Un appel international face à la guerre réclamée par l’Etat-capitalisme et ses représentants les plus zélés

Désarmons nos dirigeants avant qu’ils ne nous sacrifient

vendredi 7 juin 2024

Que ce soit Macron, Trump, Poutine... ou leurs clones, ces dangereux sociopathes n’auront aucun scrupule à déclencher une 3e "guerre mondiale", voire à appuyer sans trop hésiter sur les boutons des armes nucléaires.
Le capitalisme en crise ayant besoin des guerres pour relancer Croissance et soumission, les oligarques de tout pays sont prêts à envoyer à nouveau les peuples (pas eux-mêmes) au massacre à grande échelle.

Avant d’éventuellement s’effondrer pour de bon, le capitalisme ne se contentera pas de ravager la biosphère et les mondes vivants humains et non-humains par les catastrophes climatiques et écologiques, il provoquera aussi d’énormes guerres, appuyées par des régimes autoritaires plus moins néo-fascistes.
Attendre que le capitalisme se soit effondré de lui-même pour s’en débarrasser ne semble donc pas très avisé, surtout que ce qui pourrait le remplacer risque de ne pas être mieux (...si on laisse faire les pourraves et les puissants).
En revanche, "profiter" des phases d’affaiblissement et de crises pour porter des coups fatales au système et le remplacer au plus vite semble une meilleure perspective.

- Un appel international face à la guerre
Un appel à résister face à la situation mondiale et locale qui ne cesse de s’aggraver, et qui semble nous conduire à la guerre.
Le Comité AEC (Amour Emeute et Cuisine), né de l’affaire dite de Tarnac, existe depuis 2009, et a pour objet de contribuer à la critique du capitalisme, tout en participant en pratique le plus possible aux nombreux mouvements sociaux qui entrent en conflit avec ce dernier. On trouvera une partie du résultat de ses activités sur le blog « amour émeute et cuisine ».
(...)
C’est que le « marché » n’a en vérité d’autre loi que celle qui lui interdit d’en connaître aucune ; la croissance et le profit sont à ce prix. Et c’est justement ce profit et cette croissance qui ont maintenant atteint leur dernière limite : les contradictions propre au capitalisme, tant sociales qu’écologiques, devaient fatalement conduire à l’impossibilité de leur reproduction.
(...)
Socialement, la baisse du taux de profit veut que le capitaliste accentue encore l’exploitation, autrement dit la spoliation, de la masse des prolétaires, lesquels à leur tour se voient contraint de consommer moins, et par là-même de limiter les profits du capitaliste. Écologiquement, la croissance indispensable à la perpétuation du capitalisme est cette puissance qui ne cesse de ravager le terrain même sans lequel elle ne saurait exister : le milieu « naturel », qui finit par se rendre invivable, et aussi bien inexploitable.

Bref, le capitalisme est entré dans sa dernière phase...

et la troisième guerre mondiale, qui avait commencé sitôt après la chute du mur de Berlin en 1989, non seulement sur le « marché » en tant que pseudo-fin de l’histoire, et victoire définitive du capitalisme sur un ennemi qui n’avait jamais été là, sinon comme capitalisme bureaucratique, mais bientôt une fois encore militairement à la périphérie – avec la guerre du Golfe en 1991, par exemple -, entre à présent dans une phase plus aiguë, et qui verra soit l’effondrement de la quasi entièreté du monde, soit un soulèvement révolutionnaire mondial.
(...)
En se militarisant un peu plus chaque jour, la troisième guerre mondiale devient en effet visiblement aujourd’hui ce qu’elle était déjà essentiellement hier : un champ de ruine où tout le néant de l’accumulation marchande finit par montrer son vrai visage dans le désert que les bombardements laissent derrière eux : rien ne saurait le montrer mieux immédiatement que la destruction en cours de la bande de Gaza.
(...)
Gaza, comme du reste le Yémen, et d’ores et déjà quelques autres lieux dont la multiplication dit ce qui vient, ne sont que les prémices du carnage total qui approche, lequel promet d’être pire que ses deux principaux précédents : la classe dominante capitaliste appellera ça, elle appelle déjà ça, une guerre de civilisation, quand il ne s’agit en réalité de rien d’autre que d’une guerre sociale absolue.

La classe dominante bourgeoise a fait le choix du fascisme et du racisme à chaque fois qu’elle a été confronté aux crises du capitalisme, elle a fait le choix à chaque fois d’envoyer à la guerre les millions de prolétaires qu’elle exploitait déjà devant ça, elle a fait le choix de la destruction pour mieux exiger ensuite des prolétaires restants qu’ils reconstruisent à son profit ; elle fait présentement le choix, confrontée à la fin qui vient du capitalisme, non seulement du fascisme et du racisme, mais de la destruction totale et sans retour, sauf, espère-t-elle, d’elle-même : son haut degré d’inconscience et sa nullité intellectuelle concrète actuels parle pour elle ; le fétichisme marchand a fini par la rendre ignorante et folle : elle n’est plus même capable de réaliser qu’elle conduit ses propres enfants au désastre !
(...)
La mort seule rôde encore après les bombes et la déforestation !

Et nous n’avons plus même pour nous ce temps qu’évoquait jadis Balthazar Gracián, dont pouvaient jouir même celles et ceux qui n’avaient pas de demeure ; ici et maintenant lui aussi nous est compté : nous ne voulons pas de cette guerre, et nous savons ne pouvoir l’empêcher que par la révolution prolétarienne mondiale.

L’échec des révolutions précédentes est regrettable, mais il est vain de le regretter.

C’est pourquoi nous lançons ici cet appel :

PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, INSURGEZ-VOUS !
À BAS LA MARCHANDISE !
À BAS LA GUERRE !
À BAS LE CAPITALISME !
À BAS L’EMPIRE !
VIVE LA LIBERTÉ L’ÉGALITÉ ET LA FRATERSORORITÉ !

