sabotage un acte militant : « Je vous le dis, je n’ai jamais voté à gauche. Mais regardez José Bové : ce mec-là nous a ouvert les yeux sur la malbouffe et les OGM. Ce n’est pas un voyou ! Quand les pouvoirs publics sont sourds, que vous ne pouvez rien faire, avec ce genre d’actes, vous commencez à avoir certains résultats. »
Cet article est extrait du numéro de novembre de L’âge de faire, dont le dossier est consacré à la résistance à la 5G. Pour vous le procurer : Numéro 156-papier-novembre 2020 de l’âge de faire
Dossier 5 pages : Déboulonnons la 5G
« Évidemment, on va passer à la 5G ! » Emmanuel Macron ne devrait peut-être pas se montrer si sûr de lui. Le patron de la start-up nation l’ignore peut-être, mais les résistances se multiplient face à cette nouvelle technologie. Pour des questions sanitaires, environnementales, sociales, sociétales, et souvent pour toutes ces raisons à la fois, des citoyen·nes s’organisent pour imposer un minimum de démocratie, empêcher l’implantation d’antennes ou même pour faire tomber celles qui ont déjà été montées. L’âge de faire est parti à la rencontre de ces résistant·es.
D’autres écologistes s’interrogent : détruire des antennes n’est pas forcément la meilleure stratégie.
- Déboulonnons la 5G, numéro spécial du mensuel l’âge de faire
- LE SABOTAGE, DE MOINS EN MOINS TABOU - Dossier sur la résistance à la 5G