Ce gouvernement démantèle méthodiquement les contre-pouvoirs - Résistance !?

En marche vers la dictature, mais équilibrée et républicaine - Appel à désobéir

lundi 26 juin 2023

Signer une pétition contre l’agro-industrie sera passible de fichage S ?
Manifester avec la CGT sera un signe de radicalisation ??
Les horreurs, absurdités et impasses du système sont de plus en plus à jour, et contestées. Les chargés du système, ici le régime macroniste, ne cessent de durcir la répression et d’étendre les catégories qu’elle vise.

Ils veulent éradiquer toute contestation et tout contre-pouvoir par la terreur et l’intimidation portées par la loi, les flics et le système judiciaire. Il s’agit aussi d’une guerre médiatique et culturelle pour que seule reste visible et rabâchée l’idéologie mortifère de la civilisation industrielle et de la tyrannie, mais équilibrée et républicaine bien sûr, pour notre sécurité et la défense de la-démocratie bien entendu.
Avec la tyrannie macroniste, le système se donne des moyens toujours plus démesurés, il est hégémonique et devient totalitaire, à l’image du totalitarisme économique qu’il défend par tous les moyens.
Saurons-nous étendre la contestation et l’adapter vraiment à ce contexte de régime autoritaire de plus en plus dur et destructeur ?
Serons-nous suffisamment nombreux et déterminés pour résister et assoir un contre-pouvoir puissant capable de construire des sociétés vivables ?

Alain Damasio et CND appelent à la résistance.

Ce gouvernement démantèle méthodiquement les contre-pouvoirs - Résistance !?

ATTAC CONVOQUÉE PAR LA COMMISSION PARLEMENTAIRE SUR L’ULTRA GAUCHE

Alors que les violences d’extrême droite explosent en France, le gouvernement lançait avec le Rassemblement National, le 10 mai dernier, une commission d’enquête parlementaire sur les « groupuscules, auteurs de violences à l’occasion [des] manifestations ».

Cette commission s’intéresse à « la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action » de ces groupes. Une chasse aux sorcières. D’ailleurs, les financements des lobbies écocidaires ou des groupuscules d’extrême droite ne sont jamais interrogés par le Parlement. Cette « enquête » porte sur la période qui va du 16 mars au 3 mai 2023. Donc entre l’usage du 49-3 et les diverses manifestations spontanées qui y ont répondu jusqu’au 1er mai particulièrement déterminé, en passant par la mobilisation de Saint-Soline.

Dans la continuité des menaces contre la Ligue des Droits de l’Homme et des dissolutions, il s’agit clairement d’intimider et de cibler les collectifs de gauche et écologistes. « Ces groupuscules entravent la liberté de manifester et attaquent nos forces de l’ordre jusqu’à tenter de les tuer », a accusé le député Macroniste Florent Boudié. La proposition a été soutenue et votée par l’extrême droite. Comme si les manifestant-es étaient responsable de la perte de liberté de manifester, et pas les hordes de forces répressives mobilisées pour le moindre rassemblement revendicatif.

Le député Macroniste nantais Mounir Belhamiti explique que cette commission sert à « comprendre l’organisation de ces groupuscules de casseurs, investiguer sur leurs sources de financement, leurs modes d’intervention, pour mieux combattre leurs atteintes à la vie quotidienne des citoyens et aux valeurs de la République ». Il expliquait dans la presse : « À Nantes, plus qu’ailleurs probablement, nous savons les exactions de ces groupuscules violents ». À entendre cet individu, on peut se demander de quels groupes violents il parle. De la police ? Des néo-nazis qui incendient la maison d’un maire près de Nantes ? Et quel est son objectif ? Une nouvelle vague de dissolutions ? Une répression groupée ?

La définition de « groupuscules d’ultra-gauche » est devenue extensible pour le régime. L’association Attac fait savoir qu’elle a « reçu ces derniers jours une convocation de l’Assemblée Nationale pour la date du 26 juin ». Deux autres organisations engagées pour la justice sociale et climatique, Extinction Rebellion et Dernière rénovation, sont aussi convoquées.
La convocation d’Attac a finalement été repoussée au 18 juillet, les deux autres auront lieu à la date prévue. Pour rappel, « l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne » est une structure altermondialiste créée en 1998, dont les revendications sont modérées, à savoir taxer les flux financiers pour réguler la mondialisation à hauteur de 0,01%, comme l’avait préconisé l’économiste Tobin. De fieffés bolchéviques !
Attac est composée d’un conseil scientifique avec des agronomes, économistes, juristes, et a toujours dénoncé, à chaque grand sommet altermondialiste, les actions offensives. De son côté, Dernière Rénovation appelle à une « victoire politique sur la rénovation énergétique, via des actions de perturbation non-violentes. » De dangereux radicaux.