Autrement dit
VIVE LA COMMUNE !
(...)

Un appel international face à la guerre réclamée par l’Etat-capitalisme et ses représentants les plus zélés

🪖 « SACRIFICES » : MACRONVE DE TROISIÈME GUERRE MONDIALE

« Sacrifices ». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.
Le fameux « sacrifice » réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le « sacrifice » en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce « sacrifice » a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.

Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : « Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés ». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : « Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines ».
Le chef d’état major de l’armée a donné une interview au journal La Croix avec les mêmes mots : le général Pierre Schill a affirmé que « la nation est prête à des sacrifices » et a déclaré qu’il « reste confiant sur la capacité des Français à se mobiliser face au retour de la guerre ».

La jeunesse, la « Nation », la population doivent donc se préparer à
être sacrifiés.

Envoi de troupes
Macron, qui n’a jamais fait le service militaire, rêve de guerre, il la désire, il en salive. Il sait qu’il sera bien à l’abri. La semaine dernière, il faisait savoir qu’il voulait que la France dirige une coalition en Ukraine et qu’il allait envoyer des soldats français très prochainement.
Selon des sources diplomatique, il s’apprête, à l’occasion des cérémonies du débarquement, à annoncer l’envoi d’un « nombre limité » de formateurs militaires… qui auront pour mission de tâter le terrain avant de déployer plusieurs centaines de soldats français.
Le 27 février 2024, Macron déclarait déjà que « l’envoi de troupes occidentales à l’avenir ne peut être exclu » en Ukraine. Dans une sorte de toute puissance qui ne semble plus rationnelle, il a recommencé lors d’un sommet à Prague le 5 mars : « C’est un sursaut stratégique auquel j’ai appelé et que j’assume pleinement. Dans le même temps, des soldats français faisaient des exercices tactiques en Pologne, pays frontalier de la Russie.
Notre président semble avoir tellement perdu pied que les États-Unis, la nation la plus belliqueuse du monde, celle qui est en guerre de façon quasiment ininterrompue depuis sa création, est désormais obligée de le calmer publiquement ! la Maison Blanche avait rappelé que même le président ukrainien « n’a jamais demandé que des troupes étrangères combattent pour son pays ».

Bourrage de crânes
Mais la propagande de guerre est en marche dans les esprits. Le 13 février 2024, les médias des milliardaires annonçaient avec gourmandise que « 23% des Français sont favorables à ce que la France soit dirigée par l’armée ». Depuis, c’est l’avalanche de sondages douteux destinés à préparer l’opinion à une guerre voire à une dictature militaire. Selon ces enquêtes réalisées par les médias, la majorité des français seraient « favorables au retour du service militaire ». « Un jeune sur deux » serait prêt à partir sur le front ukrainien.
Macron répète qu’il veut un « réarmement » de la France, à la fois démographique et civique, pour fabriquer de la chair à canon. Ses ministres imposent un SNU à la jeunesse, des stages encadrés par l’armée destinés aux adolescents, et qui seront bientôt obligatoire. Des uniformes bleu marine, aux couleurs des tenues policières, sont « expérimentés » dans les écoles, avant d’être généralisés. Le président parle constamment « d’économie de guerre », l’argent des livrets A va être ponctionné pour financer l’armement, des centaines de milliards d’euros sont débloqués pour les militaires…

Désarmer nos dirigeants
Tout cela fait système : nos dirigeants nous préparent mentalement et matériellement au pire. Ils rêvent d’uniforme et de sang. Ils en rêvent d’autant plus qu’ils ne risquent rien, ni eux ni leur caste.
La vérité, c’est que Macron a toujours rêvé de guerre. Dès mai 2017, il choisissait de fêter sa victoire entouré de militaires sur les Champs-Élysées dans une jeep de l’armée, puis il se déguisait en aviateur sur une base militaire. En 2020, il était le seul président au monde à répéter qu’il était en « guerre » contre un virus, utilisant un vocabulaire militaire pour parler d’une question sanitaire. En 2023, il est le seul au monde à proposer une « coalition internationale » pour bombarder Gaza avec Israël, avant de se rétracter.

Avoir un manager sous psychotrope à la tête du pays n’était déjà pas très agréable : il a sabré l’État social, gouverné par 49.3, brisé tous les contre-pouvoirs et les règles établies et amené le pays au bord de l’explosion. Mais laisser un tel individu jouer avec la géopolitique en période de crise est un danger absolu. Arrêtons-le : il en va de notre survie.

Désarmons nos dirigeants avant qu’ils ne nous sacrifient.

(message de Contre attaque)

voir aussi :
- Revue de presse antimilitariste #3 (partie 2)
Dans la première partie de cette revue de presse, nous avons souligné la dynamique mortifère d’une économie plus explicitement tournée vers la guerre. Dronisation, industrie lourde, intelligence artificielle ; comme quelques illustrations actuelles d’une alliance pourtant bien ancienne entre l’armée, la recherche et l’industrie.
(...)
La deuxième partie de cette revue de presse se tourne vers les humain.es.
Pour « motiver les troupes », les dirigeants n’ont de cesse d’infuser leur propagande par tous les moyens. Nous passons sur les sordides campagnes de recrutement qui incitent à « faire de sa vie une aventure » mais relaterons d’autres evenements de propagande ou tentatives d’embrigadement, accompagnées, ça et là, de resistances à l’ère guerrière que nous vivons.
(...)
Parce que « les guerres sont des massacres de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui toujours se connaissent », connaissons-nous, reconnaissons-nous, pour mettre à bas toutes les armées, toutes les frontières, et refuser leurs propagandes sanguinaires !


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