Le règne des élus rois, des oligarques et technocrates, des bourgeois et des possédants, de la compétition électoraliste, de la domination du capitalisme, des milliardaires et des actionnaires vous révulsent ?
La « solution » : la démocratie directe.
Pas de meilleurs élus, pas des élus de « notre bord », en fait pas d’élus du tout, plus besoin de partis ni d’élire des représentants. On décide collectivement, ensemble, on fait vivre la politique toute l’année, d’abord et surtout à l’échellon très local, avec éventuellement quelques personnes « mandatées » (qui n’ont pas de pouvoir de décision, qui font valoir les décisions collectives dans une instance fédérale).
Si le pouvoir est à tout le monde à égalité, il n’y a plus de pouvoir, donc plus de risques d’abus de pouvoir. A condition d’être présents, nombreux.ses à être vigilants et à faire vivre la politique.
Evidemment, ça implique de profondes modifications : de mentalité, d’engagement, d’organisation sociale, de mode de production et de technologies...
Voici des pistes d’une des personnes qui a cogité à ce modèle :
Vers une confédération internationale de communes
Face à une société capitaliste qui court à sa perte en sapant le monde du vivant, l’éclosion d’une pensée économique et politique autre s’avère plus que jamais nécessaire. À travers le communalisme, l’écologiste et anarchiste Murray Bookchin augure d’une société organisée en démocratie directe par des assemblées populaires communales. Mais derrière le localisme affiché, c’est bien une réactualisation du modèle politique confédéral à grande échelle dont il est question.