Si Attac est considéré comme un « groupuscule auteur de violences » par le gouvernement alors Contre Attaque est un média de turbo-méga-totale-gauche. Et on peut s’attendre à l’interdiction de centaines de collectifs anticapitalistes, d’associations écolos ou de syndicats… Après les menaces contre la Ligue des Droits de l’Homme et la police anti-terroriste envoyée contre des écologistes, plus rien ne semble impossible.

Ce gouvernement d’extrême droite franchit une à une toutes les étapes vers une dictature assumée, et démantèle les contre-pouvoirs à une vitesse vertigineuse. L’accusation « d’ultra-gauche » voire de « terrorisme » s’étend désormais à la gauche modérée, et bientôt à quiconque critiquera le pouvoir en place.

Source : https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/attac-et-plusieurs-associations-dans-le-viseur-du-gouvernement-stop-a-la

(post par Contre Attaque)

Alain Damasio : « Debout, debout, debout ! »

- Alain Damasio : « Debout, debout, debout ! » - Soutenant Les Soulèvements de la Terre, ce « mouvement vital », l’écrivain Alain Damasio appelle à « monter en puissance ». Une mutation essentielle, selon lui, dans cette « période préfasciste ».
(...)
la réussite d’une lutte, à mon sens, relève d’abord de la diversité des stratégies qu’elle est capable de mobiliser, d’entretisser et d’enchaîner, chacune déclinée en tactiques, plans, ruses, techniques, attaques ou frasques, d’autant plus efficaces qu’elles sont inattendues.
Face à un pouvoir en mode préfasciste, qui réprime la moindre expression divergente, qui cherche à écraser sous sa chimie libérale tout ce qui pousse, j’ai la sensation qu’il faudrait suivre, avec humour et profondeur, le conseil de Bruce Lee, dont le mantra ultime de l’art martial était « Be water, my friends, be water… » ("soyez comme l’eau, mes amis, soyez l’eau").
(...)
L’eau est de toutes les matières celle qui autorise le plus de changements d’état, elle devrait inspirer nos pratiques. Par exemple, une forme de devenir-brume ou d’identité-brouillard face à tous les dispositifs de surveillance et de tracking policier des militances. Une diffusion en delta des imaginaires désirables, par des récits amples, fluviaux, ramifiés. Des actions qui soient des averses, des draches, des trombes intempestives et d’autres qui soient des moussons qu’on attend avec joie, à l’image des saisons des Soulèvements. Des hommes-gourdes, des femmes-bouteilles, des enfants-torrents, des stratégies-rivières et des nuages de données pour épauler nos recherches, des archipels de luttes qui soient des lacs écossais et des combats juridiques glace contre glace, sous les décrets iceberg.
(...)
C’est moins de la poésie qu’une attitude à avoir, à trouver, un éthos qui ne se satisfait plus des longs fleuves de manif, qui cherche des modes d’action plus inventifs et plus viscéralement reliés au vivant.
(...)
Ce sont nos « décideurs » qui ne sont rien d’autre que des « biocideurs » qui devraient se cacher. Dans l’attitude d’un Macron, d’un Trump, d’un Bolsonaro ou d’un Darmanin, ce qui me frappe, c’est l’obscénité. C’est-à-dire l’assomption scénique d’un viol continu du vivant au profit du capitalisme le plus brutal.
(...)
À mes yeux, protection, sauvegarde ou patrimonialisation du vivant sont de fausses pistes, qui font « au-dessus » au lieu de faire avec et parmi. La furtive est celle qui compose sans cesse avec ce qui l’entoure, le métabolise en elle et à travers elle. L’écologiste devrait viser à être aussi vivant que ce qu’il défend.
(...)
Je pense qu’il faut cesser d’adopter une attitude mélancolique ou victimaire face aux brutalités du gouvernement. Nous sommes entrés en France de plain-pied dans une période préfasciste, qui a éclaté au grand jour avec la réforme des retraites, qui vole deux ans d’existence à chaque actif déjà entré dans le troisième âge, et qui se crépite en continu, pour qui veut voir, dans une myriade de « faits divers », d’oukases gouvernementaux et de petits évènements ignobles et racistes que la macronie laisse puruler, de l’incendie de la maison d’un maire qui voulait simplement ouvrir un centre d’accueil aux canots de migrants qu’on laisse se noyer par centaines dans une bruyante jubilation, en passant par la libido déchaînée d’une police qu’aucune hiérarchie ne vient plus cadrer et qui nous apprend à chaque manifestation le vrai sens du mot « violence ».
