Les sbires du régime Macron ont encore frappé, ici à Valence le préfet de la Drôme Hugue Moutouh attaque la liberté d’expression d’un français musulman.
Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs politiques essaient de faire diversion et de diviser en agitant l’épouvantail du voile, des exilé.e.s, des musulmans tous potentiellement terroristes.
Le régime Macron, comme d’autres avant lui, est prêt à utiliser les théories et pratiques de l’extrême droite pour éviter les révoltes contre le gouvernement et créer un sentiment d’insécurité.
Ce gouvernement pyromane pourra ensuite jouer les pompiers en ajoutant encore plus de flics, de surveillance et de lois répressives.
Mais on n’est plus dupe, on sait que les pires terroristes siègent au gouvernement.
IL DÉNONCE LE RACISME : L’ÉTAT LE POURSUIT EN JUSTICE !
Chaque journée sous le régime de Macron nous apporte une nouvelle histoire scandaleuse, grotesque ou terrifiante. Celle ci est un peu des trois à la fois.
C’est l’histoire de Hakim, un associatif, habitant Valence. Comme des dizaines de milliers d’autres, il s’inquiète du climat raciste qui s’installe dans le pays. Avec les chroniqueurs d’extrême droite invités tous les jours à la télé, les polémiques sur le voile, les humiliations de femmes musulmanes ou les déclarations gouvernementales recyclant sans complexe le lexique Lepéniste, il y a de quoi s’inquiéter.
Sur la page facebook d’une députée En Marche, il dénonce la « politique de chasse aux musulmans », et le « climat islamophobe et raciste ». Il s’inquiète d’une ambiance politique qui marche sur « les pas de [la France] de Vichy ».
Que fait l’État ? Il décide de poursuivre Hakim en justice ! Le préfet de la Drôme, Hugue Moutouh, dépose plainte auprès du procureur « au nom de l’État ». Le haut fonctionnaire dénonce « une incitation à la violence contre les autorités publiques qu’il convient de condamner avec la plus grande fermeté ».
La France devient folle. Des individus condamnés pour « provocation à la haine raciale » sont récompensés, grassement payés pour parler sur tous les plateaux, alors que de simples citoyens dénonçant le racisme sont attaqués par des représentants de l’Etat. Les propos et violences d’extrême droite sont aujourd’hui bien moins punis que le simple port d’un Gilet Jaune ou la participation à une manifestation.
Être contre l’islamophobie est donc qualifié « d’incitation à la violence » par un préfet. Fuite en avant délirante. A quand une procédure anti-terroriste pour avoir critiqué le racisme ?
Les libertés s’évanouissent à grande vitesse. Nous sommes toutes et tous concernés.
Une pétition a été mise en ligne pour soutenir Hakim
France Bleue en parle : Polémique sur l’islamophobie : une pétition pour soutenir le Valentinois attaqué par le préfet de la Drôme
- Valence, le préfet de la Drôme attaque la légitime liberté d’expression d’un français s’inquiétant de l’islamophobie ambiante