Voici un excellent article du magazine Frustration : Ce n’est pas parce qu’il y a des élections qu’on est en démocratie. Ce n’est pas parce qu’il a été élu que Macron n’est pas un tyran
- Ce n’est pas parce qu’il y a des élections qu’on est en démocratie
- La fiction de « notre-démocratie » est en train de tomber, la tyrannie et l’autoritarisme de l’Etat et du capitalisme sont mise à jour !
C’est la dernière défense du gouvernement acculé devant la colère émanant de presque tous les secteurs du monde du travail, de toutes les villes et villages de France : Cette réforme, il a le droit et la légitimité de la faire malgré tout car il a été élu pour. Sibeth Ndiaye, menteuse professionnelle au service du président, le dit sans complexe : la violence est justifiée si elle est faite pour appliquer des réformes pour lesquelles on a été élu. Macron le dit à son tour : vous ne m’aimez pas ? Essayez la dictature, disait-il dans son avion l’autre jour.
En bon bourgeois, Macron et ses sbires nous sortent d’un ton docte l’équation scolaire « élection = démocratie » pour ridiculiser notre colère. Sauf que des dictatures élues, il y en a eu. La plupart des dictateurs de l’Histoire avaient pour principal mode de propagande la tenue régulière d’élection. Pour qu’une dictature élue le reste, il fallait juste pour elle s’assurer que les conditions de scrutin ne permettent pas un réel renversement de situation. Parti unique en ex-URSS, élections truquées chez les autocrates d’Afrique centrale et d’ailleurs, opposants intimidés et violemment réprimés partout dans le monde, les méthodes ont été et restent nombreuses, sans avoir besoin d’empêcher une élection. En France, la bourgeoisie désireuse d’étouffer l’expression du reste du peuple, en particulier des travailleurs, a su se montrer plus subtile : (...)