Dans cet article sur des gilets jaunes en Belgique, on trouve une interview vidéo d’un gilet jaune pacifique qui défend les personnes qui vont en première ligne pour défendre le mouvement de manière plus « musclée », virulente.
Extraits :
A l’écouter, les individus qui agissent de nuit, recourant à la violence et souvent présentés comme extérieurs au mouvement de contestation, restent « des gilets jaunes de cœur, car ils nous défendent, il ne faut pas les considérer comme des casseurs mais comme des combattants de notre liberté ».
Pour lui, face à l’oppresseur, le gouvernement belge, ces actions violentes s’imposent d’elles-mêmes : « On ne peut pas toujours se défendre avec la verve et la parole, à un moment donné dans chaque révolution il y a des gens qui vont en première ligne ».
Si lui se réclame d’une action pacifique, face au « racket qui touche les petites gens », il comprend l’usage de la force et exprime une forme de gratitude à l’égard des casseurs. « Merci à eux de nous défendre. »