(...)
Ce n’est même plus qu’on ne nous écoute plus, c’est qu’on prend un immense plaisir à nous dominer, à écraser nos mâchoires, nos gueules qui s’ouvrent et nos voix. Cet affect-là est propre au fascisme. Il est lisible dans l’attitude des BRAV-M, très explicitement, et il n’a rien de neuf — ce qui est neuf est qu’on lui laisse toute liberté d’expansion dans une République dont l’architecture démocratique devrait la contenir. Encore faudrait-il que l’unique corps intermédiaire que le pouvoir écoute encore soit autre chose que les lobbies et le patronat, Medef et FNSEA en tête.
(...)
La « dérive autoritaire » ? Ce sont encore des mots doux qui valorisent presque ceux qu’ils désignent. On est en démocrature, point barre, une espèce de zone interstitielle, interlope, entre l’ancienne démocratie qu’on n’a pas pu ou su défendre et la dictature qu’autorise en réalité la monarchie présidentielle de la Ve République.
Il va nous falloir monter en puissance, en masse et en courage, sous peine de se faire laminer. Tout est en place pour que le Rassemblement national, qui a déjà l’institution policière pour lui, à 70 %, impose sa loi.
(...)
Il nous faut rester debout sur tous les fronts : l’action directe, l’activisme social, écologique et anticapitaliste, la lutte syndicale soutenue, les batailles juridiques pied à pied, la guerre des imaginaires et des récits dans le champ de l’art et des médias, et même le vote, qu’on a trop déserté : debout, debout, debout ! Rien que s’asseoir suffira à nous coucher.
La dissolution des Soulèvements de la Terre est un point de bascule. L’atermoiement et l’obéissance aux lois ne sont plus des solutions stratégiques viables, en macronie, si l’on veut arrêter le massacre — social et écologique. C’est la leçon évidente à en tirer.
Et une dernière chose : la violence ou la non-violence ne sont plus le critère pour décider de la pertinence d’une lutte. Le seul critère est : cette action favorise-t-elle le vivant en nous, autour de nous, hors de nous et à travers nous ? Tout ce qui contribue à polluer, assassiner, blesser, dévitaliser ou écocider le vivant mérite qu’on s’y oppose, très concrètement. Il s’agit de désarmer ceux qui tuent.
Il faut sortir du faux débat que cherchent à nous imposer médias et pouvoirs, et qui s’appuie sur une conception tristement bourgeoise de la vie désirable qui place confort et sécurité au rang d’absolus. Cette conception nous détruira en détruisant ce qui nous fait respirer.
Notre noblesse est de sortir par le haut en remettant le critère du vivant au centre des enjeux. Et le vivant, c’est déjà la terre et l’eau. C’est pour ça que Les Soulèvements resteront le phare de la politique vitale qui vient.

NOTE :
c’est plutôt parce qu’il n’y a pas "d’architecture démocratique" que les puissants peuvent établir si facilement un régime très autoritaire. Il n’y a donc pas une "dérive autoritaire", mais une simple variation/durcissement d’un système fondamentalement anti-démocratique et autoritaire.

Ce gouvernement démantèle méthodiquement les contre-pouvoirs - Résistance !?

SOBÉIR OURIR

La dissolution des Soulèvements de la terre est plus qu’un signal. C’est un palier. Un de plus après la dissolution d’autres associations ces derniers mois, à commencer par le ccif en 2021. Des dissolutions qui avaient connu trop peu de soutien et qui ont ouvert la voie à ce qu’il se passe aujourd’hui.

Que les choses soient claires : Macron ne cherche pas à éradiquer les modalités de lutte jugées par la bourgeoisie comme radicales. Si c’était le cas, la FNSEA serait depuis longtemps inquiétée, eux qui ont organisé plusieurs actions de destruction de bâtiments et d’affrontements avec la police.

Sauf que la FNSEA ne remet pas en cause le système capitaliste. Bien au contraire.
Ce qui justifie de dissoudre, de condamner, d’emprisonner, de mutiler, ce n’est donc pas la potentielle violence des personnes et groupes mais bien leur volonté de lutter contre le système actuel.

