"Indiens du futur",
C’est une femme du présent qui vous écrit. Maman, enseignante et militante depuis toujours pour la protection ( la survie) du vivant, le respect de la planète et la dignité des espèces.
Accessoirement, je suis référente du collectif CNNR de Valence.
Vos articles acerbes et méprisants concernant le CNR et le CNNR m’ont profondément blessée. Jusqu’alors, je "buvais" les articles éclairants de ce journal comme du petit lait.
Voir Chimères et père Noël : les faux espoirs dangereux des CNNR & co concernant la civilisation industrielle éco-durable bio-démocratique
Encore un titre bien raccoleur... Ne parlons pas de l’illustration ...
" ET TOUJOURS PLUS DE FAUX ESPOIRS, D’ESPÉRANCES ABSURDES ET NUISIBLES"
Continuons notre lecture : " La noire civilisation techno-industrielle ne peut pas se transformer en joli carrosse vert écolo et démocratique " " Ce n’est pas parce que Noël approche qu’on doit croire aux contes de fées en s’imaginant que la civilisation techno-industrielle pourrait devenir éco-durable et démocratique.
On dit que « l’espoir fait vivre », mais là il pourrait bien être fatal."
No comment.
"Le CNNR, comme la plupart des gens et des groupes de gauche, promeut un rêve, une chimère : la transformation de la présente civilisation techno-industrielle, antidémocratique et mortifère, en une civilisation techno-industrielle éco-durable et démocratique."
Où avez-vous lu pareille affirmation ?
Qui, dans le CNNR a prononcé de telles paroles ?
" (D’un côté, le Servigne (c’est élégant...) nous dit que la civilisation industrielle va s’effondrer vers 2030, c’est sûr. De l’autre, qu’il faut que nous rendions la civilisation techno-industrielle biodurable et démocratique. Tout est possible. Choisissez vos croyances.)"
Il a vraiment dit ça ? Il promeut réellement la techno-industrie ? Nous n’avons pas dû suivre les mêmes vidéos ... mais j’accepte avec honnêteté vos preuves.
"Les espérances creuses du CNNR reflètent peut-être l’état d’impuissance, de dépossession dans lequel nous sommes tous englués. Le désastre ambiant génère un besoin de croire en n’importe quoi, et d’abord en des choses plutôt simplistes, faciles — comme en la possibilité de ne pas changer grand-chose, de conserver l’essentiel de la civilisation industrielle et de le rendre écologique et démocratique. Leurs espérances se fondent sur l’idée selon laquelle il est possible de rendre l’État (les structures étatiques) démocratique, de contrôler démocratiquement et de rendre soutenable la technologie, l’argent, le secteur bancaire, c’est-à-dire le capitalisme, sur l’idée selon laquelle le salariat est une condition désirable (le travail, une bonne chose), etc. Chacune de ces idées est terriblement contestable. Prises ensemble, il ne peut s’agir que d’une mauvaise blague."
On avait compris... mais toujours pas de source de ce que vous avancez comme des vérités factuelles.
Pour conclure ; "Pour éviter de croire aux contes de fées une fois adulte, et agir dans des directions salutaires" : une bibliographie proposée pour sauver nos âmes...
Relisez ma réponse à votre article de mai 2020 et pour élever le débat, voici d’autres extraits du manifeste du CNNR ( lisez-le vous verrez), qui est à enrichir, à débattre et à améliorer bien sûr !
"Aujourd’hui, en France, il n’y a pas d’occupation d’une puissance étrangère. Mais il y a des trahisons.
Trahison de faire passer les intérêts privés du capital avant les biens communs, les biens publics et l’intérêt général.
La trahison vient avant tout du néo-libéralisme. Cette idéologie veut que les profits soient privatisés et les pertes socialisées.
Cette manière de donner la priorité à « l’économie asociale et égoïste » au détriment de l’économie sociale et solidaire.
Plus largement, il y a une trahison de la modernité, cette promesse d’émancipation qui s’est avérée être un cauchemar technicien centrée sur le court terme, coupée aussi bien des sagesses des anciens que de l’intérêt des générations futures.
La colère est juste et légitime, mais jusqu’où ira-t-elle ?
C’est là que nos chemins se séparent « Indiens du futur » : Pour éviter un bain de sang et un chaos social, la Résistance doit tout faire pour reprendre les leviers de nos institutions, en créer de nouvelles, et surtout recouvrer et redistribuer les richesses de cet immense pillage."
Mais peut-être suis-je béatement naïve de croire encore que nos divergences ne nous empêcheront pas d’oeuvrer pour le bien commun tant les bonnes volontés, sincères et solidaires, sont plus que jamais les bienvenues.
Voici donc vos solutions :
"Avec ces analyses, on comprend vite que :
1. La lutte pour du capitalisme dit « vert » est une impasse dangereuse
2. La lutte pour une relance économique type « green new deal » planifiée est une impasse également, il faudrait en finir avec les mythes de solutions technologiques, de progrès, de solutions par les énergies renouvelables, de développement durable, de transition écologique...
3. La lutte contre les formes les plus caricaturales du capitalisme (ultra-libéralisme, Amazon, finance débridée...) est un dérivatif
4. La lutte pour du « social-chauvinisme » est un piège
5. La lutte pour du capitalisme local est très très insuffisante
6. La lutte pour des résiliences socio-écologiques locales soutenables et vivables ne fonctionne pas seule, il faudrait parallèlement une lutte contre la civilisation industrielle
7. La lutte pour la fin du capitalisme ne marchera pas si on n’en finit pas avec les structures sociales, politiques, philosophiques, culturelles qui le sous-tendent
8. Vouloir la fin du capitalisme implique d’en finir avec la civilisation et tout son monde, et avec la civilisation industrielle en particulier
On n’a plus « le temps » (au regard des désastres produits par la civilisation industrielle qui conduisent à une planète à peu près inhabitable et désertique) de se leurrer, de faire les choses à moitié, de s’enliser dans des impasses, de se rassurer à bon compte, de repousser les problèmes, de laisser de trop petites minorités se battre seules.
Et même sans parler des désastres futurs, les carnages en cours et passés sont déjà bien suffisamment horribles et probants pour motiver une action radicale. "
C’est à dire ?? Concrètement, vous proposez quoi ?
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