Depuis une heure (à 11h30 ce mercredi 11 avril), plus de cent personnes sont entrées dans la mairie de Die (Drôme) et ont posé des banderoles aux fenêtres annonçant "ZAD partout". Depuis ce matin, plus de cent cinquante personnes sont sur la place du marché, se lisent des textes chantent des chants populaires, pour crier haut et fort qu’ils.elles ne sont pas d’accord. Une grande banderole a également été installée sur une des facade de la place "DE LA ZAD AU RAIL, NOS LUTTES N’ONT PAS DE FRONTIERES"
L’idée de ce regroupement est de faire convergence entre plusieurs luttes : celles des cheminots, des salariés du rail, des exilé.e.s et des étudiant.e.s au niveau national, et plus localement, la fermeture de la maternité et bientôt du guichet de la gare de la ville, bientôt la gare entière ?!
En soutien à la ZAD, nous ne nous laisserons pas faire !
Communiqué distribué dans la rue et photos en Pièce jointe !!!!
NON À TOUTES LES EXPULSIONS !
Diffusez !!!
Envie de lutter ! De la ZAD au Rail, nous ne nous laisserons pas faire
Plusieurs milliers de personnes se mobilisent depuis le début de la semaine pour défendre la ZAD de Notre Dame des Landes, fervent terrain de liberté représentant les luttes d’ici et d’ailleurs.
Une « zone de non droit » nous rappelait un petit chien de garde de la République.
Ils nous avaient prévenus. Ils ne nous ont pas mentis.
Leur monde oppressant et leurs privilèges veulent continuer à nous faire manger la terre.
Mais n’ont ils pas compris que la terre, nous la cultivons ?! Que nous ne sommes pas des feignants accrochés à notre RSA, mais bien des énergiques, des bosseuses, des investies, des travailleuses, simplement que la notion de richesse n’est pas la même pour tout le monde.
Aujourd’hui, que ce soit à la ZAD ou dans les facs, à l’hôpital ou dans les gares, aux frontières ou dans nos rues, bloquons l’exponentielle avancée de ce monde marchand qui ne cherche qu’à nous enfermer dans nos têtes !
Comme disent les salariés du rail : « nous sommes contraints par la classe capitaliste à prendre le grand train quotidien de l’exploitation », et ce depuis trop longtemps. Nos droits sociaux vont-ils continuer encore et encore d’être réduits à leur guise sans que nous ne disions rien ?
Aujourd’hui, demain, après demain, nous sommes toutes et tous concernées.
Dans la vallée de la Drôme, c’est une maternité qui ferme aujourd’hui, une gare qui fermera demain, et un centre aquatique qui ouvrira après demain. Sommes nous prêts à fermer les yeux ?
Nous occupons les rues et autres places en soutien au mouvement lié à la défense des terres de Notre Dame des Landes car nous pensons qu’ici, à Die, et dans toute la vallée, nous devons nous rassembler pour faire de même, pour défendre nos droits, nos transports, notre hôpital, notre quotidien trop souvent grignoté par les touristes et les médiocres qui imposent leurs lois !
Mobilisons nous. Rencontrons nous. Croisons nos luttes. Mangeons, gueulons et rions ensemble car c’est ainsi que nous serons soudés, forts, et déterminés à ne rien lâcher.
Occuper aujourd’hui un lieu public est une façon de pointer du doigt les contradicitons de ce monde. Occuper un lieu public est montrer que nous avons du poids. Occuper une mairie, une place, une rue, deviens vital pour se faire entendre.