La preuve avec les menaces qui planent sur la LDH ou la perte de son agrément de l’association Anticor, qui lutte contre... la corruption !

Répétons le : ce système criminalise toute velléité de combattre ce système. Y compris ceux qui écrivent ou qui lisent des textes allant dans ce sens. C’est le propre d’un régime autoritaire. Et c’est l’inverse d’une démocratie.

Maintenant que le constat est aussi évident que glaçant, il convient de s’interroger sur la suite. Notamment pour celles et ceux qui refusent de vivre dans ce monde destructeur et porteur d’une catastrophe planétaire.

Mais il ne faudrait pas être dans la simple dénonciation de ces pratiques. De se contenter de dire « on ne se laissera pas intimider par ces pratiques, nous continuerons à lutter ».
En rester là serait offrir une victoire au pouvoir et à ses agissements liberticides.
Nous proposons d’aller bien plus loin.

Puisque le pouvoir considère comme des terroristes celles et ceux qui luttent pour un monde meilleur, il est de notre devoir d’entrer en désobéissance massive et radicale.
Si la diversité des pratiques est essentielle, et ce fut d’ailleurs l’énorme force des soulèvements, il devient urgent que de nombreuses personnes acceptent de prendre des risques juridiques, financiers et physique afin d’entrer véritablement en conflit avec ce système.
Le faire pour provoquer un choc dans la société. Le faire par solidarité avec celles et ceux qui subissent la répression. Le faire pour ne pas regretter d’avoir regardé la planète brûler sans avoir osé essayer de la sauver, par peur de la réaction d’un pouvoir malade et dangereux. Le faire en se disant que plus nous serons à le faire, moins le pouvoir pourra réprimer.
Nous avons conscience qu’écrire ces lignes en cette période ne peut que nous faire prendre le risque d’être à notre tour dans le viseur du pouvoir. Mais nous préférons prendre ce risque que de nous censurer dans nos réflexions et dans notre parole. Et s’il fallait avoir des regrets, nous préférons que ce soit ceux d’avoir été trop aventureux et idéalistes, que ceux d’avoir manqué de courage et d’avoir vécu dans la peur.
Car seule la peur permet au système de se maintenir. Si nous nous détachons de cette peur, tout redevient possible.

Évidemment, il est plus facile de l’écrire que de le mettre en pratique. Car nous n’avons qu’une vie. Et personne ne veut voir sa vie brisée par un emprisonnement ou par un LBD. Mais nous ne pouvons pas non plus vivre dans une cage, si confortable soit-elle. Surtout quand autour de cette cage, tout brûle.

Alors oui : continuons à bloquer des routes, à repeindre des vitrines de banques, à faire des tribunes ou des soirées de sensibilisation... Mais surtout, donnons nous la force collective et le courage d’aller plus loin. Acceptons qu’il faudra sûrement payer le prix imposé (et injustifié) de nos luttes et de nos rêves d’un monde meilleur.

Attaquer le système de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur, en utilisant les rouages à disposition et encore mobilisables. N’ayons pas peur d’attaquer, notamment en justice. Un exemple : il aurait été salutaire qu’une grande partie des 300 personnes arrêtées et mises en GAV le 1er à Paris fasse une plainte collective pour aller en justice et exposer la préfecture et le ministère de l’intérieur. Nous ne nous faisons aucune illusion sur le peu d’indépendance de la justice actuelle sur les questions sociales et politiques. Mais aller sur ce terrain là permettra tout de même de ralentir l’offensive liberticide.

Travaillons également avec tous les structures politiques et syndicales pour obtenir des avancées et des engagements sur les potentielles grâces et remises de peine que pourraient connaître les militant•es qui auront été condamné•es sous le régime autoritaire de Macron.

C’est tout un mécanisme de résistance active et offensive qu’il convient d’activer. Pour se donner les moyens de nos ambitions : détruire ce système.

Qu’importe que nous soyons aujourd’hui d’un côté des barreaux de prison ou de l’autre, nous savons toustes que nous sommes du bon côté de la barricade. Celui des personnes qui se battent pour un monde meilleur, pour le vivant sous toutes ses formes.
On ne peut être en résistance face à un pouvoir autoritaire et espérer être traité avec considération par celui-ci. Entrons donc en résistance, qu’importe le prix. Mais faisons en sorte que ce prix soit le plus faible possible.

(post par CND)


Forum de l’article

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft